Isabella Weber

Économiste

Isabella M. Weber est Associate Professor d'économie à l'Université du Massachusetts Amherst et Associate in Research au Fairbank Center de l'Université de Harvard. Elle travaille principalement sur l'inflation, la Chine, le commerce mondial et l'histoire de l'économie.

Follow on

Après avoir étudié à la Freie Universität Berlin, à l'université de Pékin, à la New School for Social Research et à l'université de Cambridge, elle a enseigné à Goldsmiths, à l'université de Londres, et dirigé le projet de recherche financé par le Conseil de la recherche économique et sociale (Royaume-Uni) intitulé "What drives specialisation ? A century of global export patterns", avant de rejoindre l'université du Massachusetts, Amherst. Elle est l'auteur du livre "How China Escaped Shock Therapy : The Market Reform Debate".

Voir plus

À l’ère de la «  chocflation  », la hausse des prix pour les ménages se traduit surtout par une hausse des profits pour les entreprises. Pour Jens van’t Klooster et Isabella Weber, auteurs d’un rapport qui paraît aujourd’hui, la politique monétaire ne peut pas être la seule réponse  : l’Union doit trouver dans ses institutions la clef pour enrayer l’inflation.

À quelques semaines des élections européennes, l’Union a besoin d’un nouveau concept.

Au Sommet Grand Continent, nous avons réuni sur le Mont Blanc quatre signatures de la revue — Anu Bradford, Isabella Weber, Paul Magnette, Nicholas Mulder — pour discuter les conditions de possibilité et l’utilité d’une nouvelle idée structurante.

Douze mois de tous les dangers  : à la fin de l’année, les États-Unis auront élu leur président et la composition du Parlement européen aura probablement un autre visage. Alors que s’amorce un nouveau cycle politique, les crises et les guerres s’accumulent autour du continent  : comment construire un agenda stratégique pour l’Europe qui vient  ? Un extrait des discussions du premier Sommet Grand Continent.

La Chine contemporaine est profondément intégrée au capitalisme mondial. Pourtant, la croissance fulgurante de la Chine n’a pas conduit à une convergence institutionnelle pleine et entière avec le néolibéralisme, allant à l’encontre du triomphalisme de l’après-guerre froide qui prédisait la “victoire sans partage du libéralisme économique et politique” dans le monde entier (Fukuyama, 1989, 3). […]