Politique

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«  Milei a révolutionné le monde  ».

Depuis plus d’un an, l’Argentine est gouvernée par l’anarcho-capitaliste libertarien Javier Milei.

Comment a-t-il mis en œuvre son programme contre l’État  ? Qu’a-t-il changé à la vie quotidienne des Argentins  ? En s’alliant avec Trump, Musk, Orbán ou Meloni — que cherche-t-il à accomplir  ?

Dans un entretien croisé, nous confrontons un partisan et un opposant à Milei pour tenter de dresser un premier bilan.

Romancière à succès exilée en Espagne depuis vingt ans, Karina Sainz Borgo décrit dans ses livres la société cassée de son pays d’origine  : le Venezuela.

Nous la rencontrons alors que Maduro vient d’autoproclamer le début de son troisième mandat  : «  tout se passe comme si nous étions sur le point de connaître une forme de dénouement — mais pas nécessairement pour le meilleur.  »

«  Dites ce que vous voulez, faites ce que vous voulez, cette inauguration ne pouvait pas être empêchée  ».

Ce vendredi 10 janvier, Nicolás Maduro s’est autoproclamé président du Venezuela, en entamant son troisième mandat consécutif — sans présenter les listes électorales. Devant les quelques invités étrangers présents, il a prononcé un discours fleuve de près de deux heures.

Nous en analysons une sélection de moments clefs.

«  Le retour de Trump à la Maison-Blanche augure l’apokálypsis.  »

Dans un texte aux tonalités eschatologiques qui vient de paraître dans le Financial Times, Peter Thiel, l’une des personnes les plus puissantes de l’Amérique de Trump au cœur de l’accélération réactionnaire, annonce la venue d’un temps nouveau  : «  des questions sombres émergeront dans les dernières semaines crépusculaires de notre interrègne  ».

Nous le commentons ligne à ligne.

Au moment où il essayait de sortir du capitalisme, le pays de Chávez était le premier importateur mondial de whisky écossais et le premier partenaire commercial des États-Unis.

Le passage en force d’une série de mesures idéologiques sans lien avec la réalité économique et sociale du pays a fragmenté et dépolitisé le Venezuela — où un président qui a manifestement perdu les élections s’apprête à être investi aujourd’hui.

José Natanson fait l’autopsie sans concession du «  socialisme du XXIe siècle  ».

Lors d’une conférence de presse historique dans sa résidence de Mar-a-Lago, le président élu Donald Trump a dessiné les contours de ce qu’on pourrait désormais appeler une doctrine géopolitique  : les États-Unis doivent devenir un Empire, en étendant leur territoire du Panama au Groenland en passant par le Canada  ; l’OTAN doit se transformer en une alliance purement asymétrique, sur le modèle du Pacte de Varsovie.

Ironie, bluff, annonce d’un plan  : les mots de Donald Trump marquent un tournant — il faut les lire.

Effet domino  ? Pour la première fois depuis le Seconde Guerre mondiale, l’Autriche pourrait avoir un chancelier d’extrême droite alors que le président van der Bellen a demandé ce matin au leader du FPÖ de former un gouvernement.

Peu connu en Europe, longtemps spin doctor du parti de Haider et Strache, Herbert Kickl s’est fait connaître depuis la pandémie grâce à des prises de parole extrêmement clivantes sur les vaccins, l’islam ou le passé nazi de l’Autriche.

Nous sélectionnons 10 phrases que nous contextualisons et commentons.