Ce dimanche a lieu une échéance électorale importante : le deuxième référendum d’autodétermination depuis la signature de l’accord de Nouméa avec l’Etat français en 1998, en prévoyant trois.
- Le précédent référendum du 4 novembre 2018 avait vu le « non » à l’indépendance et la pleine souveraineté l’emporter à 56,4 %.
- Important sujet, faible traitement médiatique. Lors de sa passation de pouvoir à Jean Castex en juillet dernier, l’ex-Premier ministre français Edouard Philippe l’a souligné : « Vous verrez […], à Matignon on parle beaucoup de Nouvelle-Calédonie. Et le processus extraordinaire qui a été engagé en Nouvelle-Calédonie, bien avant ce gouvernement et poursuivi par beaucoup de Premiers ministres depuis Michel Rocard, est un processus fascinant, difficile, complexe, incertain encore. Mais il faut rendre hommage à nos concitoyens du Pacifique qui œuvrent pour essayer de trouver les bonnes solutions pour cette île incroyablement attachante. »
- Autonomismes en Europe : le cas de la collectivité d’Outre-mer de la Nouvelle-Calédonie est singulier, mais il rappelle que nombre de pays européens font face à des revendications autonomistes plus ou moins marquées, et au conflit entre centralisme et fédéralisme.
- « Le fédéralisme est centripète, tandis que le centralisme est centrifuge, il brise les pays » : un entretien à lire ici avec l’autonomiste et fédéraliste président de la Vénétie depuis 10 ans, gouverneur de la Ligue du Nord dans cette région et rival interne de Matteo Salvini, Luca Zaia.