Aujourd’hui on vote en Islande

Étalé dans le temps du fait de la pandémie, le scrutin présidentiel islandais, qui a débuté le 25 mai, s’achève ce samedi.

• Le populaire président sortant Guðni Thorlacius Jóhannesson est candidat à sa réélection.
• La Chine, les États-Unis et le grand Nord. L’Arctique est l’un des lieux de lutte stratégique entre la Chine et les États-Unis. Les liens commerciaux entre États-Unis et Islande restent importants et depuis la signature d’un accord de libre-échange avec la Chine en 2013, les deux pays entretiennent un partenariat étroit.
• L’Union réaffirme son appartenance géographique à l’Arctique. Alors que l’Union a longtemps été marginalisée dans la gouvernance arctique, l’ambition européenne s’est matérialisée en 2017 par la création d’un nouveau poste d’ « ambassadeur extraordinaire » européen dédié spécifiquement à la région.¹

• À la suite de la visite de Mike Pence en Islande en septembre dernier, la Première ministre Katrín Jakobsdóttir avait déclaré : « les intérêts des grandes puissances pèsent trop sur cette région [arctique], et il me semblait important que nos objectifs, ceux des petits États de la région, soient clairement évoqués. […] J’ai insisté sur le fait que quoique nous soyons dans l’OTAN, nous sommes un État indépendant ».²
• L’Islande et l’Arctique. L’Islande occupe la présidence du Conseil de l’Arctique jusqu’en 2021. Son programme est résolument écologique. 
• Une priorité, la lutte contre le changement climatique. L’Arctique reste l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique. De nombreuses mesures ont été proposées par la présidence islandaise, de la réduction des déchets marins à des programmes de coopération météorologique et océanographique étroite.³

Nota bene : Le coronavirus a atteint les coins les plus reculés de l’Arctique et les îles de l’Atlantique Nord (1815 cas confirmés en Islande). Les restrictions aux mobilités ont fortement affecté les économies locales, dépendantes du tourisme.⁴