La coopération Sud-Sud

Aujourd’hui, samedi 12 septembre, l’ONU célèbre la Journée pour la coopération Sud-Sud, dans tous les domaines (économiques, culturels, sociaux, environnementaux, technologiques, etc.).

• Vers le développement : la journée sera inaugurée par une grande conférence en ligne intitulée « Pistes vers les Objectifs de développement durable (ODD) par la solidarité Sud-Sud au-delà du COVID-19 ».
• La dette, croissant problème. Dans de nombreux États des Suds, et en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes, les problèmes de viabilité de la dette se sont accentués en raison de la pandémie.¹

• Le Sud à l’assaut des Suds : parmi les créanciers des 37 pays à plus faible revenu dans le monde, le plus important est la Chine.²
• La collaboration entre États du Sud. Le G77, qui compte aujourd’hui en réalité 135 pays, est l’une des principales instances de gouvernance entre les pays en développement. Si c’est en 2020 le Guyana qui en a la présidence, le premier rôle occupé par la Palestine en 2019 augurait la quête d’une légitimité internationale.³
• Repenser le sous-développement. En 2018, le grand intellectuel et économiste marxiste franco-égyptien Samir Amin nous livrait ses réflexions : « Le capitalisme, dans son expansion mondiale, a toujours été polarisant ».
• Les 5 monopoles de la Triade  : l’accès aux ressources naturelles, la technologie, l’information, le marché financier et monétaire mondialisé, les armes atomiques.
• La Révolution. « Cela ne signifie pas qu’il faut faire la révolution, mais qu’il faut conquérir des avancées révolutionnaires. Je n’utilise plus le mot Révolution depuis vingt ans, je parle d’avancées révolutionnaires, parce que le dépassement du capitalisme dans une perspective communiste est une route très longue, qui nous mène peut-être jusqu’à l’an 3000. »⁴