Le président Macron a récemment appelé à la constitution d’une «  Pax Mediterranea  », dont l’équilibre précaire se trouve notamment compromis par la politique étrangère du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Emmanuel Macron a en outre souligné la nécessité pour l’Europe d’adopter «  une voix plus unie et plus claire  » sur cette question. L’un des principaux destinataires de l’exhortation latine du président Macron est assurément l’Italie, sans doute le pays partenaire le plus décisif pour déterminer la tournure des événements en Méditerranée. Les sanctions n’ont pas été à l’ordre du jour de la réunion du Conseil européen extraordinaire des deux premières journées d’octobre, mais la question demeure : la France et l’Italie joignent-elles actuellement leurs forces en Méditerranée ? L’Italie est amenée à trouver une alternative crédible au credo traditionnel de sa diplomatie, celui qui consiste à «  dialoguer avec tout le monde  ». Alors que ce principe de prudence semblait maintenir Rome dans une position d’équidistance, la pression économique et stratégique croissante de la Turquie en Libye est susceptible de modifier cet équilibre. Si l’Italie évolue vers une position semblable à celle de la France, il est probable que l’ensemble des pays du sud de l’Union les rejoignent. Et c’est l’intérêt fondamental de l’Italie pour la Libye, le cœur de son aire régionale méditerranéenne d’influence directe, qui pourrait être le point de bascule le plus décisif en la matière.

Les sanctions n’ont pas été à l’ordre du jour de la réunion du Conseil européen extraordinaire des deux premières journées d’octobre, mais la question demeure : la France et l’Italie joignent-elles actuellement leurs forces en Méditerranée ?

Axel Gauthier

Convergences et divergences franco-italiennes 

Au cours de la dernière décennie, la France et l’Italie ont parfois eu du mal à harmoniser leur démarche. Afin d’assurer leur sécurité, Rome et Paris ont continué de travailler au renforcement de leur dispositif de défense en Méditerranée à partir de deux voies, aux héritages et aux caractéristiques stratégiques divergentes. Concernant leur projection, les deux États présentent également des différences en termes de priorités politico-stratégiques. Visiblement, l’insuffisance du dialogue stratégique concernant le Maghreb et le Sahel est un cas de figure, pour lequel on a pu constater une différence d’intérêts et d’approche. Alors que le prisme sahélien de la France inclut par exemple la Libye dans un agenda régional de lutte contre le terrorisme, l’Italie adopte une vision principalement centrée sur Tripoli, en tant que zone économique privilégiée et plateforme de départ des flux de migrations. Si l’Italie a, de fait, progressivement intégré l’importance du Sahel1, les motifs justifiant le renforcement de sa présence militaire dans la région (Niger) dénotent bien une différence avec la France en termes d’objectifs politico-stratégiques. L’exécutif italien a plutôt cherché à présenter ces interventions militaires dans le cadre d’une stratégie plus générale visant à relever certains défis critiques (comme l’immigration illégale, exploitation de celle-ci par les passeurs et prolifération des activités terroristes), plutôt qu’en termes de lutte contre le terrorisme. Un changement n’est toutefois pas à exclure dans l’ordre des priorités, au vu des récentes évolutions au Sahel, et de l’engagement significatif de l’Italie au sein de la Task-force Takuba2. La détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire constituant une menace croissante, la France et l’Italie ont cherché et apporté des réponses stratégiques, parfois divergentes au défi combiné de la menace djihadiste, des réseaux criminels transnationaux et des migrations. L’absence d’une prise en charge durable du phénomène migratoire, dont la détérioration menace à tout moment de se répercuter sur la relation bilatérale, continuera sans aucun doute d’accaparer l’attention de l’Italie. Le général Claudio Graziano, parle d’une « relation triangulaire entre terrorisme, migration et instabilité » qui nécessiterait un effort coordonné des gouvernements européens, pour s’attaquer à ces trois phénomènes à la source3.

Alors que le prisme sahélien de la France inclus par exemple la Libye dans un agenda régional de lutte contre le terrorisme, l’Italie adopte une vision principalement centrée sur Tripoli, en tant que zone économique privilégiée et plateforme de départ des flux de migrations.

Axel Gauthier

Un nécessaire rapprochement politique et stratégique 

Cela étant et malgré certaines oppositions, la recrudescence des crises et la force de leur vocation régionale l’emportent et enjoignent progressivement les deux pays riverains de renforcer leur coopération. En Libye, la lecture trop souvent exagérée des rivalités franco-italiennes était rapidement dépassée dès 2018, par l’internationalisation croissante du conflit et l’immixtion d’acteurs extérieurs qui arment et pèsent davantage (drones, systèmes anti-aériens, technologie de brouilleurs, mercenaires russes, turques et combattants syriens)4. Les positions mutuelles de la France et de l’Italie s’accordent pleinement dans le cadre de la déclaration signée à Berlin, qui répond à cette urgence. Avec la mission IRINI, les deux pays parlent d’une seule voix à l’intérieur d’un cadre d’entente européen, pour faire respecter l’embargo sur les armes, la résolution 2292 (2016) du Conseil de sécurité des Nations unies, et retrouver une crédibilité d’action dans le scénario libyen.

L’affirmation de plus en plus marquée de la Turquie, au cœur de la guerre civile libyenne et en Méditerranée orientale, a sans doute significativement modifié le calcul stratégique de l’Italie. Bien que son intervention ait contribué à préserver le gouvernement d’accord national (GNA) basé à l’Ouest, à Tripoli, territoire sur lequel sont concentrés les principaux intérêts énergétiques de l’Italie, la présence militaire turque a rendu ces intérêts vitaux potentiellement vulnérables aux desseins géopolitiques d’Ankara. Alors que la Turquie commence à tirer parti de son statut de principal pourvoyeur de sécurité à Tripoli pour obtenir des concessions dans le secteur énergétique et le développement des infrastructures, l’Italie se voit sans doute obligée de réviser sa position. Rome doit évaluer dans quelle mesure la dépendance croissante de la Libye à l’égard de la Turquie rendra l’Italie vulnérable à la politique étrangère erratique d’Erdogan. L’attitude réaliste de l’Italie à l’égard des antagonistes de la crise libyenne se souciait surtout de la préservation de ses intérêts. Les deux choses qui comptent vraiment pour Rome sont que la Libye garantisse à la fois le contrôle des flux migratoires et les intérêts énergétiques résiduels dont elle dispose dans le pays, notamment en ce qui concerne le gaz.

L’affirmation de plus en plus marquée de la Turquie, au cœur de la guerre civile libyenne et en Méditerranée orientale, a sans doute significativement modifié le calcul stratégique de l’Italie.

Axel Gauthier

Dans le calcul stratégique des États sur le terrain, la sécurité des intérêts énergétiques est un facteur généralement important. L’ENI, dont l’État est actionnaire à hauteur de 30 %, est active en Libye depuis 1959. Elle se trouve être une composante fondamentale de la politique étrangère italienne, en tant qu’entreprise qui possède une vision stratégique nécessairement tournée vers le long terme. L’approvisionnement en gaz tripolitain via GreenStream est considéré comme particulièrement prioritaire. La région concentre la capitale administrative et le centre de gestion des revenus pétroliers. La sécurité et la gestion de l’important terminal pétrolier et gazier de Melittah à Zuwara, est cogérée par le groupe ENI et la National Oil Corporation (NOC), et fournit à l’Italie 8 à 10 milliards de mètres cubes de gaz chaque année par le biais du pipeline Greenstream issu des champs de Bahr Essalam (offshore) et Wafa (terrestre)5. L’Italie est le seul marché de destination des exportations de gaz naturel libyen.

Le français Total, aussi présent dans les champs occidentaux d’El-Sharara et off-shore d’Al Jurd, a quant à lui principalement des intérêts dans la partie orientale, avec les champs de Mabrouk et le complexe pétrolier de Waha, où la société a acquis une participation en 20186. L’expansion des activités pétrolières de Total en Libye à cette période, intervient après que le groupe se soit associé à l’ENI pour le développement du gaz naturel chypriote en mer. Les récents partenariats de l’Eni et de Total à Chypre, au Liban, en Algérie7 et en Libye peuvent former la base de ce qui, a priori, constitue une large synergie économique et commerciale entre la France et l’Italie en Méditerranée.

L’ENI, dont l’État est actionnaire à hauteur de 30 %, est active en Libye depuis 1959. Elle se trouve être une composante fondamentale de la politique étrangère italienne, en tant qu’entreprise qui possède une vision stratégique nécessairement tournée vers le long terme.

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Les bonnes relations entre l’Italie et le gouvernement d’union (GNA) à l’Ouest ont donc permis à l’ENI de maintenir une production énergétique stable dans les zones sous la protection des milices alignées avec le gouvernement de Tripoli. Mais la volonté d’Ankara d’étendre son ancrage politique et économique en Libye, au travers d’une nouvelle série d’accords et d’investissements8, menace potentiellement les positions acquises de l’Italie. Un ancrage renforcé par la capacité financière de son proche partenaire stratégique, le Qatar, à investir massivement dans les projets de reconstruction. Certains signes semblent indiquer que les intérêts italiens en Libye pourraient être plus vulnérables, la Turquie et le GNA ayant récemment engagé des discussions sur la participation d’Ankara dans de nouveaux projets énergétiques terrestres et offshore9. Il est également prévu, vraisemblablement sous pression turque, que l’Italie transfère son hôpital et son contingent militaire de l’aéroport de Misrata, qui est maintenant –  comme le port – de facto une base militaire turque.

La présence militaire croissante de la Turquie en Libye pourrait donc inciter les décideurs politiques à Rome à s’orienter vers un partenariat européen plus approfondi avec Paris, afin de mieux sauvegarder les intérêts énergétiques et économiques majeurs de l’Italie en Libye et dans le reste du bassin oriental de la Méditerranée. Cependant, l’Italie doit maintenant composer avec la position d’interlocuteur acquise par Ankara en Libye et reconnue par Di Maio lui-même10, ainsi qu’avec une certaine interdépendance commerciale, au titre de plusieurs investissements clefs, tel celui réalisé par l’opérateur portuaire turc Yidlrim dans le port de Tarente.

La présence militaire croissante de la Turquie en Libye pourrait donc inciter les décideurs politiques à Rome à s’orienter vers un partenariat européen plus approfondi avec Paris, afin de mieux sauvegarder les intérêts énergétiques et économiques majeurs de l’Italie en Libye et dans le reste du bassin oriental de la Méditerranée.

Axel Gauthier

Une coopération appelée à se renforcer en Méditerranée orientale

Le Levant et la Méditerranée orientale constituent un espace où la France et l’Italie semblent partager une lecture relativement similaire des principaux enjeux géopolitiques immédiats, des menaces et des perspectives, pour y engager une action commune ou simplement échanger sur ces problèmes. L’intérêt partagé accordé à la poursuite de la lutte contre le terrorisme, ou à la réduction des foyers de tension grâce, par exemple, à une présence commune au Liban, définit un champ d’action et des objectifs similaires. Ce parallélisme d’approches se retrouve également autour des enjeux de liberté de navigation, de la défense des axes de communications maritimes et de sécurisation des intérêts énergétiques. Dans cette partie de la Méditerranée, il existe une situation régionale d’instabilité de long terme due aux incertitudes liées à la question des ZEE (Grèce, Turquie, Chypre, Libye). Les logiques et intérêts de la France et de l’Italie convergent, matérialisés par des investissements et une exploration conjointe d’ENI et de Total, et un élargissement de leur coopération régionale avec certains États membres européens et d’autres partenaires stratégiques.

Dans cette région considérée comme à haut risque, le géant italien ENI fait le choix de s’associer à Total et de faire face aux même risques dans leurs opérations communes11. En 2018, Total a acquis des parts dans sept des treize blocs au large de Chypre dans lesquels ENI opère. Si les motivations de ces deux sociétés relèvent avant tout de considérations financières et commerciales, celles-ci viennent renforcer les choix stratégiques des gouvernements de Rome et de Paris, au profit d’un ancrage régional plus marqué. C’est dans cette zone maritime qu’a eu lieu en février 2018 le conflit entre le navire de forage italien Saipem 12 000 et la Turquie ; après que certaines unités de la marine d’Ankara ont mené des manœuvres militaires dans la région. Combinées à l’intensification des manœuvres turques en mer, ces menaces ont conduit l’opérateur italien de la plate-forme, ENI, à renoncer à l’exploration prévue dans ce secteur, mais à se rapprocher du français Total par l’intermédiaire d’un consortium. En 2019, la Turquie a intensifié sa politique en envoyant des navires d’exploration et de forage dans les eaux chypriotes, escortés par des bâtiments militaires. Pour Bruxelles, l’intervention de la Turquie dans les eaux territoriales de européennes est inacceptable ; une position qui reflète le consensus entre les sept États membres du sud (Chypre, France, Grèce, Italie, Malte, Portugal et Espagne), tel qu’exprimé lors du sommet annuel MED7 en septembre 2020.

Le Levant et la Méditerranée orientale constituent un espace où la France et l’Italie semblent partager une lecture relativement similaire des principaux enjeux géopolitiques immédiats, des menaces et des perspectives, pour y engager une action commune ou simplement échanger sur ces problèmes.

Axel Gauthier

Le contentieux lié à l’exploitation gazière en Méditerranée orientale se retrouve d’autre part lié au conflit libyen, par la signature d’un mémorandum d’accord entre Ankara et Tripoli (MoU) en novembre 2019. Comme l’explique Fabio Caffio, officier de la Marina militare et expert en droit maritime, la délimitation de la part de la Turquie de sa propre zone économique exclusive (ZEE) avec la Libye, scinde la Méditerranée en deux, créant ainsi des problèmes géopolitiques potentiels liés à la liberté de navigation et à la pose de gazoducs12. La partition entre Tripoli et Ankara devrait permettre au gouvernement turc de faire valoir certaines entraves juridiques à l’exploitation et à l’exportation du gaz de la région, y compris la construction d’un gazoduc en direction de l’Italie ; projet autour duquel s’est formé le Forum EastMed Gas (EMFG), auquel la France a récemment souhaité se joindre13.

Les foyers de tension en Méditerranée centrale et orientale sont devenus pratiquement interdépendants depuis la découverte par ENI, en août 2015, de l’énorme gisement gazier de Zohr (le plus important de la région). Au-delà de la Libye, les opérations méditerranéennes de l’ENI à Chypre et en Égypte se retrouvent profondément gênées par les stratégies turques dans la partie orientale. En terme de perspectives financières, les intérêts énergétiques sont dans cette région au moins aussi intéressants qu’en Libye14. Depuis 2015, la société italienne cherche à créer une alternative à l’approvisionnement en gaz de l’Union européenne en mettant en commun les ressources offshore chypriotes, israéliennes et égyptiennes, et en utilisant les installations de liquéfaction égyptiennes pour acheminer de manière rentable le gaz naturel liquéfié (GNL) vers les marchés de l’Union.

Les foyers de tension en Méditerranée centrale et orientale sont devenus pratiquement interdépendants depuis la découverte par ENI, en août 2015, de l’énorme gisement gazier de Zohr (le plus important de la région).

Axel Gauthier

La constitution d’un partenariat stratégique de sécurité régionale 

Pour la France et l’Italie, la Méditerranée orientale rassemble un réseau de coopération bilatéral similaire. Sur le plan stratégique et militaire, elle se manifeste d’abord par la constitution d’axes politiques régionaux avec deux pays européens comme la Grèce, et Chypre ; mais aussi extra-européen comme l’Égypte15. Ces partenariats se traduisent par la tenue fréquente de rencontres de hautes autorités politiques et militaires, une présence accrue de navires de la Marine nationale en Méditerranée orientale, et l’organisation d’exercices militaires conjoints.

De son côté, la Défense italienne a elle aussi assuré la protection de ses intérêts nationaux par une présence navale renforcée en Méditerranée orientale : la question chypriote et les activités turques dans la région sont un sujet qui préoccupe également le gouvernement italien. Cette préoccupation s’est particulièrement exprimée par la voix de son ministre de la Défense, Lorenzo Guerini, dans le cadre de l’audition sur les lignes politiques de son ministère : « les intérêts nationaux prioritaires dans la région ne sont pas seulement liés à l’exploitation des ressources marines, mais plus généralement à l’importance stratégique de la Méditerranée orientale et à la stabilité qu’elle présente pour l’Italie dans son ensemble16 ».

Sur le plan militaire, l’objectif est de développer un haut niveau de coopération entre des États de tradition maritime, attachés à la liberté de navigation afin de pouvoir mener des opérations conjointes, gage d’efficacité.

Axel Gauthier

La présence de frégates françaises et italiennes fait partie des activités de « diplomatie navale  » menées par les deux marines dans le cadre de la coopération internationale et du dialogue avec les pays de la région, avec lesquels la France et l’Italie entretiennent d’importantes relations politiques, militaires, diplomatiques, et économiques. Sur le plan militaire, l’objectif est de développer un haut niveau de coopération entre des États de tradition maritime, attachés à la liberté de navigation afin de pouvoir mener des opérations conjointes, gage d’efficacité. Ce renfort significatif de la coopération bilatérale de défense et de sécurité se traduit par de nombreux exercices conjoints d’envergures des marines italienne et française17. De ce point de vue, le niveau de collaboration atteint par les marines italienne et française en Méditerranée orientale ne peut plus être considéré comme épisodique.

L’éventualité d’une crise dans l’est de la Méditerranée serait susceptible de rassembler l’Union européenne et de déboucher sur une stratégie commune. Parmi ces États membres, quatre ont des intérêts directs en la matière : la Grèce, Chypre, la France et l’Italie. La République de Chypre aurait, par exemple, la possibilité d’activer l’article 42.7. Dans ce contexte, une éventuelle mission européenne de réassurance en vue de dissuader la Turquie entraînerait une importante mobilisation associée des marines française et italienne, mais aussi espagnole et grecque18. En cas de montée des tensions, il serait probable d’observer une harmonisation complète des positions, rendue nécessaire par une communauté d’intérêts et dictée par le pragmatisme. Sauf à y mettre un prix, la France ne pourra pas, à elle seule, contrer durablement des actions de déstabilisation dans la région, compte tenu du nombre limité de frégates et de son niveau de déploiement actuel19. De même, la fragilité des finances publiques à Rome ne permet pas à l’Italie de s’engager durablement dans des opérations militaires de trop grande envergure. Le rapprochement des deux capitales serait d’autant plus mécanique qu’il interviendrait à l’intérieur du cadre européen.

Sources
  1. Concernant la nouvelle politique de l’Italie à l’égard du Mali et son importance stratégique, voir la publication de la vice-ministre italienne des Affaires étrangères :Re, E. C. (2020, 1 septembre). Il nuovo Mali al centro dei nostri interessi. Limes. https://www.limesonline.com/il-nuovo-mali-al-centro-dei-nostri- interessi/119866
  2. Difesa. (2020).Autorizzazione e proroga missioni internazionali 2020 – DOC. XXV n. 3 e DOC. XXVI n. 3, Scheda 29-bis/2020 . Camera dei deputati, http://www.senato.it/service/PDF/PDFServer/BGT/01155059.pdf
  3. Immigrazione : Graziano, instabilità generata da relazione fra traffici illeciti, terrorismo e fragilità Stati interessati. (2018, 1 août). Agenzia Nova. https://www.agenzianova.com/a/5b6175fa53f2d0.92018551/2019578/2018-08-01/immigrazione-graziano-instabilita-generata-da-relazione-fra-traffici-illeciti-terrorismo-e-fragilita-stati-interessati
  4. Les données du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), rapportent cette augmentation des transferts d’armes en Libye : SIPRI. (2020, mars). Trends in International Arms Transfers, 2019. https://www.sipri.org/sites/default/files/2020-03/fs_2003_at_2019.pdf
  5. Il gas e gli oleodotti in Libia. Mappa delle infrastrutture energetiche. (2011, 23 février). Il Sole 24 ORE. https://st.ilsole24ore.com/art/tecnologie/2011-02-23/oleodotti-libia-mappa-infrastrutture-170558.shtml
  6. Afrique, L. T. (2018, 3 mars). Libye : Total désormais actionnaire du célèbre champ pétrolier de Waha. La Tribune. https://afrique.latribune.fr/finances/commodities/2018-03-03/libye-total-desormais-actionnaire-du-celebre-champ-petrolier-de-waha-770520.html
  7. Eni and Total partner with Sonatrach for offshore exploration in Algeria. (2018). ENI. https://www.eni.com/en-IT/media/press-release/2018/10/eni-and-total-partner-with-sonatrach-for-offshore-exploration-in-algeria.html
  8. Caglayan, C. (2020, 10 janvier). Turkey aims to sign deal with Libya over Gaddafi-era compensation. U.S. https://www.reuters.com/article/us-libya-security-turkey-idUSKBN1Z913A
  9. Onur Ant. (2020). Turkey Discussing Oil and Gas Exploration in Libya. bloomberg.com. https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-09-10/turkey-said-to-be-discussing-oil-and-gas-exploration-in-libya
  10. Daniele Raineri (2020, 9 septembre). « Dobbiamo essere realisti in Libia e fare i conti con la presenza della Turchia » , dice Di Maio. Il Foglio. https://www.ilfoglio.it/esteri/2020/09/08/news/-dobbiamo-essere-realisti-in-libia-e-fare-i-conti-con-la-presenza-della-turchia-dice-di-maio-1047058/
  11. « Méditerranée Orientale : Total et Eni projettent d’élargir leur coopération à Chypre », Middle East Strategic Perspectives, 2018.
  12. Caffio, F. (2019, 17 décembre). Oltre l’intesa turco-libica : il problema delle ZEE nel Mediterraneo – Analisi Difesa. Analisi difesa. https://www.analisidifesa.it/2019/12/oltre-lintesa-turco-libica-il-problema-delle-zee-nel-mediterraneo/
  13. Staff, R. (2020, 16 janvier). France asks to join Eastern Mediterranean Gas Forum. U.S. https:// www.reuters.com/article/us-egypt-gas/france-asks-to-join-eastern-mediterranean-gas-forum
  14. ENI. (2018). Eni Country by Country Report 2018. https://www.eni.com/assets/documents/documents-en/Country-by-Country-2018-eng.pdf
  15. Sforza, F. G. S. (2020, 10 février). Navi da guerra, elicotteri e caccia : Italia-Egitto, affari per 9 miliardi. lastampa.it. https://www.lastampa.it/esteri/2020/02/11/news/navi-da-guerra-elicotteri-e-caccia-italia-egitto- affari-per-9-miliardi-1.38452055
  16. Audition de Lorenzo Guerini sur les lignes programmatiques du ministère de la Défense, Commission réunis de la défense Parlement/Sénat, 30 oct 2019 : https://www.difesa.it/Content/Documents/ Linee%20programmatiche%20del%20Ministro%20della%20Difesa_On. %20Guerini_intervento%20effettivamente%20pronunciato.pdf
  17. Activité quadripartite « QUAD – EUNOMIA 2020 » en Méditerranée orientale. (2020). defense.gouv.fr. https://www.defense.gouv.fr/actualites/international/activite-quadripartite-quad-eunomia-2020-en- mediterranee-orientale
  18. Du point de vue de ses modalités, cette opération pourrait s’inspirer de la mission LYNX, l’opération de réassurance de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour les États baltes. Un déploiement d’unités aériennes, voire d’unités terrestres à Chypre pourrait être envisagé.
  19. Commission des affaires étrangères, Audition, à huis clos, du général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées, Assemblée Nationale, 6 novembre 2019.