Le président américain Donald Trump n’a passé que 48 heures à Bruxelles pour le sommet annuel de l’Otan. Mais cette visite restera gravée dans les mémoires.
Le sommet de l’Alliance atlantique n’a pas seulement abordé la question des dépenses pour la défense. D’autres questions furent mises sur la table, comme l’engagement en Afghanistan et l’adhésion de nouveaux membres à l’avenir. Malgré quelques frictions, les pays de l’Otan ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour relever les défis de l’ordre international.
La guerre commerciale pourrait continuer avec la nouvelle menace des États-Unis d’établir des droits de douane sur une liste complémentaire de produits chinois, ce qui a été jugé irrationnel par la Chine. En réponse, Pékin contre-attaque avec des politiques d’ouverture à l’extérieur.
Malgré des promesses d’engagements et la signature de plusieurs mémoranda, la première phase des négociations entre l’Europe et l’Iran est mal engagée et un accord paraît, pour le moment, difficile.
L’administration Trump a refusé d’accorder des exemptions aux entreprises européennes lorsqu’elles font des affaires avec l’Iran, en particulier dans le secteur de l’énergie. Cela marque une nouvelle détérioration des relations économiques des deux côtés de l’Atlantique, avec un risque de débordement sur la dimension stratégique.
Le candidat de gauche Andrés Manuel López Obrador a remporté une éclatante victoire aux élections présidentielles du dimanche 1er juillet avec 53 % des suffrages. Ce résultat est le signe de la défiance des Mexicains envers les partis traditionnels et de leur révolte contre la corruption largement répandue, la pauvreté et la violence.
Les nouvelles lois votées par le parlement australien afin de réprimer sévèrement l’ingérence des pays étrangers dans les affaires intérieures prennent à bras-le-corps le problème des relations avec la Chine. Une mise en œuvre efficace de cette politique pourrait inspirer d’autres membres du réseau de renseignement des Five Eyes, réaffirmant ainsi la perspective globale de la sphère anglophone.
Avec la réélection du président charismatique, la politique étrangère de la Turquie poursuivra le cours qu’elle a suivi ces dernières années sous l’influence de la théorie de la politique de “zéro problème avec les voisin » de l’ancien ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu.
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Le géographe Michel Foucher discute avec le programme cartographie du GEG des frontières de l’Europe, de la place de celle-ci dans le monde et de « l’impensé géopolitique européen. »
Dans la nouvelle escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis, l’Europe et la Chine, il semble que les constructeurs automobiles allemands soient les principaux perdants. Un exemple non seulement d’interconnexion mondiale, mais surtout d’éventuels partenariats émergents.