Élections

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L’AfD a-t-elle fait sauter le dernier tabou politique en Allemagne  ?

Au détour d’une affiche, le parti d’extrême-droite allemand place sciemment mais sur le mode du clin d’œil le mot «  Lebensraum  » — l’espace vital dans la théorie nazie.

D’où vient ce concept  ? Que signifie son utilisation aujourd’hui par l’AfD  ? L’historien de la géopolitique Florian Louis propose des clefs d’explication.

Quelle serait la politique étrangère d’un Trump II  ?

Ce soir, Kamala Harris et Donald Trump vont débattre pour la première fois — et il n’est pas sûr que le soutien à l’Ukraine sera mentionné. Pourtant, l’élection du 5 novembre pourrait marquer une série de ruptures dans la diplomatie de Washington. Pour en mesurer les conséquences, nous interrogeons Dana W. White, ancienne porte-parole du Pentagone et du Secrétaire à la Défense de Trump, James Mattis.

Dimanche 1er septembre, les Länder de Saxe et de Thuringe renouvellent leurs parlements régionaux. Le 22 septembre, le Brandebourg voisin fera de même. Dans ces trois régions de l’Est, le parti d’extrême-droite AfD est donné en première position dans les enquêtes d’opinion. En position d’arbitre, le positionnement du parti émergent de Sahra Wagenknecht pourrait quant à lui faire entrer l’Allemagne dans une ère d’imprévisibilité avant les élections de 2025.

Pour tout comprendre à ces scrutins à haut risque, nous dressons un état des lieux en 10 points et 8 cartes et graphiques.

1 heure. 32 minutes. 20 secondes.
C’est le plus long discours prononcé par celui qui est plus connu pour ses tweets que pour ses oraisons. À Milwaukee, quelques jours après la tentative d’assassinat contre lui et avant le retrait de Biden, Trump n’a pas seulement détaillé son programme. Il a aussi «  fait du Trump  » à outrance — allant jusqu’à convaincre certains démocrates que la campagne était, encore, gagnable.
Nous le traduisons intégralement et le commentons.

La relance, puis le doute, puis la défense  ? Après le retrait de la candidature de Joe Biden, Kamala Harris se lance dans une campagne à hauts risques mais qui va dans un premier temps donner du souffle aux démocrates.

L’historien David A. Bell, de l’Université de Princeton, dresse trois hypothèses sur ce qui pourrait se passer maintenant.

Une semaine après la tentative d’assassinat contre Donald Trump, dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, Joe Biden a annoncé se retirer de la course pour la présidentielle américaine. Nous la traduisons en apportant des éclairages sur les conséquences que pourrait avoir cette décision — inédite par sa temporalité — sur une campagne déjà hors du commun.

Ursula von der Leyen devait faire aujourd’hui un exercice d’équilibriste  : marquer un cordon sanitaire avec les forces à la droite du Parti populaire et réunir les 361 voix nécessaires à sa réélection à partir de la droite, du centre et d’une partie de la gauche. Devant les eurodéputés réunis à Strasbourg, dans un discours d’une heure, la présidente de la Commission a présenté un programme pour les cinq prochaines années.

Nous le commentons ligne à ligne.

Donald Trump a donc trouvé son vice-président pour l’élection.
Que pense J.D. Vance et quelle sera son influence  ? À la droite du parti républicain, l’auteur de Hillbilly Elegy est un idéologue «  converti  » au trumpisme — mais sa ligne pèsera bien au-delà. Pour comprendre sur quoi se fonde sa vision pour les États-Unis, nous traduisons et commentons son dernier discours clef.

«  Par la violence, les États-Unis sont entrés dans l’ère du conflit civil permanent.  »

Juste avant la tentative d’assassinat contre Trump, Robert Pape avait alerté les services de sécurité sur le risque accru de violence politique pendant cette campagne. Après Butler, nous revenons avec lui sur l’ampleur de la menace et tentons de comprendre les causes d’un passage à l’acte qui est en train de faire basculer la campagne.