Il est (presque) là
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Avec 92 % des bulletins comptés à 14h, Trump a remporté 54,6 % des votes contre 43,2 % pour Nikki Haley. L’ex-président conforte ainsi son avance prise en Iowa la semaine dernière au cours d’une primaire presque certainement perdue pour Haley, dont l’équipe de campagne a déclaré mardi 23 janvier qu’elle n’abandonnerait pas.
Donald Trump sera, sauf événement majeur, investi par le Parti républicain à l’issue des primaires. Si Joe Biden conservera Kamala Harris comme colistière, l’ex-président républicain n’a disséminé que quelques indices concernant son choix en vue de l’élection de novembre. Quelques pistes et 8 candidats potentiels.
Hier soir, Trump a remporté plus de voix que Ron DeSantis et Nikki Haley réunis lors de l’ouverture de la primaire républicaine en Iowa. Malgré un enthousiasme relatif pour la candidature de cette dernière, un constat s’impose : sauf disqualification ou incapacité à continuer la campagne, Trump sera le candidat républicain en novembre.
Les multiples sondages, révélations, coups d’éclat agitent et complexifient la campagne présidentielle américaine. Pour essayer d’y voir plus clair, nous avons demandé à 10 des meilleurs observateurs de la vie politique des États-Unis de nous livrer leur analyse de la campagne qui s’ouvre aujourd’hui en Iowa — à partir de deux questions clefs.
« Trump a désormais un plan — plus radical, mieux défini. L’Europe, qui dépend encore de Washington pour sa sécurité, n’a pas vraiment le choix. » S’il est sans doute le plus célèbre des historiens britanniques, Niall Ferguson est aussi un fin observateur des transformations économiques et politiques, d’une rive à l’autre de l’Atlantique. Depuis la Vallée d’Aoste, en marge du Sommet Grand Continent, il nous livre ses perspectives sur une année 2024 à hauts risques.
L’élection américaine de 2024 a déjà commencé. Au centre de la campagne, il y aura une question vertigineuse : de quel côté se situe la démocratie ? Dans son premier discours fleuve, Joe Biden expose ce qui sera le cœur de sa stratégie : face à Trump, il est le vrai défenseur de l’Amérique et de la démocratie. Nous le traduisons et commentons pour la première fois.
Dans une décision historique rendue mardi 19 décembre par la Cour suprême du Colorado, Donald Trump a été déclaré inéligible en 2024 en raison de sa participation à une « insurrection ». Cette étape cruciale ne marque toutefois pas la fin de l’affaire dont la Cour suprême fédérale devrait se saisir.
Donald Trump pourrait être le prochain président des États-Unis. Mais à trop se concentrer sur lui, on finit par sous-estimer l’évolution du Parti républicain : Trump n’est pas la cause, mais le symptôme, de la transformation du parti au cours des quatre dernières décennies. Dans ce long entretien, Julian Zelizer, professeur à Princeton, dessine le portrait d’un pays fracturé. Jusqu’où ?
Hier, Volodymyr Zelensky ne s’est pas présenté devant le Congrès alors qu’il devait y prononcer un discours. Le président ukrainien a-t-il manqué une occasion historique, au moment où le soutien d’une partie de l’opinion américaine faiblit ? Cette étude fouillée précise les conséquences d’un retrait, même partiel, des États-Unis, pour l’Ukraine bien sûr, mais aussi pour l’Europe. Alors que Trump pourrait revenir, l’Union doit plus que jamais prendre sa sécurité en main. Une lecture essentielle.
