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La France vient de vivre l’un des épisodes électoraux les plus dramatiques depuis l’avènement de la Vème république. On annonçait, à la fin du premier tour, la majorité relative ou absolue pour l’extrême droite au Parlement. Et voici qu’au second tour, suite à la mobilisation de la gauche, et surtout à sa discipline dans les désistements républicains, c’est elle qui arrive en tête ! Le Front populaire, cela rappelle la mobilisation du peuple contre l’extrême droite, l’occupation des usines, les grandes manifestations place de la République, les pétitions d’intellectuels…

Et puis, à partir du 7 juillet au soir, rien. 

Presque rien : du bruissement à la surface. Des réunions d’états-majors, des arguties, des candidatures « brûlées », des « peones » et d’autres apparatchiks qui se haussent du col, quelques articles longs et ennuyeux dans la presse quotidienne sur les négociations de couloir ou les états d’âme du Président mais rien dans la rue, et pas grand-chose dans les têtes. Rien n’a eu lieu. Rien n’a vraiment changé : la même présidente à l’Assemblée, le même Premier ministre. Personne n’est descendu Place de la République, hormis quelques fêtards de service. Les quartiers n’ont pas bougé. Le chambardement du Grand soir et la guerre civile à venir sont renvoyés aux effets de style de la littérature houellebecquienne. Du souvenir du grand Front Populaire de 1936, il ne reste qu’un grand désir de congés — payés ou non.

On pourrait s’indigner que la classe politique de gauche ne soit pas à la hauteur du peuple de gauche. Mais le peuple de gauche n’est apparemment pas à la hauteur de l’idée que l’on s’en fait. Face à la vacance du politique, il est en vacances, certes vacances moroses à l’aune des deux climats, le politique et le météorologique. Un mauvais rose et pas de rouge du tout, ni à l’horizon, ni même au front.

À partir du 7 juillet au soir, rien. Du souvenir du grand Front Populaire de 1936, il ne reste qu’un grand désir de congés — payés ou non.

Olivier Roy

C’est là qu’il faut tirer un enseignement : le peuple n’attendait rien de ces élections, hormis le barrage au Rassemblement national (RN). Ni à gauche, ni à l’extrême droite, le peuple ne s’offusque de voir que ces élections historiques débouchent sur la même chose qu’avant, c’est-à-dire rien.

Le peuple de gauche a néanmoins le sentiment du devoir accompli  : il a empêché Jordan Bardella d’arriver à Matignon et le parti de Le Pen de prendre le pouvoir. Le reste il s’en fiche, ou plutôt : il n’y croit plus. L’utopie, il y a longtemps qu’on a donné. En fait, on a juste voté contre le RN et pas pour un changement de politique. Encore moins de société. Cela explique sans doute largement le fait que la gauche, voire l’extrême gauche, ait voté sans états d’âme pour des républicains de droite, dont on sait pertinemment qu’ils ne tireront aucune leçon de cette affaire et qu’ils continueront à faire une politique de droite — d’une droite normale, banale, plate, avec beaucoup de grands mots et quelques coups de matraque, ici et là — ou plutôt là-bas qu’ici — autour des bassines et des banlieues.

Nous allons sans doute vivre un été vintage. La quatrième république est de retour. La Corrèze revient au centre de la vie politique. Comme on nous l’explique doctement, aujourd’hui la périphérie est au centre, et vice-versa. 

Pourquoi le RN n’a pas réussi à gagner 

Cela ne nous interdit pas de tenter de réfléchir un peu, dans ce moment étonnant, à cette étrange victoire.

En creusant ou en cherchant à faire preuve de lucidité on se rend bien compte que ce n’est que partie remise. Les problèmes, les structures et les enjeux n’ont pas bougé. Le premier point doit être de comprendre l’échec très relatif du RN ; le deuxième de discerner sur quoi pourraient bien se constituer des coalitions de gouvernement, c’est-à-dire sur quelles valeurs et quelle vision de la société.

J’étais électeur à Dreux quand le Front national y a fait sa percée en 1984. Quarante ans plus tard, la ville a massivement voté LFI au premier tour, puis a élu un député de la droite républicaine — laquelle tient d’ailleurs la mairie depuis 1995. Le RN y fait un score bien en-dessous de son score national.

Mais une chose n’a pas changé. Le RN de Jordan Bardella a mené sa campagne nationale, dans la dernière ligne droite, sur le même thème que le FN de 1984  : l’immigration. Et il a délibérément mis dans le même sac les descendants de la première génération d’immigrés du travail des années 1960 et 1970, avec l’afflux récent de réfugiés et de sans papiers. La préférence nationale et l’interdiction de certains postes aux binationaux visent clairement les descendants de la première immigration. Ce refus de prendre en compte l’enracinement dans la durée de ces deuxièmes et troisièmes générations a rendu la campagne non seulement ringarde, mais contre productive car elle a aussi mobilisé une partie de ces générations dont beaucoup se seraient abstenues ou auraient même pu voter pour un RN qui se serait concentré sur la sécurité et l’opposition à l’immigration récente. On néglige souvent, notamment à gauche, la demande de sécurité au cœur même des « quartiers difficiles ».

Surtout, dans son choix d’une approche « ethnique », voire racialiste, le RN a ignoré ce qui aurait pu faire le pont avec le reste de la droite — LR et camp présidentiel — mais aussi une partie de la gauche, celle du Printemps républicain : « l’islamisation » prétendue de la société. Ces derniers ont déplacé le rejet des anciens immigrés sur celui de l’islamisation supposée être portée par leurs descendants. En bref, on est passé des « immigrés » aux « musulmans ». Le conflit porte sur le voile, le hallal et la barbe — moins sur la carte d’identité. Or curieusement, en reprenant les vieux clichés du Front National de Jean-Marie Le Pen, évidemment toujours très présents dans le noyau dur de son électorat, le RN a manqué sa conversion « laïque » pourtant avancée par Marine Le Pen depuis sa campagne présidentielle de 2017  : dénoncer le « musulman » plutôt que l’immigré, ce qui permet de toucher un électorat plus large, voire plus métissé, et de trouver un terrain d’entente avec toute cette gauche passée de l’anti-cléricalisme à l’islamophobie.

Ce qui n’a pas permis au RN de transformer l’essai du premier tour, c’est son racisme ringard.

Olivier Roy

En ce sens le RN est revenu à ses vieux démons, incarnés par tous ses candidats fantômes que personne ne connaît localement mais qui ont multiplié les déclarations racistes, voire antisémites. Ce qui n’a pas permis au RN de transformer l’essai du premier tour, c’est ce racisme ringard. 

Car ce racisme brut de décoffrage ne fonctionne plus dans toute une partie de la population. Il n’explique d’ailleurs pas le vote du RN de Marine Le Pen : la France périphérique selon Guilluy, les gilets jaunes, le désert médical, la crise des transports publics, le coût de l’essence, l’écologie punitive, tout cela a aussi joué un rôle. Ce vote a une dimension sociale évidente : il traduit une protestation contre le déclassement, la recherche de sécurité et les difficultés croissantes de la vie quotidienne.

Cela a été dit cent fois mais il faut le rappeler : ce n’est pas là où il y a le plus d’immigrés que le vote RN est le plus fort. Certes, il faut tenir compte des disparités régionales : les tensions ouvertement raciales semblent plus présentes dans le sud-est que dans la région parisienne. Mais la France a changé depuis quarante ans et ce changement est curieusement absent des discours politiques, alors qu’il sous-tend bien des pratiques politiciennes — en particulier au niveau municipal. Comment dès lors concilier les sondages qui parlent d’une France plus tolérante et des élections qui semblent montrer le contraire1  ? 

Le changement auquel on n’arrive pas à donner de nom, c’est la montée et l’enracinement de classes moyennes d’origine musulmane qui a pour conséquence l’émergence de nouvelles élites. Quand on parle de « préférence nationale » et du rôle des immigrés dans le marché du travail, on pense aux métiers mal payés, comme dans la restauration : combien de restaurants fermeraient si on renvoyait les cuistots sénégalais et les plongeurs bangladeshis. Curieusement, on parle très peu des élites2.

La défaite du RN s’explique ainsi par une considération très pragmatique, plus qu’idéologique : si son programme était appliqué, l’hôpital de Dreux fermerait. Point. Et je me doute qu’il ne serait pas le seul. Si l’on renvoyait les médecins étrangers ou ceux ayant une double nationalité, le désert médical qui se propage en France se transformerait en Sahara. Et cela, les habitants de villes comme Dreux le savent et le vivent dans leur réalité quotidienne. De plus, dans les zones urbaines, la mixité sociale sur les lieux du travail mais aussi familiale à travers les mariages mixtes, fait partie de la vie. Le métissage n’est pas une simple métaphore que l’on évacuerait en parlant soit d’un « grand remplacement », soit de « séparatisme ». Il est une réalité vécue. Mais comme le montre Giovanni Orsina, le populiste oppose justement ce concret vécu contre l’abstrait d’une analyse plus approfondie de la société ; le populisme c’est la rébellion « du concret contre l’abstrait, du proche contre le lointain, du présent contre le futur, du monde vécu contre le monde pensé. »3

Le RN de Jordan Bardella a mené sa campagne nationale, dans la dernière ligne droite, sur le même thème que le FN de 1984  : l’immigration.

Olivier Roy

Or une partie de l’intelligentsia venue de la gauche — le Printemps républicain, le site Causeur, etc. — est passée à droite sur le double thème de l’ensauvagement et de l’islamisation. Le premier thème sert bien sûr à disqualifier les « quartiers », le second à jeter la suspicion sur les nouvelles élites  : naguère on parlait de la « salafisation » des quartiers, maintenant, dans une France qui redécouvre les petits-enfants du trotskisme, on évoque « l’entrisme frériste » dans les institutions et le monde du travail. Si le danger salafiste et les Frères existent bel et bien, leur évocation sert d’abord à masquer en les disqualifiant les mouvements sociaux qui travaillent la société française et qui sont bien plus autonomes qu’on ne le dit par rapport à la religion. Pour le pire — le trafic de drogue — ou le meilleur — l’intériorisation de la laïcité.

Malheureusement, alors même qu’elles se donnent pour tâche de débusquer les préjugés, les sciences sociales restent souvent prisonnières du préjugé religieux. L’une des raisons de ce blocage est la demande publique concernant la recherche. Depuis le 11 septembre 2001, le financement de la recherche tourne largement autour de la question du rapport entre islam et violence. Pour trouver un financement, le jeune chercheur a souvent le choix entre le fromage — la radicalisation — et le dessert — la déradicalisation. L’ « islamologie » est vue comme la clef de la compréhension des phénomènes sociaux. Si elle a bien sûr un rôle à jouer, on voit aujourd’hui les dégâts de la « sur-islamisation » de la recherche, parallèle en fait à celle du discours politique. Il a fallu les longs procès pour terrorisme des années 20020-2023 — dont celui dit du V13, c’est-à-dire le procès du Bataclan — pour comprendre que « l’incubation salafiste » n’était pas la clef du djihad. 

S’il existe d’excellents travaux sur les formes de religiosité propres aux classes moyennes d’origine musulmane4, il y a en France, comme le notait Olivier Hanne, une intolérance à toute forme de religiosité conservatrice visible — et pas seulement envers les musulmans5. À cela s’ajoute un manque d’intérêt envers ceux des musulmans d’origine pour qui la question religieuse est secondaire voire indifférente, mais qui ne voient pas pourquoi ils ou elles devraient rejoindre la cohorte des bons « ex » qui en rajoutent sur la dénonciation de l’Islam. L’indifférence religieuse est à cet égard plus répandue qu’on ne le croit. On parleainsi d’un vote « musulman » pour la France Insoumise (LFI) mais, si la religion était au centre de l’auto-identification d’un grand nombre de musulmans, pourquoi ne voit-on pas apparaître de parti musulman, sans même parler de parti « islamiste »  ? Si beaucoup de musulmans votent LFI, ce n’est pas parce que le parti de Jean-Luc Mélenchon en avant la défense de l’islam, c’est peut-être parce que LFI ne parle pas de religion — et par conséquent ne présente l’islam ni comme un problème ni comme une solution. Alors que, sur le plan local, les relations entre les partis — de la droite au PS — et les imams sont nourris, les relations entre LFI et les instances religieuses sont quasi inexistantes. Si bien qu’on pourrait penser que les Français d’origine musulmane qui votent LFI lui sont justement reconnaissants de ne pas parler religion mais seulement politique et questions sociales.

Le pivot de la laïcité 

Néanmoins, le rejet partiel du RN aux dernières élections ne doit pas cacher la permanence d’une coalition politique de fait en faveur d’une laïcité autoritaire qui viserait avant tout les musulmans — avec des retombées sur les autres religions  : plus grand contrôle des établissements d’enseignement privé et de l’enseignement à la maison. Mais la différence de traitement par l’État du lycée musulman Averroès à Lille et du lycée catholique Stanislas à Paris, à la suite suite d’une enquête sur le respect de la laïcité, montre bien qui est visé d’abord  : le contrat est refusé à Averroès et conservé pour Stanislas — pourtant profondément engagé dans la défense d’un catholicisme traditionaliste.

Pour légiférer sur la question religieuse, il y a un choix à faire entre trois politiques.

La première serait libérale  : privilégier la liberté religieuse — à l’instar de l’Allemagne ou de la Grande Bretagne. Mais cela est tout à fait contraire à la tradition politique française qui, du gallicanisme régalien de Louis XIV à la laïcité républicaine, privilégie au contraire l’homogénéité de la société — qu’elle soit catholique ou laïque — et le contrôle de l’État. En ce sens Emmanuel Todd n’a pas tort de parler d’un catholicisme zombie très français au sens où il ne devrait y avoir qu’une seule religion dominante — catholicisme ou laïcité — et que toute dissidence serait perçue comme une forme d’hérésie.

La deuxième solution — prônée par un Éric Zemmour ou une Marion Maréchal — serait de privilégier l’identité et la tradition chrétienne, et donc d’assumer une laïcité à deux vitesses, bienveillante envers le catholicisme et répressive envers l‘islam. Mais la déchristianisation accélérée de la société fait de cette solution un vœu pieux — voire très pieux.

La France a changé depuis quarante ans et ce changement est curieusement absent des discours politiques, alors qu’il sous-tend bien des pratiques politiciennes.

Olivier Roy

Enfin la dernière hypothèse est une laïcité autoritaire généralisée qui trouverait un soutien du RN à la droite du PS. C’est sans doute sur cette hypothèse qu’une cohabitation entre un RN majoritaire à l’Assemblée et le Président Emmanuel Macron aurait pu fonctionner, sous réserve que le RN retrouve l’orthodoxie financière — comme tout le monde l’a fait depuis un demi-siècle — en laissant au Président l’Europe et la politique étrangère. C’était le projet le plus cohérent pour le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella — il n’a pas réussi à se structurer pour répondre à cette demande.

Cette dernière hypothèse relève d’un attelage bizarre : les « valeurs de la République » ripolinées en traditions gauloises. Elle réconcilierait aussi deux traditions antagonistes : le gallicanisme d’ancien régime avec l’anti-cléricalisme républicain — les catholiques « tradis » d’aujourd’hui sont très remontés contre le Pape, rompant avec l’ultramontanisme de leurs ancêtres du XIXème siècle.

Le dilemme du RN : entre hédonisme sécuritaire et catholicisme conservateur  

La difficulté de constituer une majorité stable ne doit donc pas cacher les convergences sur les questions de société du RN à la droite du PS, en laissant LFI isolé.

Une chose est de plus en plus claire : le RN doit faire un choix. 

Il est traversé par deux courants. Le premier, incarné par Marion Maréchal, est fait de « catho-tradi »  ; ils sont peu nombreux parmi les militants et les électeurs, mais très soutenus par une clique de milliardaires en quête de salut fiscal et spirituel — dont Vincent Bolloré et Pierre-Édouard Stérin. Sachant qu’ils sont une petite minorité, ils capitalisent sur la formation des cadres et leur mise à disposition en faveur d’un appareil politique jusqu’ici surtout constitué d’amateurs et de dilettantes. 

La société a changé. La changer à nouveau demandera un effort bien plus conséquent que de créer des chaînes conservatrices.

Mais du contrôle de l’appareil à l’enracinement dans la société d’un catholicisme conservateur qui mettrait en tête de son programme l’interdiction de l’avortement et la défense de la famille traditionnelle, si possible blanche et féconde, il y a plus qu’un long travail de propagande. La société a changé. La changer à nouveau demandera un effort bien plus conséquent que de créer des chaînes conservatrices.

Le second courant, dominant parmi les électeurs RN, défend plutôt un droit de jouir : un mode de vie hédoniste menacé par le déclassement et la vie dure. Ils ont intériorisé la liberté sexuelle et les familles recomposées. Ils veulent rénover l’église de leur village pour en faire un lieu de rencontre, mais pas trop pour y célébrer la messe — ou alors sans eux. Ils aiment dans le Puy du Fou le spectacle, pas l’appel au sacrifice.

En Europe, les partis populistes qui mettent la priorité sur les normes chrétiennes perdent. C’est sans doute la raison pour laquelle le RN évite de sortir de son discours anti-migration — qui masque son incapacité de penser la question religieuse — tout en restant très mobilisateur.

La gauche n’a pas plus de succès sur ce plan là.

Le front républicain fera sens tant que le RN restera raciste ou s’il devient « catho-tradi » — ce qui demeure une hypothèse peu probable. Mais le Nouveau Front populaire n’est pas parvenu à constituer un « front des valeurs » qui le distinguerait du centre droit et de l’extrême droite car il n’arrive pas — et pas plus que les autres — à penser l’émergence d’une population musulmane qui demande tout simplement le droit à la liberté religieuse. Car c’est bien la question religieuse — et celle de cette liberté publique — qui reste le grand impensé de la culture politique française.

Sources
  1. « Les Français sont plus tolérants mais restent pétris de préjugés », Le Figaro, 30 mars 2017.
  2. Une exception  : Arnaud Lacherey, auteur de Les Territoires gagnés de la République, et Les Intégrés.
  3. « La vague populiste peut être décrite comme une rébellion du petit contre le grand, du concret contre l’abstrait, du proche contre le lointain, du présent contre le futur, du monde vécu contre le monde pensé » Voir : Giovanni Orsina, « Politique, technocratie et mondialisation à l’épreuve des guerres culturelles » in le Grand Continent, Fractures de la guerre étendue. De l’Ukraine au métavers, Gallimard 2023, p. 147.
  4. Voir les thèses de Margot Dazey et de Farida Belkacem.
  5. Olivier Hanne, « Accuser le conservatisme musulman de frérisme permet de ne pas traiter le fond du sujet », La croix, 23 mais 2023.