Résultat pour : la chine


À Munich, cet après-midi, le vice-président des États-Unis n’a pas vraiment parlé de sécurité — et n’a évoqué l’Ukraine, Poutine ou la Russie qu’en passant.

Persuadé que «  la principale menace [pour l’Europe vienne] de l’intérieur  », ciblant les élites politiques et souhaitant faire sauter les cordons sanitaires érigés contre l’extrême droite en Allemagne, J. D. Vance a articulé pour la première fois la vision maximaliste de la Maison-Blanche de Donald Trump pour le continent  : un changement de régime.

Nous traduisons et commentons ce discours que tous les Européens devraient lire.

Pour la première fois depuis le 24 février 2022, les États-Unis définissent précisément une doctrine sur l’Ukraine, en endossant la position du Kremlin sur plusieurs points clefs tout en ouvrant la voie à de nouvelles sanctions pour déstabiliser l’économie russe.

Selon le secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, l’Ukraine ne pourra pas récupérer ses frontières, ne sera pas membre de l’OTAN et les États-Unis ne seront pas impliqués dans la défense de son territoire.

Alors que Trump vient d’appeler Poutine, nous traduisons ce texte clef.

Dans son rapport publié à l’automne 2024, Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne et du Conseil italien, pointait du doigt l’absence de l’émergence de grandes entreprises européennes au cours des 50 dernières années. Aux États-Unis, l’innovation ces deux dernières décennies semble elle aussi partiellement bloquée par la présence d’acteurs monopolistiques  : la majeure partie des entreprises les plus capitalisées ont émergé au cours des années 1970 et 1990.

«  La plus grande menace pour l’effet Bruxelles n’est pas Trump — ce sont les Européens eux-mêmes.  »

Alors que le monde de l’IA se réunit à Paris, l’alliance entre le gouvernement américain et les Big Tech de la Silicon Valley voudrait casser le modèle européen fondé sur la régulation du numérique.

Comment résister  ? Pour la juriste de Columbia Anu Bradford, l’Europe pourrait remporter le bras de fer si elle cesse d’avoir peur de son propre agenda.

Tous les cinq ans, dans le cadre de l’Accord de Paris, les États signataires doivent soumettre une mise à jour de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN), un plan qui contient les objectifs de décarbonation que se fixent les pays et sur la base desquels leurs efforts pour atteindre les objectifs fixés en 2015 seront évalués. Seulement 10 pays ont soumis leurs nouvelles CDN avant la date limite, fixée au 10 février.

Pour comprendre la position de Donald Trump sur la mondialisation, il faut se tourner vers Peter Navarro. «  Mon Peter  », comme l’appelle désormais le président des États-Unis, est un économiste de troisième zone qui a fait de la prison pour éviter de devoir témoigner sous serment lors de l’enquête sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021.

Il semble désormais plus influent que le chef du Trésor américain.

Un profil.

Alors que s’ouvre à Paris le Sommet pour l’Action sur l’IA, Emmanuel Macron a annoncé un plan d’investissement de 109 milliards d’euros pour l’intelligence artificielle.

Pour les auteurs d’une Note pour l’action que nous publions aujourd’hui, il faudrait doubler ce montant pour permettre à la France de stimuler l’effort continental suffisant à replacer l’Europe dans la course mondiale à la puissance de calcul d’ici 2030.

Besoins clefs, investissements, contre-récit pour débloquer l’IA en France et en Europe.

Face aux tarifs de Trump, Claudia Sheinbaum et Justin Trudeau ont peut-être gagné la première manche, mais la crise sur le continent nord américain est durablement installée. Un fragile couvercle a été posé sur la guerre commerciale — quand explosera-t-elle  ?

Avec León Krauze, nous explorons plusieurs scénarios sur la guerre des tarifs en Amérique et ses répercussions politiques.

Aujourd’hui, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba doit rencontrer Trump pour la première fois. Il est le deuxième chef de gouvernement à se rendre à Washington depuis le 20 janvier, après Netanyahou. Cette rencontre constitue à bien des égards un «  test  » de la capacité des dirigeants étrangers à engager avec le président américain — sur l’année 2024, Tokyo a enregistré un excédent commercial avec les États-Unis de près de 70 milliards de dollars.