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Le mercredi 13 avril 1977, des centaines de milliers de travailleurs américains entament l’une des plus grandes grèves de l’histoire de l’industrie du textile. Dans tout le pays, ils descendent dans la rue alors que le président de l’AFL-CIO, George Meany, et d’autres dirigeants syndicaux se retrouvent à Washington pour négocier des restrictions d’importations avec Jimmy Carter. Les grévistes manifestent contre les importations en provenance de plusieurs pays, dont la Chine.
La veille de la grève, les fabricants de textile ont organisé un débat public à New York, parrainé par le Daily News Record. Des travailleurs et des cadres de l’industrie y participent. L’un des sujets débattus porte sur l’opportunité de conclure un accord bilatéral sur le textile avec Pékin.
Les États-Unis nouent des relations commerciales avec la Chine à partir de 1971, après plus de vingt ans d’isolement dû à la guerre froide. Alors que les deux pays sont sur le point de s’engager dans les échanges commerciaux, la question de la régulation du marché du textile devient un point de tension à partir des années 1970.
Robert Forney, alors vice-président du département des fibres textiles de Du Pont, est partisan d’un accord qui impose des limites aux exportations chinoises. Il alerte sur l’incidence qu’aurait le développement de la Chine sur les États-Unis. « Nous avons besoin de quotas sur les importations en provenance de Chine, car leur potentiel est effrayant, insiste-il. Ils construisent de grandes usines de fibres textile ». Faisant le lien entre la construction des usines et les efforts chinois d’exportation, il conclut : « Nous devons supposer que les exportations de textiles mixtes [fabriqués à partir de tissus synthétiques] vers ce marché pourraient augmenter très rapidement ».
Il ne souhaite pas pour autant mettre un terme aux relations avec la Chine. « Personne ne parle d’interrompre le commerce avec la Chine », mais simplement rendre le processus plus clair et prévisible. Forney remarque avec inquiétude que le béhémoth chinois pourrait causer beaucoup de problèmes à l’avenir. Une politique sur le commerce de textile aurait pour objectif de fournir une certaine forme de stabilité afin que les investisseurs puissent planifier leurs investissements 1.
À première vue, Forney semble défendre une approche proche de celle des travailleurs américains. Mais en parlant de stabilité et de « planification des investissements, il révèle une approche qui n’exclue pas l’externalisation de la fabrication à terme. Même si sa position concorde avec celle de George Meany et des autres dirigeants syndicaux qui veulent limiter le commerce avec la Chine, les intérêts de Forney divergent clairement de ceux des travailleurs américains : au fond, il ne trouve pas problématique de se tourner vers une main-d’œuvre bon marché à l’étranger — tant que cette transition est planifiée. Ses préoccupations sont déterminées par l’ordre du marché.
Les collègues de Forney chez Du Pont commercent avec la Chine depuis 1974. Peu de temps après son intervention, Du Pont accueille une délégation chinoise qui cherche à améliorer ses emballages d’exportations 2. Au moment même où l’un des dirigeants de l’entreprise met en garde contre les effets des échanges non réglementés avec la Chine, d’autres représentants de l’entreprise conseillent les négociants chinois sur la meilleure manière d’emballer leurs produits d’exportation.
800 millions de clients ou 800 millions de travailleurs ?
Les deux impératifs de l’entreprise Du Pont — réclamer une réglementation des produits chinois tout en aidant la Chine à améliorer ses exportations — ne sont pas incompatibles. Au contraire, ils reflètent la dynamique de nombreuses industries américaines. De plus en plus de dirigeants d’entreprises constatent alors que leurs produits sont en concurrence avec les importations et se mettent à externaliser leur main-d’œuvre à l’échelle internationale pour qu’elle soit moins coûteuse 3. Ils veulent par ailleurs éviter que le nouveau partenaire chinois ne sature trop rapidement le marché américain. Les groupes industriels comme Du Pont fonctionnent de plus en plus sur les importations tout en continuant d’exporter leurs produits. La série de décisions qu’ils prendront au cours de ces années contribueront à faire de la Chine un marché rentable de 800 millions de travailleurs. Mais leur souhait est que cette transition se fasse progressivement. En septembre 1980, l’accord textile demandé par Forney entre en vigueur.
Ses mises en garde avaient eu lieu alors que la Chine connaissait une expansion spectaculaire de ses importations de technologies étrangères.
Après la mort de Mao en septembre 1976, le nouveau dirigeant chinois, Hua Guofeng, place la science et la technologie au centre de ses plans de développement. Tout au long des années 1977 et 1978, Hua parle d’un « nouveau bond en avant » dans le domaine de la science et de la technologie afin de réaliser les quatre modernisations. Malgré le désastre du Grand Bond en avant de la fin des années 1950, Hua n’hésite pas à faire référence à cette politique — en partie pour se rattacher à l’héritage de Mao, mais aussi parce que cette formule reflète l’urgence que prenait pour lui le développement de la Chine 4.
Au départ, Hua se tourne vers l’Europe et le Japon pour répondre aux besoins technologiques de la Chine. Lui et d’autres tenants du pragmatisme sont particulièrement intéressés par la technologie américaine, et ils le font savoir aux scientifiques et aux décideurs américains tout au long du nouveau bond en avant 5. Mais ce n’est qu’après la normalisation diplomatique entre les États-Unis et la Chine en décembre 1978 — plus de deux ans après la mort de Mao — que Washington devient un acteur clef de l’industrialisation chinoise de haute technologie. Si une poignée de sociétés américaines dans les domaines informatique, pétrolier et minier signent quelques accords d’exportation, la Chine se contente pour l’essentiel d’importer des céréales et du soja en provenance des États-Unis. Tout au long de la décennie, les dirigeants chinois veillent à ce que l’approfondissement diplomatique précède toute expansion commerciale.
En dépit de la faiblesse des achats chinois avant la normalisation diplomatique, les entrepreneurs américains espèrent beaucoup de l’industrialisation rapide de la Chine car elle peut donner lieu à des ventes de technologies. À mesure que les dirigeants chinois accélèrent le développement, les hommes d’affaires américains qui cherchent à vendre s’intéressent de plus en plus au marché chinois que la presse célèbre. En octobre 1978, The Economist titre : « La Chine : plus de 900 millions de clients ». En avril 1980, la une de Nation’s Business affiche : « La Chine : un marché pour les vendeurs » 6. Alors que les grandes entreprises industrielles et informatiques entrevoient à peine des possibilités de vendre leur technologie à la Chine, la vision que les entrepreneurs américains ont du marché chinois reste sédimentée par celle de Carl Crow, l’homme d’affaires qui avait écrit dès 1937 que la Chine comptait « 400 millions de clients ».
La grande convergence
Mais une autre transformation plus discrète a cours.
Comme Forney le sait, les efforts de développement de la Chine sont liés à ses objectifs d’exportation. Une grande partie de l’industrialisation de la Chine vise à renforcer sa capacité à fabriquer des produits exportables — à commencer par le textile. Les achats de technologie de Hua poursuivent le même but que ceux affichés par les tenants du pragmatisme dans les années 1970 : transformer le marché chinois en un espace aux 800 millions de travailleurs. Une part essentielle des réformes de Hua, et plus tard de Deng Xiaoping, consistera donc à intégrer les objectifs de développement de la Chine dans l’économie capitaliste mondiale. Grâce à l’importation, par exemple, de technologies permettant de produire des fibres synthétiques pour fabriquer des vêtements en nylon destinés à l’exportation. En 1979, Deng Xiaoping va encore plus loin. Il crée des zones économiques spéciales (ZES) destinées à attirer les capitaux étrangers pour y installer des usines à Shenzhen, Zhuhai, Shantou et Xiamen. En retour, ces villes fournissent une main-d’œuvre bon marché.
À partir des années 1970, le développement de la Chine se fait à l’intérieur du système capitaliste. La décennie est marquée par ce que Branko Milanovic appelle une « grande convergence » entre l’État chinois et le capitalisme mondial, en référence à ce que Kenneth Pomeranz a appelé la « grande divergence » entre la Chine et l’Europe du Nord-Ouest deux cents ans plus tôt 7. Dans cette nouvelle ère du capitalisme industriel, alors que les entreprises américaines internationalisent leurs chaînes de fabrication, les réformateurs chinois augmentent leurs capacités de production.
Les hommes d’affaires américains s’intéressent réellement aux deux facettes du marché chinois : le marché de consommation, qui est très mis en avant, et le phénomène plus discret pressenti par Forney — l’émergence lente d’un « Béhémoth » chinois de l’industrie manufacturière. L’analyse conjointe de ces deux aspects révèle que la convergence de la Chine avec le système commercial capitaliste s’explique en grande partie par le changement qui s’opère au sein des entreprises américaines et par la division mondiale du travail qui en découle. Ainsi, si les achats massifs de technologies par la Chine ont pu, à court terme, augurer de l’apparition d’un marché auquel les entreprises américaines pouvaient vendre, bon nombre de ces achats ont aussi eu pour but de créer une réserve de travailleurs pour les États-Unis.
Costumes en velours contre machines à coudre
Les tenants du pragmatisme souhaitent équilibrer le commerce total de la Chine, et à la fin de la décennie, ils commencent à lier exportations et importations dans les mêmes accords. À la mi-octobre 1978, des représentants d’Oxford Industries et de Prestige, deux entreprises de textile, se rendent en Chine — où les deux groupes ont négocié un transfert particulier de technologie connu sous le nom d’accords de rachat. L’entreprise publique chinoise Chinatex achète des équipements de couture et de thermocollage aux entreprises textiles. Mais au lieu de payer en liquide, Chinatex s’arrange pour payer ces équipements avec les vêtements fabriqués grâce à ces machines. Oxford Industries, par exemple, fournit à la succursale de Chinatex basée à Shanghai des équipements de thermocollage d’une valeur d’environ 100 000 dollars. En échange des machines, Chinatex paye l’entreprise en costumes de velours côtelé. En un an, Oxford Industries recevra pour 100 000 dollars de costumes en velours côtelé. L’accord n’est pas exclusif : Shanghai Chinatex peut également vendre à d’autres entreprises les costumes confectionnés avec ces machines.
Prestige signe quant à elle un contrat encore plus important avec la branche de Chinatex située à Dalian. Elle fournit à trois ou quatre usines de Dalian les dernières machines à coudre et à thermocoller utilisées spécifiquement pour la fabrication de vêtements en velours. Comme Oxford Industries, Chinatex paye Prestige en vêtements. Toutefois, Prestige conserve des droits exclusifs sur les vêtements en velours produits dans les usines : pendant une année, Prestige sera la seule entreprise à laquelle les usines de Dalian fournissent des vêtements en velours 8.
En échangeant des costumes contre des machines à coudre, la Chine s’intègre dans les réseaux de fabrication d’Oxford Industries et de Prestige. Les deux entreprises textiles restent basées aux États-Unis, mais elles s’orientent vers une main-d’œuvre internationale. L’achat de leur technologie par Chinatex révèle que les priorités de développement économique de la Chine s’alignent peu à peu sur celles des entreprises américaines. Chinatex s’efforce de moderniser l’industrie textile chinoise en faisant de la Chine le pays de la main-d’œuvre bon marché.
Cet accord entre deux entreprises américaines et une entreprise chinoise confirment les craintes d’Howard Richmond, le dirigeant de l’entreprise textile américaine Crompton. Richmond est l’un des principaux dirigeants du secteur textile qui proteste contre les importations chinoises depuis le début des années 1970. Il alerte l’industrie américaine du velours et du velours côtelé contre les effets potentiels des importations chinoises. Sa société est la plus ancienne entreprise textile encore en activité aux États-Unis, mais depuis les années 1950 elle fait face à la concurrence des importations. En 1968, Richmond fait part de ses inquiétudes dans le rapport annuel de l’entreprise : « l’augmentation des importations de tous types continue d’affecter l’industrie » 9. Dans les années 1970, les travailleurs non syndiqués de Crompton — pour la plupart des femmes afro-américaines — produisent des tissus à Waynesboro (Virginie), Griffin (Géorgie), Leeburg (Alabama) et Morrilton (Arkansas). L’entreprise devient le premier producteur national de velours et de velours côtelé, et vend à des marques de mode telles que Ralph Lauren, Calvin Klein, Yves Saint Laurent et Levi Strauss 10. Mais Richmond reste inquiet.
Au moment du rétablissement du commerce avec la Chine en 1971, le velours de coton est l’un des premiers produits vendus par la Chine aux États-Unis 11. À l’époque, le velours chinois n’entre sur le marché américain que par l’intermédiaire de petites ventes, mais tout au long de la décennie, les ventes de velours et de velours côtelé de Chinatex aux États-Unis augmentent.
La révolution la plus discrète des années 1970
Les importations de velours en provenance de tous les pays deviennent finalement trop importantes pour que Crompton puisse les concurrencer. En octobre 1984, l’entreprise dépose le bilan. Son président, William G. Lord II, accuse la Chine de cette faillite malgré la part relativement faible de Pékin dans le marché américain. Le réquisitoire de Lord repose en fait sur des fondements plus culturels qu’économiques. Il ne se concentre pas sur le volume des exportations chinoises, mais sur l’évolution de la demande des consommateurs que la Chine a selon lui précipitée. La Chine « a changé l’image d’un vêtement de velours », affirme Lord. Le velours chinois a fait baisser le prix du tissu, et celui-ci est passé « d’un produit de luxe à un produit de base… Nous ne nous en sommes jamais complètement remis » 12. Selon son analyse, les importations chinoises à bas prix auraient érodé le cachet luxueux du velours. La Chine aurait rendu le velours accessible aux consommateurs ordinaires, ce qui aurait délayé les désirs de distinction sociale associés aux costumes en velours. Pourquoi payer plus cher pour un costume Crompton alors que tout le monde peut acheter le même ailleurs ?
Contrairement aux importateurs américains des années 1970 qui saluent la qualité des produits fabriqués en Chine et qui associent souvent la Chine au luxe, Lord exprime quelque chose de nouveau au milieu des années 1980 : les faibles coûts chinois ont modifié la perception générale du marché du velours.
Les difficultés de Crompton ont, bien sûr, des causes plus profondes que cela. Richmond et Lord concentrent tous deux leur colère et leurs inquiétudes sur les produits fabriqués à l’étranger, mais ils ne mentionnent pas les grandes entreprises américaines comme Oxford Industries et Prestige qui contribuent à l’augmentation des importations en poursuivant leurs propres activités de fabrication à l’étranger. Les commentaires de Lord sur la responsabilité de la Chine dans l’érosion du luxe révèlent de fait qu’au milieu des années 1980, l’idée que les importations chinoises seraient le symbole de produits bon marché — et constitueraient même une menace — est déjà présente. Or c’est la perception opposée qui prédomine dans les années 1970. Pendant les premières années d’ouverture commerciale, la Chine est associée à la qualité et au luxe. Mais à mesure que la capacité de production de la Chine se développe, grâce à des accords tels que ceux conclus par Oxford Industries et Prestige, les représentations culturelles des produits chinois commencent à changer elles aussi.
La faillite de Crompton en dit beaucoup plus sur les évolutions de l’industrie textile américaine que sur la Chine en tant que telle. Lorsque la RPC commence à vendre ses petites quantités de velours de coton sur le marché américain en 1971, Crompton est déjà en difficulté. Lord peut attribuer les malheurs de son entreprise à l’entrée de la Chine sur le marché américain, mais il se trompe de cible. L’externalisation de la production entreprise par les entreprises textiles américaines a causé bien plus de tort à Crompton que la Chine. La fermeture de l’usine et les accords signés par Oxford Industries et Prestige révèle à quel point les entreprises et les hommes d’affaires américains ont joué un rôle crucial dans l’industrialisation de la Chine et la désindustrialisation des États-Unis. Les changements survenus dans l’industrie manufacturière américaine ont donné à Chinatex l’occasion d’adapter ses besoins en matière de développement.
En célébrant le virage de la Chine vers l’importation de technologies, les entreprises américaines reproduisent la vision archaïque des « 400 millions de clients ». Parallèlement, la Chine utilise les technologies qu’elle a acquises pour rejoindre le système capitaliste en s’appuyant sur une industrie manufacturière orientée vers l’exportation. De manière totalement imprévue, l’émergence d’un marché chinois de 800 millions de travailleurs a été la révolution la plus discrète des années 1970. Les dirigeants politiques et les chefs d’entreprise américains n’étaient pas ignorants des implications que le développement de la Chine aurait en matière d’exportation. Mais la diplomatie et la politique américaine ont alors donné la priorité à la géopolitique plutôt qu’aux besoins des travailleurs américains — sans penser à qui profiterait la délocalisation de la main-d’œuvre.
Sources
- Normalisation et accord commercial : « China : Is the Sleeping Giant Waking Up ? », Daily News Record, dossier Textiles General Information, boîte 80, RUCBC, Bibliothèque Ford, 12 avril 1977.
- Lettre de Gordon A. Webster à Eric Kalkhurst, dossier Du Pont, boîte 214, RUCBC, bibliothèque Ford, 12 août 1977.
- Sur cette dynamique, voir en particulier Jefferson Cowie, Capital Moves : RCA’s Seventy-Year Quest for Cheap Labor, Cornell University Press, Ithaca, NY, 1999.
- Frederick C. Teiwes et Warren Sun, « China’s New Economic Policy under Hua Guofeng : Party Consensus and Party Myths », China Journal, n° 66, p.8-9, juillet 2011.
- Pete Millwood, « An ‘Exceedingly Delicate Undertaking’ : Sino-American Science Diplomacy, 1966-78 », Journal of Contemporary History, vol. 56, n°1, p. 181-183, 2021.
- « China : Over 900M Customers », The Economist, 14 octobre 1978 ; Bob Aaron, « China : A Seller’s Market », Nation’s Business, avril 1980, p. 24-38.
- Kenneth Pomeranz, The Great Divergence : China, Europe, and the Making of the Modern World Economy, Princeton University Press, (Princeton, NJ, 2000. Voir également Loren Brandt, Debin Ma et Thomas G. Rawski, « From Divergence to Convergence : Reevaluating the History behind China’s Economic Boom », Journal of Economic Literature 52, n°1, p. 45-123, 2014.
- John Kamm, « Canton 44 Beyond Expectations », China Business Review, novembre-décembre 1978, p. 26-27.
- Cité dans Timothy J. Minchin, « The Crompton Closing : Imports and the Decline of America’s Oldest Textile Company », Journal of American Studies vol.47, n°1, p.243, 2013.
- « Crompton est le velours côtelé, Crompton est le velours de soie », lit-on sur ses publicités Timothy J. Minchin, « The Crompton Closing », p. 236. Malgré son importance pour l’histoire du textile et de la fabrication aux États-Unis, la faillite de Crompton avait été largement négligée avant l’article de Minchin.
- John Roberts, « The Textile Industry », dans Doing Business with China : American Trade Opportunities in the 1970s, éd. William W. Whitson, Praeger, New York, p. 350, 1974.
- Cité dans Timothy J. Minchin, « The Crompton Closing », p. 244.