
Le coup de force opéré par le président tunisien Kaïs Saïed à travers ses annonces faites dimanche 25 juillet au soir constitue un pari risqué. En interrompant le processus démocratique en place depuis 2011, il prend la responsabilité de ce qui adviendra après le délai de 30 jours prévu par la Constitution, dans un pays meurtri par la crise sanitaire et économique.