Politique

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Si son langage est plus diplomatique que celui d’un Yarvin ou d’un Lyons, c’est qu’à la différence d’autres intellectuels du trumpisme, Gladden Pappin a des fonctions opérationnelles.

Depuis quelques années, entre Budapest et Washington, il est l’un des artisans clefs de la convergence idéologique entre Trump et le régime d’Orban — une «  parenté stratégique  » cultivée aujourd’hui dans les think tanks et les cercles du pouvoir conservateur des deux côtés de l’Atlantique.

Alors que Trump est à Rome pour les funérailles du pape, nous l’avons rencontré.

Contrairement à ce que pensent Donald Trump, Elon Musk ou J. D. Vance, la construction européenne a toujours bénéficié aux intérêts américains.

Quelques semaines seulement avant la déclaration du 9 mai 1950, le Secrétaire d’État américain Dean Acheson expliquait pourquoi à Robert Schuman dans une lettre visionnaire d’une grande clarté.

Michel Foucher et Philippe Etienne en proposent aujourd’hui un commentaire historique.

«  Le slogan ‘America First’ suscite d’inquiétants jeux d’échos avec le slogan de l’époque hitlérienne Deutschland über alles  ».

À la Maison-Blanche, le révisionnisme désinhibé de Donald Trump a tendu à la diplomatie de Poutine une perche parfaite  : retourner contre «  l’Occident collectif  » l’arme du droit international — avec une hypocrisie virtuose.

«  Le président des États-Unis est peut-être un katechon, peut-être une sorte d’Antéchrist.  »

Après une première partie sur l’Armageddon, Peter Thiel développe sa théorie de la fin des temps en s’intéressant au problème selon lui le plus central et le plus tabou  : la menace diffuse de l’Antéchrist.

Nous traduisons la deuxième partie de son entretien sur l’apocalypse.

L’accélération technologique et le risque d’un «  gouvernement mondial totalitaire  » nous rapprochent de l’apocalypse—de l’Armageddon.

C’est ce que révèle Peter Thiel, disciple de René Girard et influence clef de la contre-révolution trumpiste dans la Silicon Valley, dans un long entretien sur la fin des temps.

Nous le traduisons.

Cette semaine, le service de renseignement extérieur russe (SVR) a publié une note au style pseudo-savant inscrivant le rapprochement entre la Russie et les États-Unis, conduit par Donald Trump et son profond renversement d’alliance, dans la continuité d’une longue histoire fantasmée.

Son titre annonce la couleur  : «  Comme il y a 80 ans, Moscou et Washington sont unis dans la lutte contre un ennemi commun  : ‘l’eurofascisme’  ».

Nous publions le texte intégral.

Après un séjour à Palo Alto, Carl Schmitt s’installe à Washington. Mais est-il vraiment possible de consolider un empire si le sceptre passe entre les mains des géants du numérique  ?

Ce troisième et dernier volet de notre entretien fleuve avec Curtis Yarvin explore les éléments les plus radicaux et contradictoires de la théorie politique qui informe les élites contre-révolutionnaires trumpistes.

Une petite musique s’est installée à Washington. Pour qualifier le rapprochement entre Trump et Poutine, les maîtres stratèges américains seraient en train d’exercer une grande manœuvre  : un «  Kissinger inversé  » pour mettre un coin entre Pékin et Moscou et affaiblir le Parti communiste chinois.

Ce récit ne prend pourtant pas en compte une donnée clef  : face à l’offensive commerciale de la Maison-Blanche, la Chine de Xi a déjà commencé à déployer une vaste stratégie globale depuis janvier.