Géopolitique de Donald Trump

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Trump contre Medvedev : géopolitique du spectacle nucléaire

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Donald Trump, que le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte appelle déjà «  papa  », cherche à transformer la société et la politique américaines dans un projet radical  : d’abord la monarchie — puis l’empire.

Mais la trajectoire qu’il veut imposer à l’Amérique et à l’Europe n’est pas irrésistible.

Pour l’historien Gary Gerstle, en l’absence de politique économique claire, le projet révolutionnaire trumpiste pourrait s’effondrer sous le poids de ses contradictions profondes.

Devant MBS et sa cour, Donald Trump a fait un numéro de charme à l’Arabie Saoudite — mais il a aussi prononcé quelques phrases potentiellement historiques qui laissent entrevoir le projet d’une nouvelle géopolitique du Moyen-Orient.

Au début d’une tournée dans le Golfe qui le voit aussi s’arrêter à Doha et Abu Dhabi, Trump a loué un modèle de développement arabe autonome vis-à-vis des «  nation-builders  » américains et ouvert la porte à un nouvel accord avec l’Iran, s’inscrivant dans la filiation du discours du Caire d’Obama.

Nous le traduisons.

La venue de J. D. Vance sur une base américaine au Groenland n’est pas une visite de courtoisie — c’est une opération coercitive qui s’inscrit dans une stratégie de conquête territoriale.

L’agenda de l’administration Trump est clair, explicite et répété en boucle au monde entier  : les États-Unis s’agrandiront par tous les moyens, y compris militaires.

Pour en prendre la mesure de cette rupture, il faut la visualiser. Nous proposons une cartographie en dix points.

Le «  Signal Gate  » est la faille de sécurité la plus grave dans l’histoire récente des États-Unis et la première vraie crise du cabinet du président Trump, désormais sous la pression de plusieurs sénateurs républicains.

The Atlantic vient de divulguer l’intégralité de la conversation entre J. D. Vance, Pete Hegseth, Stephen Miller et d’autres officiels de haut niveau à laquelle a été ajoutée par inadvertance son rédacteur en chef, Jeffrey Goldberg.

Ces messages sont une radiographie du trumpisme, de sa vision du monde et d’une idéologie pétrie d’un mépris de l’Europe.

Nous avons voulu les traduire in extenso.

Dans un long entretien avec le podcasteur d’extrême droite, l’envoyé de Trump pour le Moyen Orient a donné un rare aperçu de la «  méthode  » et des «  plans  » de la nouvelle administration sur Gaza, l’Iran et l’Ukraine.

De l’alignement avec Poutine à la méconnaissance des dossiers en passant par une déférence aveugle et sans limite au «  patron  » — il faut le lire pour comprendre comment se forge aujourd’hui la politique étrangère de Washington.

Nous le traduisons en intégralité.

Les seigneurs de la Silicon Valley s’installent dans l’État américain  : un nouveau pouvoir disrupte le libéralisme et la démocratie.

Vivons-nous un moment inédit  ?

Il y a quatre cents ans, une start-up de la City – la Compagnie des Indes – se lançait déjà dans une entreprise de conquête mondiale similaire.

Pour expliquer Trump et Musk, Arnaud Orain renoue avec les fils de cette histoire, en forgeant un concept  : le capitalisme de la finitude.