Politique

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Pour faire face à la Russie de Poutine il faut comprendre les sources idéologiques et les doctrines du régime qui, en envahissant l’Ukraine, a déclaré une guerre sans fin à l’Europe.

Le principal de ces «  producteurs d’idéologie  » poutiniens s’appelle Sergueï Karaganov.

Il accorde un entretien exclusif au Grand Continent.

En Iran, un changement radical pourrait être imminent.

Mais alors qu’un accord avec les États-Unis sur le nucléaire permettrait une réouverture partielle du pays, la population semble bien mieux préparée que le régime à cette éventualité.

Si Washington et Téhéran ont chacun besoin d’un deal, la République islamique a intérêt à préserver en partie le statu quo sur lequel elle a fondé son modèle.

Ali Vaez (Crisis Group) livre des éclairages sur l’état de ces négociations complexes dont dépend l’avenir du Moyen-Orient.

Dans le «  mémorandum  » adressé aux Ukrainiens à Istanbul, la Russie de Poutine exprime noir sur blanc ses conditions pour la fin de la guerre.

Plutôt qu’une ouverture à la négociation, ce document est un ultimatum listant les étapes d’une reddition de l’Ukraine, que le Kremlin — enlisé depuis trois ans une guerre d’invasion — continue de ne pas considérer comme un véritable État.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

«  Des convergences fortes  » — c’est l’expression clef à retenir du communiqué commun publié par la France et l’Italie après la rencontre éclair du 3 juin.

Pour comprendre pourquoi cet exercice diplomatique était nécessaire, il faut remonter aux sources des tensions inquiétantes qui ont agité ces dernières années les sœurs latines.

Bilan et perspectives signés Marc Lazar.

Une nouvelle idée a le vent en poupe dans la Russie de Poutine  : provoquer l’essor économique et social des périphéries pour réaliser le destin impérial d’une extension à la «  Grande Eurasie  ».

Ce rêve bizarre a désormais un nom  : Sibérisation — il a même son propre think tank.

Signe de son importance, le principal producteur idéologique de Poutine, Sergueï Karaganov, s’en est saisi.

Du «  deuxième tournant vers l’Est  » au «  Lebensraum climatique  », nous traduisons et commentons son inquiétante théorie du bonheur pour la Russie.

Depuis quelques mois, Orbán n’est plus seulement le cheval de Troie de Poutine en Europe — il est aussi le cheval de Trump.

Dans son dernier discours à la CPAC aux airs de meeting de campagne européenne, le Premier ministre hongrois — qui n’a jamais été aussi faible sur le plan interne — répond à l’appel de la Maison-Blanche et articule un plan pour renverser l’Union.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

Dans un texte publié par le compte officiel du département d’État américain, l’administration Trump relance sa doctrine européenne  : le changement de régime.

Dans cet appel à la construction d’une «  alliance civilisationnelle  » — explicitement adressé au Rassemblement National en France, à l’AfD en Allemagne et au PiS en Pologne — la plus puissante diplomatie au monde assume un projet  : transformer l’Union en un agrégat de «  nations chrétiennes comme la Hongrie  ».

Nous le traduisons et commentons ligne à ligne.

Dans le Royaume-Uni de Keir Starmer, l’immigration non contrôlée serait une politique marquée à droite — celle d’un conservatisme dérégulateur.

Pour se réinventer et lutter contre la montée du parti de Nigel Farage, le Labour a décidé d’investir politiquement cette question en présentant le durcissement migratoire comme un levier de solidarité et de justice sociale.

Marc Le Chevallier et Renaud Large analysent un changement de paradigme.