• La Russie occupe actuellement, et depuis mai 2021, la présidence tournante du Conseil de l’Arctique, région pour laquelle elle a un intérêt tout particulier du fait de la richesse de ses ressources mais aussi à cause du trait de côte russe, qui représente 53 % du littoral de l’océan Arctique.
  • La Russie bloque toujours l’accès au statut d’Observateur au Conseil de l’Arctique pour l’Union, dans le contexte de la crise ukrainienne et des sanctions européennes, malgré le soutien de la Norvège, de la Finlande et de la Suède.
  • Alors que l’Arctique est très riche en ressources, la stratégie européenne inclut notamment l’arrêt des nouvelles extractions de ses ressources naturelles, et la mise en conformité avec l’Accord de Paris sur ce point.
  • Cette visite arrive dans un contexte de tensions entre la Russie et les pays occidentaux, où Poutine continue notamment de dénoncer l’extension de l’OTAN à l’Est. Le 18 octobre, après le retrait par l’Organisation de l’accréditation de huit envoyés russes accusés d’espionnage, la Russie a suspendu la mission de l’OTAN à Moscou et sa propre mission de représentation auprès de l’alliance.
       
  • Vladimir Poutine ne se rendra ni au G20 de la fin de la semaine, ni à la COP26 de la semaine prochaine qui se déroule à Glasgow. Le Kremlin a néanmoins affirmé que la lutte contre le réchauffement climatique était “une des plus grandes priorités de notre politique étrangère” et que la Russie visait la neutralité carbone d’ici 2060.