Résultat pour : poutine


Aujourd’hui, vendredi 15 novembre, 100 jours ont passé depuis que Kiev a lancé son incursion massive en territoire russe, dans l’oblast frontalier de Koursk. Les troupes ukrainiennes, qui maintenaient une présence sur 1 320 km² à son pic les 23 et 24 août, revendiquent désormais 552 km² de territoire russe – soit une baisse de 58,2  % par rapport à fin août.

Aujourd’hui, lundi 11 novembre, s’ouvre à Bakou la COP 29. Le segment de haut niveau, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement, s’ouvrira demain. Sur fond de l’absence remarquée des dirigeants des principaux pays émetteurs de CO2 (Chine, États-Unis, Russie, Inde, etc.), et en raison des priorités affichées par le pays hôte – dont 90  % des exportations proviennent des énergies fossiles – et de la victoire de Donald Trump, les attentes sont minimes.

«  Trump offre avec Elon Musk et ses innovations technologiques futuristes une perspective de prise de pouvoir mondial aux chrétiens blancs — tout en collaborant avec Poutine, qu’il considère comme un allié.  »

Après la nette défaite de Harris, la gauche américaine doit se réinventer face à l’hégémonie d’une nouvelle formule politique portée par Trump — mais comment  ? Nous faisons le point avec Patrick Weil (Le président est-il devenu fou  ?, Grasset, 2022).

Quelques jours après l’élection de Donald Trump, l’offensive de Moscou contre les forces ukrainiennes redouble d’intensité dans l’oblast de Koursk. Alors que le président-élu américain s’est engagé à «  résoudre le conflit en 24h  », la poche ukrainienne en territoire russe constitue pour Zelensky une précieuse monnaie d’échange susceptible d’être utilisée dans le cadre d’un potentiel accord de cessez-le-feu.

Parmi les 27 chefs d’État et de gouvernement du bloc, seulement 11 étaient déjà au pouvoir dans leur pays lorsque Donald Trump était président. S’il n’a noué aucune relation forte avec ses homologues européens – mis à part Viktor Orbán – au cours de son premier mandat, le président-élu devrait être courtisé au cours des prochaines semaines.

À Budapest, devant Orbán et une trentaine de chefs d’États et de gouvernement, deux jours après l’élection de Trump, le président Zelensky a appelé les Européens à refuser de faire des concessions à Poutine — «  inacceptables pour l’Ukraine et suicidaires pour toute l’Europe  » — en s’engageant dans la recherche de «  la paix par la force  ».

Après la déclaration de Poutine aujourd’hui, nous traduisons cet autre discours clef.

Aux portes de la Russie de Poutine, comment a-t-on vécu l’élection de Trump  ?

Pour Jonatan Vseviov, secrétaire général des Affaires étrangères de l’Estonie et ancien ambassadeur aux États-Unis sous le premier mandat Trump, le message est clair  : «  ne pas paniquer, ne pas hyperventiler — se réveiller et se mettre au travail.  »

Dans un contexte de forte polarisation interne et face à l’ingérence russe, Maia Sandu l’a finalement nettement emporté au second tour de l’élection présidentielle en Moldavie, essentiellement grâce aux voix de la diaspora. Un chiffre clef permet de saisir cette situation politique inédite  : là où son opposant a mobilisé 300 000 électeurs de plus à l’intérieur du pays entre les deux tours, elle n’a élargi sa base sur le territoire moldave que de 4 000 voix.

Analyse et perspectives par le spécialiste Florent Parmentier.