Politique

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De l’Espagne à la Finlande en passant par la Grèce, l’Italie ou la Suède, la droite domine en Europe — tout en restant très clivée. À partir de son expérience, l’ancien Secrétaire général du Parlement européen analyse les recompositions des partis de droite à l’échelle européenne et propose une voie pour un conservatisme continental moderne.

Une perspective signée Klaus Welle.

Les droites montent. Les crises s’accélèrent et s’accentuent. Comment retrouver le temps de la décision collective quand les exécutifs prennent de plus en plus de place  ? Pour le Président de l’assemblée de la République portugaise, l’Europe et ses parlements peuvent construire une réponse sociale-démocrate pour trouver une voie entre le réchauffement climatique et l’hiver démographique.

Sans aller jusqu’à espérer une institutionnalisation, ni même un alignement, la Communauté politique européenne, dont le deuxième sommet se tiendra à Chisinau cette semaine, peut offrir des solutions concrètes. Du règlement des différends régionaux à la coordination des bailleurs pour la reconstruction de l’Ukraine, Alexandre Adam, ancien conseiller Europe d’Emmanuel Macron dresse dans cette note un tour d’horizon.

Dimanche soir, les urnes grecques sont venues contredire une idée reçue tenace  : le temps des partis de masse serait derrière nous, l’avenir appartiendrait aux mouvements centrés sur une seule figure. La victoire de Mitsotakis — qui ne lui garantit pas une majorité et se rejouera lors d’un prochain scrutin pour éviter la crise politique — illustre exactement le contraire. C’est l’une des nombreuses leçons de ce vote.

Nous avons posé 10 questions à Fabien Perrier, auteur de Alexis Tsipras, une histoire grecque, pour tenter d’y voir plus clair.

Sur la Chine, les États-Unis ont la doctrine Sullivan. L’Union cherche la sienne. Dans cet entretien exclusif que nous a accordé Josep Borrell après le débat au Conseil des Ministres tenu à Stockholm et un G7 qui parait confirmer son analyse, le Haut Représentant de l’Union Européenne définit une nouvelle configuration dans une perspective géopolitique. Pour aborder la relation avec la Chine, l’Union européenne doit partir de ses propres valeurs et de ses propres intérêts pour proposer un horizon commun de sécurité stratégique.

La neutralité fait partie intégrante de l’identité autrichienne depuis 1955. Mais alors que, face à l’invasion russe de l’Ukraine, la Finlande et la Suède ont demandé d’adhérer à l’OTAN, l’Autriche reste fidèle à cette politique. Dans cette étude, Hanna Corsini revient sur les fondements historiques de cette ligne, ses soubassements identitaires et les potentiels dangers qu’elle porte.