Alors que les contrats de gaz entre la Russie et l’Ukraine arrivent à leur échéance le 31 décembre 2019, on observe que les « flux rebours » sont devenus une pratique courante. Face à la dépendance énergétique dans laquelle se trouve l’Union vis-à-vis de ses fournisseurs, il est intéressant de questionner l’intégration du marché intérieur du gaz et de voir pourquoi il ne converge pas autant qu’il le devrait.
Camille Le Ho
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Le 30 octobre dernier, le gouvernement danois a approuvé la construction du gazoduc Nord Stream 2, dans ses eaux territoriales, reliant les gisements russes au marché européen, via l’Allemagne. Le projet, déjà construit à 80 %, devrait être terminé le mois prochain après 3 ans de mésentente européenne autant entre les institutions qu’entre les états-membres sur ce projet. L’enjeu derrière ces divisions internes est l’intégration du marché intérieur du gaz et plus généralement l’achèvement du marché énergétique européen.
Le gazoduc « Force de Sibérie » : la force de la coopération énergétique russo-chinoise
Asie septentrionaleMardi 2 décembre a eu lieu l’inauguration du gazoduc russo-chinois « Force de Sibérie ». Cet acte symbolique renforce la coopération énergétique et plus précisément gazière entre ces deux puissances. Cette coopération est déjà à l’œuvre en Sibérie avec les projets Yamal LNG et Arctic LNG-2.