À la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus de 1600 communes sont partiellement ou totalement dévastées par les bombardements nazis et alliés. Les ruines se concentrent dans un croissant nord-ouest, de Royan à Dunkerque, étiré jusqu’à la vallée de la Loire, avec quelques incursions dans le sud et l’est comme à Saint-Dié des Vosges. Malgré le drame humain causé par les destructions, de nombreux architectes ont vu dans l’effort de reconstruction l’occasion de mettre en pratique l’assainissement des villes et la modernisation de l’architecture. Aux yeux d’un public averti, Le Corbusier représente l’irruption du mouvement moderne à l’heure d’une renaissance nationale par l’architecture  : il édifie la Cité radieuse à Marseille (1952), fondée sur le principe de l’habitation collective et verticale avec une circulation intérieure libérant l’emprise bâtie au sol.

Mais ce récit historique, selon lequel la Reconstruction aurait constitué la grande opportunité des modernes, serait fort inexact présenté comme tel. En filigrane se joue presque un conflit latent entre une conception linéaire de l’histoire de l’art, selon laquelle le mouvement moderne imposerait, avec «  héroïsme  » pour parler dans les mots de Robert Venturi, les recherches de l’avant-garde architecturale d’entre-deux-guerres, et une interprétation attachée à l’inventaire minutieux de l’environnement bâti d’une époque. Cette seconde voie permet de réhabiliter des architectures méconnues, voire méprisées. Elle nous autorise à évaluer l’ampleur véritable de la Reconstruction d’après-guerre, qu’on ne saurait réduire à quelques grandes réalisations (Marseille, Royan, Le Havre). C’est au regard de ces autres reconstructions que l’historien Gilles Plum évoquera, à juste titre, cet épisode comme une occasion ratée pour le mouvement moderne face au reflux de la tradition classique et d’une influence régionaliste qui s’exerce toujours durant l’immédiat après-guerre, à travers les nombreux plans de reconstruction des villes petites et moyennes, voire des bourgs de campagne comme Le Bosquel dans la Somme1.

En filigrane se joue presque un conflit latent entre une conception linéaire de l’histoire de l’art, et une interprétation attachée à l’inventaire minutieux de l’environnement bâti d’une époque.

Dorian Bianco

Nulle autre ville qu’Orléans, rebâtie par Pol Abraham, ne saurait démontrer si efficacement la synthèse originale qu’opère la formation d’un «  style reconstruction  »2, entre la forte lisibilité urbaine produite par les ordonnances3 architecturales, la modernisation des procédés constructifs par la préfabrication et enfin l’emploi de parements, de couleurs et de répertoires empruntés aux traditions régionales. C’est que les architectes, au sortir de la guerre, s’agitent avec enthousiasme dans une effervescence patriotique au point que Michel Roux-Spitz déclare dans L’architecture française en mai 1945 que «  nous saurons retrouver […] en architecture, dans l’art de construire nos maisons et celui d’ordonner nos villes, la plus authentique tradition française qui a toujours été de créer  »4. Nous posons que la première phase de la Reconstruction d’après-guerre constitue ainsi le dernier feu d’un classicisme modernisé à la française.

On ne saurait comprendre le caractère français du chantier expérimental menée par Pol Abraham sur les bords de Loire sans évoquer brièvement le parcours de cet architecte, assez méconnu du grand public, ainsi que le débat sur le rationalisme constructif qui court d’Eugène Viollet-le-Duc à Auguste Perret et l’histoire des monuments historiques. Né à Nantes en 1891, Pol Abraham est diplômé de l’École des Beaux-Arts en 1920 et soutient en 1933 une thèse intitulée Viollet-le-Duc et le rationalisme médiéval, dans laquelle il remet en cause la conception rationaliste de l’architecture gothique comme un système où tout élément constructif se justifie par son rôle structurel dans le squelette d’ensemble de l’édifice. 

Le rationalisme constructif s’installe au cœur de la démarche de Pol Abraham. Durant l’entre-deux-guerres, il se démarque à la fois de l’avant-garde du mouvement moderne et des écoles régionalistes qui envahissent jusqu’à un art déco qu’il pratiquera pourtant lui-même à l’occasion de plusieurs programmes de maisons individuelles en Bretagne et sur la côte vendéenne. S’il n’est guère réductible au (seul) statut de génial disciple d’Auguste Perret, le chantier d’expérience d’Orléans qu’il réalise s’inscrit néanmoins dans la commune problématique du classicisme modernisé, à l’œuvre pour la reconstruction du Havre.

S’il n’est guère réductible au (seul) statut de génial disciple d’Auguste Perret, le chantier d’expérience d’Orléans qu’il réalise s’inscrit néanmoins dans la commune problématique du classicisme modernisé, à l’œuvre pour la reconstruction du Havre.

Dorian Bianco

La forte cohérence des premiers plans de reconstruction en France, quel que soit l’architecte, s’explique également par la permanence des doctrines architecturales défendues par le régime de Vichy, dont l’encombrant héritage influence largement les premières réalisations comme Gien par André Laborie5. La Charte de l’architecte reconstructeur (1941) promeut la restauration des styles régionaux alors qu’architectes et ingénieurs mènent les premières recherches sur l’industrialisation des chantiers et les projets d’infrastructures territoriales pour reconstruire le pays.

Pol Abraham et le rationalisme constructif

Après le bombardement nazi de juin 1940, le plan d’étude pour rebâtir Orléans est accordé dans un premier temps à l’architecte Jean Royer. Quatre années plus tard, de nouveaux bombardements achèvent de ruiner le cœur de la ville aux alentours de la place du Martroi et de la rue Royale. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme nouvellement créé confie la reconstruction à Pol Abraham pour initier un chantier d’expérience, dès 1944, et rebâtir les îlots I, II, IV et V du centre-ville sinistré6. Sa solution vise à concilier les traditions constructives avec l’emploi de la préfabrication, une solution pour accélérer la construction qui n’était jamais réapparue depuis les chantiers des cathédrales au XIIIe siècle. Le procédé Croisat et Angeli associe des panneaux préfabriqués et des poutres en béton précontraint avec un remplissage de ciment, à la façon du banchage que connaissaient bien les artisans du bâtiment. L’assemblage in situ des modules réduit la durée et le besoin de main-d’œuvre pour rebâtir rapidement les premiers îlots7, achevés dès 1949, à une époque où la pénurie d’hommes et de matériaux se fait encore cruellement sentir – la reconstruction des autres villes sinistrées ne démarrant, pour la plupart d’entre elles, qu’en 1948).

Procédé Croisat & Angeli. © Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Fonds Abraham.

Il en résulte une esthétique constructive où les éléments structurels, comme l’ossature et le jointoiement, demeurent visibles de sorte à devenir des principes de décor et d’animation de la façade, selon un ordonnancement classique par la symétrie de sa composition. Les modénatures en façade expriment rigoureusement la trame structurelle du bâtiment, en lieu et place de l’ancien système ornemental de l’architecture classique telle qu’on la trouvait dans les îlots disparus. L’ordre architectural ne s’exprime plus par le système décoratif, mais par la structure elle-même, en fidélité à l’esprit d’un XXe siècle qui élimine l’ornementation. On retrouve ici la notion de «  classicisme structurel  », développée par l’historien Josef Abram, pour désigner rétrospectivement la formation informelle d’une «  école  » sous l’égide d’Auguste Perret8. L’Orléans d’Abraham constitue une variation originale, davantage soucieuse de continuité architecturale avec le bâti ancien qu’au Havre. Mais dans les deux cas, l’écriture architecturale se fonde sur la vérité de la structure et des matériaux, qu’il s’agisse de béton bouchardé, de pierre de taille, de briques ou d’enduits. En cela, l’architecture de la reconstruction poursuit l’histoire du gothique élaboré en Île-de-France au XIIe siècle.

Mais dans les deux cas, l’écriture architecturale se fonde sur la vérité de la structure et des matériaux, qu’il s’agisse de béton bouchardé, de pierre de taille, de briques ou d’enduits. En cela, l’architecture de la reconstruction poursuit l’histoire du gothique élaboré en Île-de-France au XIIe siècle.

Dorian Bianco

Sur le plan morphologique, l’architecture de la reconstruction est un art de la composition urbaine que révèle la photographie aérienne où les îlots prennent la forme d’une géométrie régulière et ordonnancée comme un jardin à la française. Cette élégante lisibilité du tissu urbain se démarque de l’îlot strictement fermé du Paris haussmannien au profit de formes en U ou en L par l’aménagement d’une voirie intérieure desservant les garages automobiles. La plus faible densité urbaine, destinée à faire entrer l’air et la lumière dans des appartements spacieux et confortables, provient des réflexions sur l’hygiène prolongées par le régime de Vichy qui a prescrit une reconstruction par îlot et un règlement selon lequel la hauteur du bâti ne doit pas dépasser la largeur de la voirie. La monumentalisation du logement conduit à la création d’une silhouette urbaine à l’image d’un château Henri IV ou Louis XIII, avec de hautes toitures d’ardoise à deux pans et de frêles cheminées de brique rouge à l’allure ligérienne. 

Reconstruction de l’Îlot IV. © Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Fonds Abraham.

Orléans, une reconstruction cohérente

Sur la place du Martroi, l’architecte Jean-Baptiste Hourlier reconstitue l’ordonnance encadrant la rue d’Illiers à l’ouest, complétant la maison de la Chancellerie (1757), classée monument historique en 1932. De simples modénatures en encadrement des fenêtres, une corniche filante au troisième étage et une pierre de parement sur le béton caractérisent cette architecture qui épure le classicisme tout en préservant une rhétorique d’ensemble  : il n’y a donc nulle reproduction à l’identique du bâti ancien, mais plutôt embellissement et modernisation. On ne saurait davantage parler de rupture architecturale comme le promeut le mouvement moderne à la même époque puisque l’ordonnancement architectural et urbain assure le principe de continuité avec l’intégration au tissu ancien qui a survécu aux alentours.

Maison de la Chancellerie et reconstruction d’après-guerre sur la Place du Martroi, Orléans. © Wikimédia commons.

Pour la reconstruction de la rue Royale, percée sous Louis XV, c’est finalement le pragmatisme qui l’emporte comme l’a préconisé Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme de 1944 à 1948. Alors que la moitié des immeubles sont démolis, un compromis est adopté : la composition de Jean Hupeau est rétablie avec ses arcades en plein cintre, mais la chaussée est élargie pour faciliter la circulation automobile, de façon analogue à la reconstitution de la Place Royale à Nantes. À l’inverse de ce qui prévaut en URSS, le MRU pratique un libéralisme esthétique qui n’impose pas de doctrine architecturale précise à la reconstruction, laissant toute sa part à l’imagination des architectes. Comme pour la reconstruction d’Amiens, où la cohérence d’ensemble autorise une diversité architecturale à l’échelle de chaque bâtiment, on observe de multiples différences selon les îlots et les rangées d’immeubles. Entre les rues du Vieux Marché et du Cheval Rouge, les ensembles sont caractérisés par la brique rouge, qu’on retrouve plus parcimonieusement en modénatures dans les îlots voisins, finalement assez proche du style observé à Sully-sur-Loire. L’ordonnance urbaine d’Orléans sera achevée à l’occasion du réaménagement du parvis de la cathédrale Sainte-Croix par l’architecte en chef du Sénat Christian Langlois de 1980 à 1988, qui s’intègre fortement à l’ensemble néoclassique de la rue comme une opération d’embellissement.

Rue Royale, Orléans. © Wikimédia commons.

Le chantier expérimental d’Orléans inaugure l’entrée du bâtiment à l’ère de la production à grande échelle de standards constructifs. Pourtant, l’effort de reconstruction ne se soucie pas encore de la pénurie de logement et il faut attendre le Plan Courant de 1953 pour en massifier la construction. C’est cette restructuration fordo-étatique du capitalisme français qui est à l’origine de la création des géants contemporains du BTP d’où naîtront les grands ensembles si décriés des années 1960. Implantés de manière ad hoc en périphérie des villes, ils mettront fin aux traditions architecturales maintenues par la première phase de Reconstruction (1948-1953) et ne suivront guère davantage la voie d’une architecture métallique et légère promue par Le Corbusier et le Bauhaus. Il faut dire que les années 1960 voient la domination du corps des ingénieurs au sein des organismes d’État, au point d’inquiéter un architecte comme Albert Laprade citant Lewis Mumford pour dénoncer l’inhumanité d’une politique du logement où les technologies asservissent l’habitation humaine et les paysages. Face à cette démesure au service des grands constructeurs, la première Reconstruction apparaît rétrospectivement comme une architecture profondément humaniste par ses proportions, son urbanité et sa promesse de rendre les jours heureux.

Face à cette démesure au service des grands constructeurs, la première Reconstruction apparaît rétrospectivement comme une architecture profondément humaniste par ses proportions, son urbanité et sa promesse de rendre les jours heureux.

Dorian Bianco

Une reconstruction hier, un patrimoine aujourd’hui 

Depuis plus de 20 ans, l’architecture de la reconstruction fait l’objet d’une reconnaissance par les historiens d’architecture, ce qui a notamment permis d’aboutir à une enquête consacrée à la reconstruction du Val de Loire menée par l’inventaire du patrimoine culturel que la région Centre-Val de Loire mène depuis 2016. En 2007, une Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) est instaurée dans le centre-ville d’Orléans, qui soumet toute nouvelle intervention à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) au sein d’un périmètre intégrant le secteur de la Reconstruction9. Ce règlement acte la reconnaissance en qualité de patrimoine culturel d’un ensemble urbain typique de l’immédiat après-guerre.

L’Orléans d’Abraham mérite, comme les nombreuses reconstructions de la même époque (Blois, Tours, Rouen, Lisieux, Beauvais, sans parler de l’exceptionnel Saint-Malo de Louis Arretche) une reconnaissance à la même hauteur que celle du Havre d’Auguste Perret, du Royan de Claude Ferret ou de la Cité radieuse de Le Corbusier à Marseille, afin d’être définitivement protégée des parasitages architecturaux et paysagers qui se multiplient depuis plusieurs décennies sur le patrimoine du XXe siècle. À l’heure où la réhabilitation thermique du bâtiment est une politique nécessaire pour baisser la consommation d’énergie, il conviendrait de conserver l’aspect architectural des ordonnances et des modénatures en façade en agissant prioritairement sur les équipements de chauffage et, si la rénovation des murs est inévitable pour être «  performante  » sur le plan énergétique, en procédant à une ITI (isolation par l’intérieur), et non pas à la nuisible ITE (isolation par l’extérieur). Les lucarnes, les toitures d’ardoises et les cheminées doivent également être soigneusement restaurées pour préserver un paysage urbain dont le caractère pittoresque n’a finalement rien à envier au charme des toitures parisiennes en zinc.

Pourquoi devrions-nous protéger les ensembles de la reconstruction comme on préserve le Paris haussmannien  ? Parce qu’ils expriment une conception modernisée des traditions architecturales françaises. En creux, cet argument pose la question épineuse du rapport entre architecture et identité nationale. Face à la diversité des reconstructions d’après-guerre, le recul historique recommanderait l’attitude prudente et raisonnable de ne pas y voir uniquement les reliquats réactionnaires du vichysme, mais plutôt d’adopter une vision dialectique et multiple de l’identité française comme la concevait Braudel, qui analysait la France comme l’espace d’une rencontre entre le Nord et le Sud et d’une articulation entre le centre et la périphérie10. Les ensembles encadrant le Vieux-Port de Marseille, reconstruit par Fernand Pouillon, se distinguent par le caractère profondément méditerranéen de ses claustras, de ses arches en plein cintre et de ses attiques, Royan exprime une proximité avec l’architecture moderne du Brésil par ses brise-soleil et sa blancheur tout aussi bien latine que charentaise. Enfin, la reconstruction de Dunkerque est fortement inspirée des îlots semi-ouverts qu’on retrouve à Rotterdam (Pays-Bas). Mais du Midi aux Flandres, de l’Alsace à la Bretagne, on reconnaît toujours le même langage architectural, comme l’on reconnaît partout en France la mairie de style IIIe République.

Face à la diversité des reconstructions d’après-guerre, le recul historique recommanderait l’attitude prudente et raisonnable de ne pas y voir uniquement les reliquats réactionnaires du vichysme, mais plutôt d’adopter une vision dialectique et multiple de l’identité française comme la concevait Braudel.

Dorian Bianco

Finalement, l’architecture d’Orléans est celle du cœur de la France, démontrant la capacité de la reconstruction d’être tout autant francilienne et jacobine que provinciale et régionale. Plus encore, la reconstruction nous fait comprendre que l’architecture est un produit de l’histoire et de la culture, c’est-à-dire du temps, et non seulement une réalité de l’espace. La fin du système d’enseignement des Beaux-Arts depuis 1968 et l’irruption des sciences sociales dans la mise en œuvre du projet ont progressivement fait disparaître la conception patrimoniale qui prédominait à l’époque de la reconstruction  ; c’est pourquoi nous ne voyons aujourd’hui aucun projet architectural similaire à celui d’Orléans dans les nouveaux éco-quartiers ou zones d’aménagement concerté (ZAC). Devenus des monuments historiques pour le témoignage qu’ils constituent d’une époque donnée de l’art national, les églises gothiques, les places royales ou encore les maisons à pan de bois appartiennent au patrimoine culturel français. Nous pouvons désormais affirmer que l’architecture de la Reconstruction constitue une nouvelle étape de cette histoire grâce à la reconnaissance patrimoniale et artistique que les institutions publiques lui accordent depuis déjà plusieurs décennies : y concourent les enquêtes de l’inventaire général du patrimoine culturel, les inscriptions et classements au titre des monuments historiques donnant à l’architecte des Bâtiments de France la possibilité de contrôler le paysage urbain dans les aires de co-visibilité, les labels patrimoniaux (comme le récent « Patrimoine de la Reconstruction » en Normandie), et bien entendu le classement au titre de patrimoine mondial de l’UNESCO du Havre en 2005. 

Sources
  1. Gilles Plum, L’architecture de la Reconstruction, Nicolas Chaudin, Nicolas Chaudun, 2011.
  2. Simon Texier, « Amiens. la naissance du « style » Reconstruction », AMC Archi, n°240, mars 2015.
  3. En architecture, l’ordonnance désigne l’art d’agencer avec équilibre et harmonie les différentes composantes d’une façade (fenêtres, modénatures, lucarnes). On parle d’ordonnance urbaine pour décrire la mise en ordre à l’échelle des îlots d’immeubles et de la trame viaire d’un quartier.
  4. L’architecture française, n°46, mai 1945.
  5. Jean-Louis Cohen, Architecture et urbanisme dans la France de Vichy, Collège de France, 2020.
  6. Xavier Clarke, « Le patrimoine de la reconstruction à Orléans  : un chantier expérimental en devenir », Pierre d’Angle, 2016.
  7. Ibid
  8. Joseph Abram, Une école et son maître : l’itinéraire multiple des disciples d’Auguste Perret. Tome 1, [Rapport de recherche] 219/84, Secrétariat de la recherche architecturale (SRA) ; Centre d’études et de méthodologie pour l’aménagement (CEMPA), 1984.
  9. Orléans métropole, Règlement ZPPAUP, 2007.
  10. Fernand Braudel, L’identité de la France, Arthaud, 1992.