Résultat pour : la chine


Dans la matinée, lundi 7 avril, les marchés boursiers européens se sont effondrés alors que les investisseurs anticipent des conséquences négatives à l’entrée en vigueur des tarifs «  réciproques  » américains mercredi 9 avril. Les principales bourses en Europe, en Asie, en Océanie et en Amérique ont toutes enregistré des pertes allant jusqu’à 16  % de leur valeur depuis le Liberation Day, le mercredi 2 avril.

«  C’est pourquoi je considère la dualité actuelle du monde non comme une étape préalable à son unité mais comme le passage vers une multiplicité nouvelle.  »

À la veille du quarantième anniversaire de sa mort, nous publions la première traduction scientifique et l’édition critique d’un texte fondateur de la géopolitique de Carl Schmitt.

«  Nous ne sortirons pas de cette situation en étant gentils ou en charmant Washington. Nous devons montrer que l’Europe peut leur tenir tête en tirant parti de notre puissance économique, en particulier en matière de commerce.  »

Pour l’économiste Marco Buti, insider de la Commission européenne depuis les années 1980, les États-Unis sont en train de faire une grave erreur — et l’Union a les armes pour se défendre.

Aujourd’hui et demain, jeudi 3 et vendredi 4 avril, se tient à Samarcande, en Ouzbékistan, le premier sommet Asie centrale-Union qui réunit le pays hôte ainsi que le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, l’Union cherche à conserver et renforcer ses liens avec ces 5 pays du voisinage russe, notamment dans le cadre de sa stratégie Global Gateway.

Un moment historique  : les États-Unis déclarent la guerre commerciale au monde.

La Maison-Blanche parle de «  Liberation Day  » et se propose de disrupter la mondialisation — une crise économique pourrait suivre ce barrage inédit de tarifs.

Nous continuons à analyser les tendances, les analyses et les données clefs.

Au-delà de la balance commerciale, la relation transatlantique reposait sur un équilibre que Washington cherche à briser.

Mais en matraquant l’Europe de tarifs, l’administration Trump, sur les conseils de l’influent Stephen Miran, veut corriger une situation qui bénéficie aux Américains.

Si les États-Unis continuent à vouloir faire plier l’Europe, ils risquent de tout perdre  : maintenir une relation avec eux deviendra tout simplement trop cher.