De quoi 2019 a-t-il été le nom ? Cette semaine nous nous tournons avec une série d’analyse brèves vers l’année qui vient de s’achever, pour comprendre les signaux faibles qui l’ont caractérisé. La liste complète a été publiée dans la Lettre du Lundi du 23 septembre, à lire ici.
Londres. Nous n’avons pas eu assez de mots pour décrire le processus apparemment infini d’éclatement de l’espace politique britannique et qui semble finalement achevé avec le vote de la chambre qui a suivi l’élection du 12 décembre.
- À la suite de la victoire écrasante des conservateurs, le Royaume-Uni quittera bel et bien l’Union, le 31 janvier, selon les termes de Johnson, sans discussion possible pour les membres du Parlement britannique.
- L’as que Boris Johnson avait dans la manche. Utiliser la stabilité du corps diplomatique britannique pour accélérer la contamination du chaos à l’échelle continentale. 1
Nota bene : Nous sommes revenus sur la séquence politique britannique dans un entretien avec Rory Stewart. 2
Sources
- La stratégie du zombie Brexit, Le Grand Continent, 28 octobre 2019
- ROGER-LACAN Mathieu, GRESSANI Gilles, « Je voudrais que Londres demeure une des capitales de l’Europe », conversation avec Rory Stewart, Le Grand Continent, 8 décembre 2019