• Hier, au cours du 8ème Conseil d’association Union-Ukraine, présidé par le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal, les discussions ont surtout porté sur le programme bilatéral entre l’Union européenne et l’Ukraine, le soutien de l’Union à l’Ukraine depuis le début de la guerre ainsi que la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’Union.
  • Le Conseil d’association a également rappelé que l’UE, en raison de l’activation du statut de protection temporaire pour les citoyens ukrainiens, « qui leur confère des droits de séjour temporaires, l’accès au marché du travail et au logement, une assistance médicale et une éducation », servait de terre d’asile pour les réfugiés ayant fui l’Ukraine1. Depuis le début de la guerre, les pays de l’Union européenne ont accueilli plus de 7 millions de réfugiés — dont 4 millions bénéficient de la protection temporaire européenne ou de protections similaires nationales.
  • En amont de ce sommet, la vice-Première ministre ukrainienne, Olha Stefanychyna, avait déclaré beaucoup attendre de ce Conseil : « Nous espérons obtenir des éclaircissements sur le début des négociations à la fin de l’année, lorsque les présidents de l’Union européenne et de l’Ukraine se rencontreront »2.
  • Pour ce qui est de la Géorgie, dont le Conseil d’association se tient aujourd’hui, l’adhésion sera bien sûr discutée mais l’accent sera beaucoup plus mis sur les réformes engagées ou prévues par le pays, ainsi que sur « la coopération économique et sectorielle, le commerce et les questions liées au commerce »3. La réunion sera présidée par le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, tandis que la délégation européenne sera conduite par le HRVP Josep Borrell.
  • L’élargissement a bénéficié la semaine dernière de l’aura du chancelier allemand Scholz lors de son discours prononcé à l’université Charles de Prague devant un parterre d’étudiants : « Tout d’abord, je suis favorable à l’élargissement de l’Union européenne. Il est nécessaire d’inclure les pays des Balkans occidentaux, l’Ukraine, la Moldavie et, à terme, la Géorgie ! Une Union européenne comptant 30 ou 36 États membres sera bien différente de l’Union actuelle. Cela va sans dire. Le centre de l’Europe se déplacera vers l’Est, pourrait-on dire en s’inspirant de l’historien Karl Schlögel ».