Spectaculaire, brutal, chaotique : le projet civilisationnel de Donald Trump semble se déployer de manière inarrêtable.
Le 20 juillet, cela fera six mois qu’il est à la Maison-Blanche. Face au vertige des nombreux bouleversements enclenchés à Washington, comment faire un inventaire ?
Pour dresser le bilan provisoire d’une présidence qui veut changer le cours de l’histoire en transformant la vieille république américaine en empire, nous publions cette semaine notre première série d’été pour essayer de comprendre — au-delà des sources — ce qu’a mis en acte concrètement Donald Trump pendant six mois.
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Le 11 juin 2025, lorsque Donald Trump s’est rendu au Kennedy Center for the Performing Arts, à Washington, pour assister à une représentation du spectacle Les Misérables, les quelques acclamations ont été couvertes par des huées et des sifflets. Les drag queens ont ensuite envahi les travées pour protester contre l’hostilité du président à l’égard des formes libres d’expression culturelle.
Le président des États-Unis est resté impassible.
Il était venu proclamer sa victoire dans sa lutte contre la liberté d’expression dans l’art, la littérature et la musique et affirmer son rejet de toute forme d’expérimentation culturelle livre — et en particulier la « DEI » (diversité, équité et inclusion) — dans toutes les institutions américaines. Pour Trump, les musées et les bibliothèques, les théâtres et les salles de concert ont rejeté les vraies valeurs américaines que sont le patriarcat et le pouvoir.
Toutes choses égales par ailleurs, ce combat systématique contre la culture rappelle les tactiques et les programmes mis en place par Joseph Staline, qui tenta d’imposer de force de nouvelles valeurs aux habitants de l’URSS dans les années 1930 et 1940.
De Staline à Trump : la critique artistique comme mode de gouvernement
Staline insistait pour que la musique, la littérature et l’architecture soient conformes aux normes idéologiques et aux politiques socialistes.
C’est à cette fin qu’il ordonna par exemple la création de l’Union des écrivains.
Créée en 1934 pour « reconstruire l’âme humaine » en accord avec les diktats du parti, elle conférait un statut et des privilèges aux écrivains officiellement approuvés dont les œuvres reflétaient des récits simples et manichéens des victoires du Parti et du triomphe du prolétariat sur les « forces antagonistes » 1. Les écrivains attaquaient les « ennemis de classe » à travers des clichés approuvés 2. Très vite, les cinéastes, les acteurs, les artistes, les architectes et les compositeurs furent contraints de former leurs propres syndicats afin de garantir leur conformité avec le « réalisme socialiste ».
En parallèle, Staline persécuta les écrivains, les artistes et les compositeurs dont les messages n’étaient pas « corrects ». Sergueï Essénine, Vladimir Maïakovski, Ossip Mandelstam, Isaak Babel et Marina Tsvetaïeva sont exécutés ou se suicident plutôt que d’être arrêtés et torturés. Il s’en prend à la poétesse Anna Akhmatova, dont le « Requiem » 3 commémorait les victimes des purges ; il se tourne contre le satiriste Mikhaïl Zoshtchenko, qui avait brillamment dénoncé la corruption soviétique et été contraint de participer à un recueil littéraire glorifiant le canal de la mer Baltique à la mer Blanche de Staline 4 — dont la construction au début des années 1930 a causé la mort de 70 000 prisonniers. Zoshtchenko et Akhmatova furent expulsés de l’Union des écrivains en 1946.
Staline avait aussi politisé la musique.
Après une représentation de l’opéra Lady Macbeth du district de Mtsensk de Dmitri Chostakovitch en janvier 1936, il fit paraître deux jours plus tard dans la Pravda sa critique acerbe 5, qui dénonçait l’œuvre comme « un fouillis plutôt que de la musique », la qualifiant de « bourgeoise » et « vulgaire ».
Le combat systématique de Trump contre la culture rappelle les tactiques et les programmes mis en place par Joseph Staline.
Paul Josephson
Cette critique contenait une menace à peine voilée à l’encontre du compositeur en pleine période de Grande Terreur : composer selon les normes esthétiques de l’État ou périr au goulag. En Russie, la musique toujours a son importance : l’une des premières mesures prises par Vladimir Poutine après son accession à la présidence a été de réhabiliter l’hymne national soviétique en Russie 6.
Trump a lui aussi décidé de s’en prendre aux compositeurs et aux musiciens qui rejettent ses messages et lui font affront.
Son réseau TruthSocial, avec ses attaques incessantes contre ses ennemis présumés, pourrait être qualifié de porte-voix d’un « syndicat des écrivains MAGA ».
La star du rock Bruce Springsteen, icône nationale aux États-Unis, a ouvertement critiqué Trump pour son « administration corrompue, incompétente et traîtresse ». Il a appelé les Américains à « élever leur voix contre l’autoritarisme et à faire résonner la liberté » 7. Trump a utilisé TruthSocial pour ordonner aux artistes comme Springsteen de connaître leur place dans le monde MAGA 8.
Comme dans un éditorial de la Pravda, Trump écrit sur TruthSocial : « [Springsteen] est très surestimé… ce n’est pas un type talentueux, juste un CRÉTIN arrogant et odieux. » Sur la chanteuse à succès Taylor Swift, qui avait affiché son soutien à Harris en 2024, il écrit : « Quelqu’un a-t-il remarqué que depuis que j’ai dit « JE DÉTESTE TAYLOR SWIFT », elle n’est plus HOT ? » 9.
Les musées au service du programme de Trump
Trump a ordonné aux musées fédéraux de réécrire leurs programmes et leurs expositions afin d’abandonner les politiques d’inclusion et de diversité.
À Washington, il a ainsi cherché à prendre le contrôle de la Smithsonian Institution.
Fondée en 1846, la Smithsonian, qui supervise 21 musées et le zoo fédéral, fonctionne indépendamment du pouvoir exécutif et promeut l’excellence dans les domaines scientifique et culturel — c’est cette excellence qui explique ses 30 millions de visiteurs annuels.
Mais pour Trump, l’excellence n’est pas un critère.
Il s’attaque aux expositions « partisanes » qui, selon lui, traitent des inégalités raciales et de genre. Outrepassant ses pouvoirs, il a licencié Kim Sajet, la directrice de la National Portrait Gallery 10, apparemment pour ne pas avoir exposé les portraits d’hommes blancs ayant longtemps souffert. Trump a déclaré que Sajet était « une personne très partisane et une fervente partisane de la DEI, ce qui est totalement inapproprié pour son poste ». Un porte-parole de la Maison Blanche précise : « Dès le premier jour, le président Trump a clairement indiqué qu’il n’y avait pas de place pour une idéologie anti-américaine dangereuse dans notre gouvernement et nos institutions » 11.
Trump préfère que des portraits de lui-même soient accrochés à la Maison Blanche, notamment un tableau inspiré de sa photo d’identité judiciaire — le fameux mugshot — et un autre d’Andrew Jackson, le septième président esclavagiste dont la « Piste des larmes » a entraîné la mort de milliers d’Amérindiens.
Donald Trump a même trouvé le moyen de politiser le Musée de l’Holocauste.
Paul Josephson
Mais le président américain va plus loin que des nominations ou des licenciements hostiles. Le 27 mars, il a publié un executive order intitulé « Restaurer la vérité et la raison dans l’histoire américaine » 12 visant à « éliminer l’idéologie inappropriée, source de division ou anti-américaine » des musées du Smithsonian et du zoo national. Ce décret garantira le remplacement du « récit déformé » du Smithsonian par des « faits objectifs », présentera les « principes fondateurs » des États-Unis sous un jour favorable et supprimera toute mention de l’histoire LGBTQ des discussions.
Trump a même trouvé le moyen de politiser le Musée de l’Holocauste 13 en purgeant son conseil d’administration pour nommer des partisans sans aucune formation sur l’histoire de la Shoah et en insistant pour que la mission du musée s’étende au « soutien indéfectible » à Israël — dans une instrumentalisation patente de la peur de l’antisémitisme pour soutenir son programme politique.
En URSS, les musées avaient explicitement plusieurs fonctions : contribuer à la conscience intellectuelle et politique des masses, communiquer des messages socialistes et montrer les liens avec l’art et la culture du passé bourgeois russe. Le Kremlin avait purgé l’histoire de tout ce qui aurait pu le gêner : pas de musées sur la Grande Terreur ou la famine meurtrière en Ukraine ; les femmes et les minorités ethniques étaient largement ignorées.
Si, sous Gorbatchev, les expositions muséales deviennent brièvement plus réalistes, elles sont repolitisées sous Poutine pour véhiculer un message similaire à celui de Trump, selon lequel l’État est tout-puissant. Les expositions doivent se concentrer sur les élites, les généraux et les oligarques qui font l’histoire. Poutine a récemment ordonné à tous les musées nationaux de lancer des expositions pour présenter sous un jour favorable l’invasion de l’Ukraine, en utilisant les éléments du Kremlin 14.
Dans un geste qui relève tout autant de la réécriture, les responsables de l’administration Trump ont ordonné à tous les parcs nationaux d’afficher des panneaux demandant aux visiteurs de signaler toute information négative sur le site ou son histoire 15. Cette consigne concerne les 400 sites relevant du Bureau de gestion des terres — le Service des forêts, le Service de la pêche et de la faune sauvage et le Service des parcs nationaux.
De tels panneaux sont notamment apparus au Manzanar National Historic Site, un camp d’internement où plus de 10 000 Américains d’origine japonaise et immigrants japonais furent emprisonnés dans des conditions atroces en raison de leurs origines asiatiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Des QR Code géants invitent désormais les visiteurs à signaler toute remarque négative sur « les Américains d’hier ou d’aujourd’hui » et « qui ne met pas en valeur la beauté, la grandeur et la richesse des paysages et autres caractéristiques naturelles ». C’est l’une des mises en pratique concrètes de l’executive ordre de mars dernier, qui encourage dans les faits une réécriture raciste de l’histoire.
Le Service des parcs nationaux a ainsi supprimé une page web sur le chemin de fer clandestin qui reliait le Sud au Nord du temps de l’esclavage pour retirer la figure de l’abolitionniste Harriet Tubman de la tête de la page. Tubman a été remplacée par un collage de timbres commémoratifs du chemin de fer clandestin, émis par le service postal américain, mettant en avant la « coopération entre Noirs et Blancs ». Après un tollé général, la page a finalement été rétablie.
La recherche de la mauvaise « idéologie » se poursuit partout. Il n’y a guère qu’au zoo que, pour des raisons évidentes, elle n’a pas encore entraîné des bouleversements.
Trump, un président qui ne lit pas, s’efforce depuis six mois de prendre le contrôle des bibliothèques américaines.
Paul Josephson
Fini de lire
Les États-Unis ont longtemps servi de référence mondiale pour le système de bibliothèques publiques — y compris pour l’Union soviétique. Benjamin Franklin a fondé la première bibliothèque de prêt aux États-Unis dans les années 1730 et Andrew Carnegie en finança près de 1 700 bibliothèques au début du XXe siècle.
Comme celles de Franklin et de Carnegie, les bibliothèques soviétiques répondaient à la volonté du gouvernement d’éduquer les paysans et les ouvriers analphabètes. Des bibliothèques virent le jour dans tous les petits villages et toutes les petites villes, et tous les citoyens étaient encouragés à se procurer une carte de lecteurs. Bien sûr, les Soviétiques contrôlaient soigneusement les collections. Ils mettaient l’accent sur l’histoire glorieuse du Parti communiste et les œuvres de Marx, Lénine et Staline. Seules les personnes jugées fiables étaient autorisées à consulter les ouvrages des collections spéciales et fermées.
Trump n’a jamais été un défenseur des bibliothèques ou des universités.
Sa Trump Foundation a été fermée pour absence de contributions philanthropiques, et sa soi-disant « université » — une entreprise de formation accusée d’arnaque — a été non seulement fermée mais condamnée à une amende de 25 millions de dollars.
Contrairement à Lénine et Staline — qui possédaient chacun une imposante bibliothèque personnelle — rien n’indique que Trump apprécie la fréquentation des livres, à l’exception de ceux qui ont été écrits pour lui par des plumes. Il reçoit quotidiennement des rapports des services de renseignement sans les lire 16. Il prétend avoir dévoré la Bible mais ne peut citer aucun passage ni aucun verset. Il a qualifié l’eucharistie de « petit biscuit » 17. Il possède un exemplaire du Mein Kampf d’Hitler et apprécie le théâtre politique nazi 18 — qualifiant ses adversaires politiques de « vermine » et affirmant que les immigrants illégaux « empoisonnent le sang de notre pays ».
Pourtant, Trump, un président qui ne lit pas, s’efforce depuis six mois de prendre le contrôle des bibliothèques américaines.
Il a licencié non seulement des militaires noirs et des femmes, mais aussi la première femme et la première Afro-Américaine à occuper le poste de directrice de la Bibliothèque du Congrès américain, Carla Hayden. Cette universitaire compétente avait été confirmée dans ses fonctions en 2016 par le Sénat. Elle a été contrainte de démissionner parce que la Maison Blanche a fait droit à l’accusation absurde de l’American Accountability Foundation (AAF) selon laquelle Hayden « faisait la promotion de livres pour enfants au contenu radical » et autorisait « la littérature des opposants au président » 19. L’AAF considère les fonctionnaires compétents comme Hayden comme des « bureaucrates subversifs et gauchistes ».
Les affirmations selon lesquelles Hayden aurait « mis des livres inappropriés dans la bibliothèque pour enfants » ou soutenu un programme « DEI » sont mensongères.
La Bibliothèque du Congrès est une bibliothèque de recherche, et les livres ne peuvent être consultés sur place que par des membres du public âgés de plus de 16 ans. Une raison plus plausible pour cette attaque contre l’autonomie de la bibliothèque est l’hypothèse crédible selon laquelle l’administration Trump aurait l’intention d’accéder aux données produites pour les membres du Congrès « qui pourraient être utilisées pour manipuler le Congrès » 20.
Trump, un président qui ne lit pas, s’efforce depuis six mois de prendre le contrôle des bibliothèques.
Paul Josephson
Le Bolchoï Kennedy Center
L’administration Trump a également décidé de s’attaquer aux arts du spectacle — là encore par un procédé éprouvé : les communistes avaient bolchévisé le théâtre Bolchoï en 1919 pour que le ballet puisse servir l’État et endoctriner les travailleurs.
En 1927, des danseurs ont interprété « Le Pavot rouge » 21, le premier ballet communiste, un conte naïf où de nobles marins soviétiques viennent en aide à des dockers chinois opprimés, victimes d’une exploitation brutale. Staline assurait le respect de cet agenda culturel par un contrôle strict de la programmation théâtrale. Il imposait aux compositeurs de produire des œuvres glorifiant les idéaux socialistes 22, interdisant toute musique qui semblait influencée par les styles occidentaux.
Des compositeurs majeurs comme Sergueï Prokofiev et Dmitri Chostakovitch ont parfois été réduits au silence. Plus tard, de nombreux artistes ont préféré émigrer ou faire défection plutôt que de se soumettre à l’autoritarisme culturel : les danseurs Mikhaïl Barychnikov et Rudolf Noureev, le réalisateur Andreï Tarkovski ou le violoncelliste Mstislav Rostropovitch. En son temps, Staline envoya des danseuses et des danseurs au goulag 23.
C’est dans une optique similaire que Trump a décidé de « MAGA-iser » le Kennedy Center for the Arts, une institution artistique non partisane, en purgeant sa direction.
L’objectif affiché est toujours le même : garantir des programmes artistiques qui évitent les thèmes liés à la « DEI ».
Le Kennedy Center a ouvert ses portes en 1971 et présenté avec succès des spectacles de jazz, de folk, de musique classique et de music hall. Il accueille deux millions de personnes par an et seul un cinquième de son budget provient de fonds fédéraux. Mais Trump insiste sur le fait que son esthétique et son idéologie seraient totalement mauvaises 24.
Trump s’est nommé lui-même président du conseil d’administration du Kennedy Center avec ses mots : « Nous annoncerons bientôt la composition d’un nouveau conseil, avec un président exceptionnel, DONALD J. TRUMP ! » 25.

Mstislav Rostropovich a été directeur artistique du centre de 1977 à 1994 ; émigré d’URSS, il comprenait l’importance cruciale de la liberté culturelle.
Depuis Donald Trump a mis la main sur le Kennedy Center, les ventes de billets se sont effondrées 26.
Depuis six mois, des artistes, des musiciens, des réalisateurs et d’autres personnalités du monde de la culture démissionnent de leurs fonctions plutôt que de se plier aux ordres trumpistes.
Paul Josephson
Bâtir des murs culturels
L’administration Trump rejette les échanges culturels comme étant contraires au mode de vie américain, insistant sur le fait que les États-Unis n’auraient rien à apprendre des autres.
Là encore, le parallèle est saisissant. Cette fermeture caractérisait précisément l’approche soviétique : ériger des murs culturels autour de l’URSS, protéger les travailleurs impressionnables influençables de la « pensée bourgeoise » et empêcher le vol des secrets soviétiques. En poursuivant cette politique d’isolement, Staline a assuré à l’Union soviétique des décennies de retard dans les découvertes scientifiques et a paralysé l’innovation économique.
Trump s’en est pris aux échanges culturels en commençant par le prestigieux programme Fulbright, fondé en 1946 dans le but d’améliorer les relations interculturelles et les compétences entre les citoyens américains et ceux d’autres pays. La Maison-Blanche a ainsi donné pour instruction aux fonctionnaires du département d’État américain de réduire considérablement le nombre d’échanges du Programme Fulbright, qui compte parmi ses anciens boursiers plusieurs prix Nobel 27.
En réaction, les membres du conseil d’administration du Programme ont démissionné début juin pour protester contre le rejet de plusieurs bourses par les dirigeants culturels proches du mouvement MAGA, notamment dans les domaines de la biologie, de l’architecture, des sciences agricoles et animales, de la médecine, de la musique et de l’histoire. Le département d’État a outrepassé un processus de sélection long et rigoureux visant à choisir les meilleurs candidats pour l’échange en privilégiant les « intérêts nationaux et à l’intégrité [académique] » des États-Unis.
Depuis six mois, des artistes, des musiciens, des réalisateurs et d’autres personnalités du monde de la culture démissionnent de leurs fonctions plutôt que de se plier aux ordres trumpistes. Jusqu’à présent, les tribunaux ont tenu tête à l’administration, mais les leçons tirées du passé soviétique et de la Russie actuelle en matière d’autoritarisme sont assez claires : face à Trump, la bataille pour protéger la liberté intellectuelle sera longue et coûteuse pour la nation américaine.
Sources
- Carol Any, The Soviet Writers’ Union and Its Leaders, octobre 2020.
- Jeffrey Meyers, « The slaughter of the innocents : writers under Stalin », The Article, 16 janvier 2022.
- Anna Akhmatova, Requiem, 1935-1940.
- Collectif d’auteurs, Belomor, mars 1934 (trad. anglo-saxonne 1935).
- Isabella Steppan, « Muddle instead of music : Stalin and Lady Macbeth of the Mtsensk District », Bachtrack, 5 septembre 2017.
- « Vladimir Poutine : la restauration de la Russie “soviétique” », BBC Ukraine, édition du 30 mars 2014.
- Pete Chianca, « Transcript : Here’s what Bruce Springsteen had to say about Trump in Manchester, UK », Blogness – Bruce Springsteen, 14 mai 2025.
- Ben Beaumont‑Thomas, « ‘This dried out prune of a rocker’ : Donald Trump attacks Bruce Springsteen after musician’s fiery speeches », The Guardian, 16 mai 2025.
- Conor Murray, « Trump revives Taylor Swift feud and calls Bruce Springsteen highly overrated », Forbes, 16 mai 2025.
- Robin Pogrebin, Graham Bowley et Zachary Small, « In Challenge to Trump, Smithsonian Says It Controls Personnel Decisions », The New York Times, 9 juin 2025.
- Robin Pogrebin et Graham Bowley, « Smithsonian Museum Director Trump Said He Fired Decides to Step Down », The New York Times, 14 juin 2025.
- « Restoring Truth and Sanity to American History », The White House, 27 mars 2025.
- « Trump Fires Biden Appointees, Including Doug Emhoff, From Holocaust Museum », The New York Times, 29 avril 2025.
- Mikhaïl Dorofeev, « Vladimir Poutine a chargé de créer des musées dédiés aux événements de l’opération militaire spéciale », History Russia, 28 avril 2023.
- Shannon Ogden, « Interior Secretary orders signs to flag negative depictions of U.S. history at national parks », Denver7, 23 mai 2025.
- Amy Mackinnon, « Trump has sat for only 12 ‘daily’ intelligence briefings since taking office », Politico, 9 mai 2025.
- Eugene Scott, « Trump believes in God, but hasn’t sought forgiveness », CNN, 18 juillet 2015.
- Jonathan Karl, « Donald Trump’s history with Adolf Hitler and his Nazi writings », ABC News, 21 décembre 2023.
- Ramon Antonio Vargas, « Fired US librarian of Congress details callous dismissal in new interview », The Guardian, 7 juin 2025.
- Nikki McCann Ramirez, Asawin Suebsaeng et Andrew Perez, « Trump Is Trying to Take Control of Congress Through Its Library », Rolling Stone, 13 mai 2025.
- Eveline Chao, « The ballet that caused an international row », BBC Culture, 28 juin 2017.
- Glenn L. Swygart, « Stalin restricts Soviet composers », EBSCO Research Starters, 2023.
- Lucía de la Torre, « Dancing for Stalin : the harrowing story of a ballerina who survived the gulag », New East Digital Archive, 1 octobre 2021.
- Darlene Superville et Chris Megerian, « Trump mocked at Kennedy Center opening : « Someone explain the plot to him » », PennLive, 18 juin 2025.
- Shawn McCreesh, Maggie Haberman et Javier C. Hernández, « Trump Says He Will Dismiss Kennedy Center Board Members and Install Himself as Chair », The New York Times, 7 février 2025.
- Marina Dunbar, « Kennedy Center sees ticket sales fall dramatically amid Trump intervention », The Guardian, édition du 3 juin 2025.
- Edward Wong, « Fulbright Board Resigns After Accusing Trump Aides of Political Interference », The New York Times, édition du 11 juin 2025.