Résultat pour : trump


Le Michigan, remporté par Trump en 2016 puis Biden en 2020, a été le swing state le plus impacté par l’embrasement du Moyen-Orient suite à l’attaque du Hamas d’octobre 2023, et notamment la situation humanitaire à Gaza. L’État, qui concentre la plus grande population arabe (en proportion de sa taille), fait depuis l’objet de campagnes ciblées par les deux candidats visant à rassurer cet électorat quant à leur capacité à stabiliser la situation dans la région.

À une semaine de l’élection américaine, la sécurité de l’Europe est-elle menacée par un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche  ?

Alors que la guerre en Ukraine se transforme et que le Moyen-Orient s’embrase, un nouveau cycle se prépare pour les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN. Dans le «  mois de tous les dangers  », nous avons demandé à l’ancienne ambassadrice de France à l’OTAN, de décrypter cette phase.

À moins d’une semaine de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, les faibles écarts des sondages dans les swing states sont trop serrés pour déterminer qui les remportera.

Si l’on applique les écarts entre les sondages une semaine avant les votes de 2016 et 2020 et les résultats en les reportant sur les prévisions pour ce cycle, Trump remporterait le collège électoral avec une avance allant de 84 à 102 grands électeurs. Si l’on prend en compte les erreurs de 2022, c’est Harris qui gagnerait.

Le Wisconsin est probablement l’un des swing states les plus méconnus de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre. Il a pourtant joué un rôle crucial pour la victoire de Trump puis de Biden lors des deux précédents scrutins. Une semaine avant le vote, Harris dispose d’un faible avantage dans l’État — qui pourrait cependant ne pas suffire à l’emporter.

L’industriel allemand de l’armement Rheinmetall a annoncé avoir ouvert sa première usine de production de véhicules blindés en Ukraine, et devrait livrer ses premières unités à l’armée d’ici la fin de l’année. Tandis que Kiev craint de perdre le soutien militaire américain en cas de victoire de Donald Trump, elle oeuvre à renforcer ses capacités propres de production en partenariat avec les pays européens.

«  Pour éviter un second choc chinois, nous avons dû agir.  »

Alors que l’ère Biden va prendre fin, son plus puissant conseiller en politique étrangère Jake Sullivan a prononcé à la Brookings Institution son troisième grand discours programmatique. Dans cet aggiornamento, il défend son bilan mais s’adresse aussi à son successeur  : si Washington veut l’emporter face à Pékin, le consensus doit résister à l’élection du 5 novembre.

La Géorgie est certainement le swing state où les craintes liées au décompte des bulletins de vote ainsi qu’à la certification des résultats du scrutin du 5 novembre en cas de victoire de Kamala Harris sont les plus vives. Il y a quatre ans, Joe Biden avait été le premier démocrate à remporter l’État depuis 1992 avec une marge de seulement 0,24 points – soit la plus serrée de l’élection –, conduisant la Géorgie à procéder à deux recomptes.

Il s’agit de l’une des tendances les plus structurantes de la vie politique américaine  : tandis que la part des hommes de 18 à 29 ans s’identifiant comme étant libéraux est restée stable depuis 2000, celle des femmes est passée de 29 à 40  %. Le 5 novembre, les deux-tiers de ces dernières devraient voter pour Kamala Harris, tandis que Trump pourrait remporter près de 60  % du vote des hommes appartenant à la génération Gen Z.