Alors que la plupart des sondages donnent Marine Le Pen en tête au premier tour de la présidentielle de 2027, plusieurs forces européennes à la droite du PPE affirment leur soutien à la tête de file du Rassemblement National. À 17h lundi 31 mars, soit environ 4h30 après la décision, les leaders et responsables de 11 partis ont publié une déclaration de soutien suite à l’annonce de la peine.

  • En Espagne, le président du parti Vox et chef du groupe Patriotes pour l’Europe au Parlement européen (PfE), Santiago Abascal, a publié sur X une photo de Marine Le Pen accompagnée de la phrase : « Ils ne parviendront pas à faire taire la voix du peuple français ».
  • En Italie, le secrétaire fédéral de la Lega, Matteo Salvini, qui appartient à la coalition de gouvernement de Giorgia Meloni, a publié une photo de lui aux côtés de la tête de file du RN accompagnée du hashtag #JeSoutiensMarine.
  • Le Premier ministre hongrois et président du Fidesz, Viktor Orbán, également membre de PfE, a quant à lui publié sur X moins d’une demi-heure après l’annonce de la décision : « Je suis Marine ! »
  • Aux Pays-Bas, le chef du Partij voor de Vrijheid (PVV, PfE) Geert Wilders, qui appartient à la coalition de gouvernement dirigée par Dick Schoof, s’est dit « choqué par le verdict extrêmement sévère rendu contre Marine Le Pen […] Je la soutiens et crois en elle à 100 % et je suis convaincu qu’elle gagnera son appel et deviendra présidente de la République française ».
  • En Pologne, le président du Mouvement national (RN, PfE), Robert Winnicki, a déclaré : « La France rejoint la Roumanie dans sa tentative de retarder ce qui est à long terme imparable. La “démocratie militante” libérale montre les crocs. Mais ce n’est pas une manifestation de force mais plutôt des convulsions mortelles ».
  • Le président du parti nationaliste flamand Vlaams Belang, Tom Van Grieken, a quant à lui dénoncé une « attaque contre la démocratie », et assuré Marine Le Pen du « soutien » de sa formation.
  • Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré en réponse à une question de TASS : « De plus en plus de capitales européennes s’engagent sur la voie du mépris des normes démocratiques ». 
  • Marine Le Pen a également obtenu le soutien du ministre israélien des Affaires de la diaspora, Amichai Chikli, qui a organisé le 26 mars une visite de Jordan Bardella en Israël à une conférence sur l’antisémitisme : « En Israël, aux États-Unis, en Italie et en France, la tentative pathétique et transparente des élites en déclin de réprimer la volonté du peuple en instrumentalisant le système judiciaire échouera ».

Parmi les chefs et responsables des partis membres du groupe européen PfE, seuls Lettonie d’abord (LPV), Chega et les partis tchèques ANO 2011 et Přísaha n’ont pas encore publié (à 17h, Paris) de communiqué suite à la condamnation de Marine Le Pen.