Cet article est extrait de la nouvelle livraison de la revue GREEN, dirigée par Pierre Charbonnier et consacrée à l’écologie de guerre. Le numéro est à retrouver ici.
Le 25 mars, alors que la guerre menée par la Russie en Ukraine s’intensifiait, le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi s’est rendu à New Delhi et a déclaré : « Si la Chine et l’Inde parlent d’une seule voix, le monde entier les écoutera. Si la Chine et l’Inde se donnent la main, le monde entier y prêtera attention. » En avril, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a effectué son premier voyage dans la capitale indienne, où elle a entamé plusieurs semaines de négociations sur un vaste programme allant de la défense à la production verte.
Le mois suivant, lors d’une tournée éclair de trois jours en Allemagne, au Danemark et en France, le Premier ministre Narendra Modi a obtenu des concessions que les responsables politiques indiens souhaitaient depuis plus de deux décennies. Sept chefs d’État européens ont accepté des investissements dans le domaine du climat, des transferts de technologie et des contrats d’armement, donnant ainsi la substance nécessaire à l’établissement d’un partenariat stratégique Union européenne-Inde jusque-là relativement peu développé.
À Berlin, le chancelier Olaf Scholz a annoncé un Partenariat vert de 10 milliards d’euros pour aider l’Inde à atteindre ses objectifs climatiques à l’horizon 2030 et à réaliser des transferts de technologie de pointe. À Copenhague, les pays nordiques ont signé des accords sur l’énergie éolienne et solaire, ainsi que des investissements dans le transport maritime et les villes vertes. À Paris, Emmanuel Macron a signé un accord 1 visant à investir dans l’’hydrogène vert, a donné un coup de pouce aux accords franco-indiens dans le domaine de l’aéronautique et de la construction navale, tandis qu’EDF a accéléré un partenariat en suspens depuis longtemps pour la construction de six réacteurs nucléaires (EPR-1650) 2 à Jaitapur. Ces accords font suite à l’important accord d’investissement de 42 milliards de dollars conclu entre l’Inde et le Japon pour des véhicules électriques, l’hydrogène vert et l’ammoniac, ainsi que pour la transition de l’industrie lourde.
Le calendrier de ces importantes concessions n’est pas un hasard. Modi négocie astucieusement un ordre mondial émergent dans lequel le divorce entre la Chine, la Russie et l’Occident offre une opportunité inédite pour conclure de nouveaux accords. Alors que le monde se divise en nouveaux blocs – qui ressemblent étrangement aux anciens blocs de la Guerre froide – l’ancienne grande stratégie indienne de non-alignement réapparaît 3. Et cette fois-ci, la montée en puissance de la Chine garantit que le nouveau bloc contre-hégémonique bénéficiera de ressources considérablement plus importantes que les anciennes puissances communistes.
Cette confédération renforcée s’étend au-delà du sous-continent. Les 30 dernières années de croissance de rattrapage de l’Inde ont été menées par la conduite des États-Unis. À l’instar d’autres nations en développement dont les intérêts sont indépendants de ceux de Washington, l’Inde s’inquiète des dessous contraignants de l’hégémonie américaine. Le Brésil et l’Indonésie, leaders dans l’orchestration des mouvements de non-alignement, profitent également de leur nouvelle force d’attraction. L’Europe ne devrait pas sous-estimer l’intérêt des élites postcoloniales à tracer une voie indépendante.
La divergence avec l’Occident est certaine. Mais les diplomates des pays en voie de développement sont prêts à faire des concessions pour éviter une confrontation coûteuse et risquée avec l’axe sino-russe. En d’autres termes, la réponse des pays en voie de développement à la question de l’Occident, « voulez-vous freiner le développement de la Chine avec nous ? » est probablement « oui ». Mais la réponse à la question « voulez-vous contenir la Chine et la Russie avec nous ? » est probablement « non ».
Au cours de la décennie qui a suivi les attentats du 11 septembre, le Trésor américain, l’Agence de sécurité nationale et le Département du commerce ont mis en place un panoptique pour surveiller les principaux réseaux de la mondialisation : la surveillance des finances par l’Office of Foreign Asset Control du Trésor et le système de paiement SWIFT ; la surveillance des informations par l’Internet de la Silicon Valley de Snowden 4 ; et la surveillance des chaînes d’approvisionnement via la liste de contrôle des exportations de technologies 5. Les principaux points de blocage 6se situaient et étaient utilisés par les États industrialisés du G7. Parallèlement, la volonté des États-Unis de renforcer le dollar 7 s’est intensifiée. Le signal envoyé aux pays en développement était clair : en cas de menace, les États-Unis sont résolus à contrôler étroitement les technologies qui sous-tendent leur croissance économique et leur supériorité militaire.
La maîtrise des technologies clefs par le G7 reste la source de son pouvoir militaire. Il l’a démontré par la mise en place de sanctions économiques 8 après l’invasion de l’Ukraine. Alors que les sanctions contre les avoirs de la banque centrale russe et la coupure de l’accès au réseau SWIFT annonçaient une guerre financière 9, un rideau de fer technologique est tombé, bloquant les exportations de haute technologie vers la Russie. Le G7 a ciblé l’approvisionnement en puces de silicium en provenance de Corée et de Taïwan afin d’immobiliser l’armée russe (les puces sont un élément clé du matériel militaire), tandis que les livraisons de composants essentiels pour l’aéronautique ont été suspendues afin d’immobiliser l’aviation.
Il n’est donc pas étonnant que les pays en voie de développement adoptent une position de non-alignement pour s’assurer 10 un accès à ces mêmes technologies clefs – avions de chasse, technologies vertes, puces, sous-marins, nucléaire, produits pharmaceutiques, 5G – qui pourraient alimenter leur croissance. La carte des pays qui sont restés neutres face aux sanctions contre la Russie n’est pas une protestation mais un acte qui répond à des exigences sécuritaires. Avant d’adhérer au nouveau régime financier, technologique et militaire de l’Occident, ils entendent obtenir un maximum de concessions. Menacer de quitter la table, comme tout négociateur le sait, est un instrument de puissance.
Des pays comme la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis refusent 11 de sacrifier leurs intérêts sécuritaires 12et de développement pour sanctionner la Russie. Plus important encore, ils pensent que leur pouvoir de négociation dans la nouvelle Guerre froide leur permettra d’obtenir de l’Occident des accords plus intéressants en matière de commerce, de technologie et d’armement. Ces pays représenteront les trois quarts de la population mondiale et 60 % de l’économie mondiale d’ici 2030. Ils aspirent à une domination régionale et pensent qu’une position non alignée sert mieux leurs intérêts nationaux. Ils parient également sur le fait que l’Occident tolérera qu’ils tardent à mettre en place des sanctions contre la Russie et s’abstiendra d’imposer des sanctions secondaires (sanctions pour avoir enfreint les sanctions) pour cette désobéissance.
Quel est l’objectif de leur politique de non-alignement ? Premièrement, alimenter leur croissance future par le transfert de nouvelles technologies. Deuxièmement, renforcer leur sécurité par le transfert de matériel militaire avancé. Troisièmement, renforcer leur pouvoir de négociation dans le cadre d’accords commerciaux avec une Europe dépendante des exportations et des États-Unis à la recherche d’alliés géoéconomiques 13 dans un bloc anti-Chine et anti-Russie. Quatrièmement, sécuriser les produits de base essentiels tels que les denrées alimentaires, l’énergie, les métaux et les engrais du nouveau bloc russo-chinois. Enfin, renforcer leur pouvoir de négociation dans la restructuration 14 de la dette envers les créanciers occidentaux et chinois au cours d’une crise mondiale de la dette en dollars qui menace leur souveraineté.
Le conglomérat indien Reliance Industries, détenu par Mukesh Ambani, le milliardaire le plus riche d’Asie et soutien de Modi, incarne la relation des pays en voie de développement avec le G7. Sa raffinerie de Jamnagar engrange actuellement des milliards en important du pétrole brut russe et en exportant des produits raffinés – diesel et essence – vers l’Occident. Ce même site a reçu des transferts de technologies vertes occidentales alors même qu’il contourne les sanctions à l’encontre de la Russie. Reliance Industries a investi plus de 60 milliards de dollars de son propre capital et 10 milliards de dollars dans des partenariats et des acquisitions pour fabriquer de l’hydrogène dans des électrolyseurs (avec une entreprise danoise), des plaquettes photovoltaïques (avec une entreprise allemande), des panneaux solaires (avec une entreprise norvégienne), une batterie à l’échelle du réseau (avec une entreprise américaine) et une batterie fer-phosphate (avec une entreprise néerlandaise).
La façon dont l’Inde gère ses partenariats étrangers pour prendre part aux chaînes d’approvisionnement vertes dépend fondamentalement de la position de Dubaï. Les Émirats arabes unis sont le nouveau Londres des capitaux russo-indiens-chinois-moyen-orientaux. Le président des Émirats arabes unis, Mohammad bin Zayed, a fait du royaume du Golfe une juridiction offshore du nouveau Far West pour tous les oligarques et les banques d’affaires qui craignent les sanctions occidentales. Les pays pétroliers et gaziers du Golfe devraient gagner 1,3 billion de dollars supplémentaires en exportations de pétrole au cours des quatre prochaines années. Dubaï offre une solution de contournement des sanctions, en utilisant des produits de base dont le prix est fixé en yuan, en roupies et en roubles, afin de contourner le dollar. Les fonds souverains du Golfe – Émirats arabes unis, Qatar, Arabie saoudite – visent à investir dans la transition énergétique en Eurasie. C’est l’ancien monde – la même route commerciale indienne-arabe-européenne du sucre, des épices et du coton utilisée pendant des siècles – qui revient en force.
Sous la présidence de Joko Widodo, l’Indonésie prend le contrôle de ses ressources minérales abondantes 15pour la transition énergétique, en encourageant les investissements dans les infrastructures de traitement afin de monter en puissance dans la chaîne de valeur et de modifier l’équilibre mondial du pouvoir économique. Si le rêve de devenir un « électro-État » est nouveau, les méthodes sont anciennes. L’Indonésie, l’un des membres fondateurs du mouvement des non-alignés, reproduit les méthodes de développement des tigres d’Asie de l’Est 16et les campagnes de nationalisation des pays de l’OPEP dans les années 1970. Devant les protestations de la Commission européenne à l’OMC, Jokowi a interdit les exportations de nickel, a obligé les entreprises internationales à raffiner et à traiter le minerai sur place et a cherché à transférer les technologies aux entreprises d’État.
L’Indonésie possède les plus grandes réserves de nickel au monde, contrôlées en majorité par la société minière publique MIND ID. Alors que l’Union européenne, le brésilien Vale et les américains Ford et Tesla cherchaient initialement à s’approvisionner en nickel non transformé dans le pays, l’Indonésie a insisté pour s’emparer d’une plus grande partie de la chaîne de valeur en créant un champion national de la production de véhicules électriques. L’Indonesia Battery Corporation, un producteur de batteries pour véhicules électriques nouvellement créé, a conclu des partenariats avec la société chinoise CATL et la société sud-coréenne LG afin d’obtenir la technologie critique nécessaire pour transformer le nickel des batteries.
Après que Jokowi a interdit les exportations de nickel 17 en 2020, des entreprises chinoises ont accepté de créer des filiales en Indonésie en utilisant la technologie de lixiviation d’acide à haute pression (HPAL). Les prochaines ressources dont Jokowi souhaite « interdire les exportations et nationaliser » sont l’étain (l’Indonésie est le deuxième producteur mondial et ce métal est utilisé comme soudure pour les connexions électriques), l’aluminium (l’Indonésie est le cinquième producteur mondial et ce métal est utilisé dans l’électricité et les voitures) et le cuivre (utilisé dans tout ce qui est électrique).
Ces manifestations musclées du pouvoir des non-alignés constituent une force de contrepoids aux sanctions américaines. Les États-Unis ont tiré parti de leur place au cœur du système financier mondial pour influencer les ventes mondiales d’armes en menaçant tout client des armes russes de recourir à la guerre économique. L’Indonésie a fini par annuler ses achats d’avions de combat russes Sukhoi-35, malgré les offres russes d’un programme d’échange d’huile de palme contre des avions de combat. En revanche, dans le cadre d’une augmentation majeure des dépenses de défense de 22 milliards de dollars, l’Indonésie a acheté 36 F-15 américains et 42 Rafale français, ainsi que deux sous-marins Scorpène français (en compensant seulement en partie le fait que la France ait perdu son contrat avec l’Australie). En 2021, la Russie a expédié deux systèmes de missiles de défense aérienne S-400 à l’Inde, provoquant une réaction furieuse des États-Unis qui ont menacé de sanctionner New Delhi pour cette transaction en roupies. Les appels à des sanctions constructives, et non coercitives, sont demeurés lettre morte.
Le plus surprenant est peut-être que, compte tenu de la proximité croissante de son régime avec les États-Unis, le président brésilien Jair Bolsonaro a choisi la neutralité. Les enjeux matériels pourraient rendre ce choix évident : le complexe brésilien d’exportation de soja-maïs-sucre-viande, fortement dépendant des engrais russes 18, a un intérêt à préserver ses relations. En outre, l’excédent commercial du Brésil avec la Chine est plus important que toutes ses exportations vers les États-Unis 19. Le gouvernement de Lula (2003-2010) avait approfondi ses relations avec les États-Unis, les BRICS et d’autres gouvernements de la « marée rose » d’Amérique latine. En 2011, le ministre des affaires étrangères s’est vanté que le Brésil avait plus d’ambassades en Afrique que la Grande-Bretagne. Sa volonté de se faire des amis dans le Pacifique et l’Atlantique Nord lui a donné une plus grande marge de manœuvre, comme en témoigne la rupture des brevets de propriété intellectuelle des médicaments contre le VIH/Sida en faveur des médicaments génériques indiens.
La tendance libre-échangiste de Bolsonaro a rompu avec cette tradition, en se rangeant du côté de l’Inde, de l’Afrique du Sud et de la Chine lorsque ce bloc a exigé des vaccins Covid exempts de droits de propriété intellectuelle à l’OMC. Le Brésil a également adhéré à la politique de libre-échange agricole du G7 et s’est abstenu de participer aux négociations concernant la propriété intellectuelle. Pourtant, les meilleurs efforts de la droite brésilienne pour réprimer le protectionnisme n’ont pas suffi à surmonter la longue aversion du pays pour les programmes coordonnés du G7. Dans le conflit en Ukraine, le Brésil a tout de même choisi la neutralité. Les élites de Brasília préfèrent garder leurs options ouvertes et leurs engagements souples.
L’histoire avance à tâtons : les assemblages de pouvoir, de capital, de ressources, de mouvements sociaux qui font l’actualité subissent d’indéniables déstabilisations, sans que l’on ne voie clairement un ordre se dégager. Les sciences sociales sont appelées à épouser ces incertitudes, et parfois à faire l’hypothèse de futurs possibles.
Un numéro dirigé par Pierre Charbonnier.
La croissance industrielle verte oblige toutefois à faire des choix. À l’avenir, le Brésil devra donner la priorité aux industriels nationaux ou aux alliés extérieurs, car il devra choisir entre développer des voitures polycarburant (VCM) alimentées par l’éthanol de la canne à sucre locale ou des batteries provenant de la Chine, d’Indonésie et du triangle du lithium limitrophe. Le Brésil peut remettre à plus tard le choix entre le Nord et le Sud, mais le choix entre un Brésil tourné vers l’intérieur et un Brésil tourné vers l’extérieur semble plus inévitable.
La prise de pouvoir de la droite brésilienne revêt une ironie particulière. Sous Bolsonaro, le pays est peut-être le plus coopératif, parmi ses pairs des BRICS, vis-à-vis du G7. Mais Lula, son ancien président charismatique, constitue la principale possibilité de mettre en place un mouvement mondial de non-alignement. Il appartiendra à cet ancien ouvrier métallurgiste syndicaliste de forger une nouvelle coalition fondée sur des valeurs communes. Alors que l’ancien mouvement des non-alignés était ancré dans des impératifs moraux – décolonisation, antiracisme, désarmement nucléaire – la version naissante manque d’un programme social et éthique positif. Au contraire, elle découle de la froide logique commerciale et sécuritaire du développement. Sur le plan national, le retour au pouvoir de Lula a été en partie une réaction au mépris éhonté de Bolsonaro pour les femmes, les écologistes et les plus démunis. Mais la question de savoir si Lula peut vendre la Brasilia industrielle verte à un public mondial est une question majeure pour les classes ouvrières multiethniques et les autres démocraties d’Amérique du Sud.
Les pays en voie de développement utiliseront les conditions géo-économiques fluctuantes de cette décennie 20 pour s’inspirer des modèles de croissance mis au point au siècle dernier, notamment la politique industrielle et le capitalisme d’État.
Nous pouvons nous attendre à ce que des États comme l’Inde et l’Indonésie continuent à conditionner leur coopération de plus en plus convoitée et leur accès à des marchés de consommation en pleine croissance à des accords d’infrastructures solides.
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Cette tendance générale s’accompagne d’une variété de nuances stratégiques 21. Le programme emblématique de développement du Brésil par le biais de la politique sociale pourrait être pleinement réalisé avec le retour au pouvoir de Lula. L’Inde et l’Indonésie ont privilégié des politiques axées sur la production d’électricité, la construction de routes et de ports, qui peuvent négliger la question des droits de l’homme et favoriser les accords conclus avec de puissants opérateurs historiques. Dans sa version extrême, on peut considérer que le modèle du Gujarat 22a servi de base aux campagnes électorales agressives de Modi.
Même si les pays non-alignés négocient au sein du nouveau régime de sanctions et trouvent des moyens de l’utiliser à leur avantage, il ne faut pas perdre de vue le bilan dévastateur des sanctions du G7 : un instrument brutal 23 qui a brisé les chaînes d’approvisionnement et généré des poussées inflationnistes. Pourtant même les accords commerciaux les plus créatifs conclus selon les conditions fixées par le G7 ne suffisent pas à protéger contre la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, provoquée par la dérégulation des marchés des matières premières 24 à Londres et à Chicago. Pendant ce temps, le chaos climatique 25 sur tous les continents aggrave ces tensions 26, endommageant les conditions de vie déjà précaires de nombreuses personnes. Raison de plus, pour que le G7 s’inspire du modèle des BRICS et coordonne 27 les investissements 28 dans des infrastructures durables à long terme.
Sources
- Déclaration conjointe Inde-France à l’occasion de la visite du Premier ministre en France, Ministère des Affaires Étrangères indien, 4 mai 2022.
- Déclaration conjointe du sommet Japon-Inde : Partenariat pour un monde pacifique, stable et prospère après le COVID, ministères des Affaires Étrangères indien et japonais, 19 mars 2022.
- La géométrie de la peur en Eurasie, L’Inde et la logique du non-alignement, Policy Tensor, 28 mars 2022.
- Le secret des États-Unis, documentaire PBS, produit par Michael Kirk Jim Gilmore Mike Wiser Martin Smith, 13 mai 2014
- Aperçu du système de contrôle des exportations des États-Unis, Gouvernement des États-Unis, 2009
- Interdépendance militarisée : Comment les réseaux économiques mondiaux façonnent la coercition étatique, Henry Farrell, Abraham L. Newman, 1er juillet 2019.
- Changement de régime ? Mona Ali, Phenomenal World, 27 avril 2022.
- Le coût de la guerre économique : Comment les sanctions contre la Russie
vont bouleverser l’ordre mondial, Nicholas Mulder, 22 mars 2022, Foreign Affairs. - L’art de la guerre monétaire : Les sanctions et la nouvelle phase du combat
économique, Dominik A. Leusder, Nplusonemag, 12 mars 2022. - La sécurité économique dans les marchés émergents : Un regard sur l’Inde, le Vietnam et l’Indonésie, Matthew P. Goodman, Matthew Reynolds, CSIS, 17 mai 2022.
- La guerre de la Russie contre l’Ukraine : Une chronologie des sanctions, Chad P. Bown , The Peterson Institute for International Economics (PIIE), 15 août 2022.
- Une nouvelle guerre froide pourrait appeler un retour au non-alignement : Pourquoi un nombre croissant de pays veulent éviter de s’enliser à nouveau dans un conflit entre grandes puissances, Shivshankar Menon, Foreign Policy, 1er juillet 2022.
- Géoéconomie, Institut finlandais des affaires internationales (FIIA), 2022.
- La réduction progressive des émissions dans une période de conflit, Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, 2022.
- Géographies en transition, Jewellord T. Nem Singh, Phenomenal World, 29 juin 2022.
- La théorie et la pratique de la construction d’États développementistes dans le Sud global, Jewellord Nem Singh, Third World Quarterly Volume 39, 2018 -Issue 6 : Special issue : Developmental states beyond East Asia, 27 novembre 2017.
- Vue d’ensemble du secteur des véhicules électriques en Indonésie : Une attention particulière au nickel, Budiyanto, Cindy Sukiman, Deloitte Indonesia, 2022.
- Brésil/Chine, importations/exportations,The Observatory of Economic Complexity, juillet 2022.
- Brésil/États-Unis, importations/exportations,The Observatory of Economic
Complexity, juillet 2022. - Guerre et politique industrielle, Zoltan Pozsar, Crédit suisse, 24 août 2022
- Le néolibéralisme des BRICS : Passé et futur ?, conférence de l’institut Watson Brown, 23 et 24 avril 2022 .
- Le nouveau développementalisme et ses mécontentements : L’activisme de l’État dans le Gujarat de Modi et en Inde, Elizabeth Chatterjee, Academia, 2020
- L’arme des sanctions, Nicholas Mulder, FMI, juin 2022.
- Comment les prix élevés de l’énergie ont enhardi Poutine, Tim Sahay, The American Prospect, 22 mars 2022
- Fiches d’information, The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC)
- Impacts, adaptation et vulnérabilité, Conférence, Co-présidents du groupe
de travail II du GIEC, 2022. - Le climat : Une esquisse de la nouvelle ère se dessine, BEN BEACHY, Democracy, a journal of ideas, printemps 2022
- Investissement et décarbonation : Évaluation de la finance verte, Anusar Farooqui , Tim Sahay, Phenomenal World, 13 mai 2021.