Nous avons lu Le Traquet kurde , de Jean Rolin. Après Ormuz, le romancier français poursuit sa réflexion sur le délitement de la puissance européenne dans les espaces proche et moyen-orientaux.
Long format
« Delacroix marque le passage du peintre voyageur tel qu’il traverse l’Europe depuis la Renaissance à l’artiste-auteur qui fait de la toile un réseau moderne de relations entre nations. »
Le réalisateur le plus européen du continent américain a répondu à nos questions. Dans un entretien à sauts et à gambades, cet amoureux des villes européennes, dont l’humour semble parfois même mieux compris de notre côté de l’Atlantique que de l’autre – sinon à New York même, dont il nous révèle qu’elle n’est pas tout à fait aux États-Unis –, une relation sensible plutôt qu’intellectuelle à l’Europe se fait jour, parfois dans l’interstice de dérobades.
Nous avons vu le festival Pacific Standard Time : LA/LA : les millions de la Getty Foundation et le renouvellement urbain du centre de Los Angeles peuvent-ils suffire à faire de la « cité des Anges » une capitale des arts et une ville mondiale ?
La Tempête, mise en scène par Robert Carsen à la Comédie-Française, s’obstine à ne pas commencer par le commencement : la faute aux métamorphoses de l’état d’exception ?
De 2017 à 2018, Victor Stoichita a enseigné pendant un an les peintres voyageurs à la Chaire européenne du Collège de France. Il revient pour nous sur l’histoire et le sens de cet univers optique.
« Thèses sur la royauté », par David Graeber et Marshall Sahlins, en traduction inédite.
« La vraie Europe, c’est l’Amérique. » À New York, nous rencontrons le théoricien du nomadisme européen, Jacques Attali.
Quand le jeune Xi Jinping a été envoyé à la campagne sous la Révolution culturelle, il a lu tout Shakespeare. Comment le comprendre ?
De Lausanne à la Sorgue, de l’Italie d’Ungaretti à la Grèce d’Homère, le poète nous a introduits à sa géographie
