Résultat pour : la chine


Depuis dix jours, le dialogue diplomatique entre la Russie et les États-Unis s’est considérablement approfondi. Lundi 24 février, Vladimir Poutine a déclaré à la télévision que la Russie était ouverte à des projets avec Washington pour développer son industrie des terres rares.

Pendant une conférence de presse avec Emmanuel Macron à Washington, Donald Trump lui a répondu en se disant prêt à travailler à «  d’importants accords d’investissement économique avec la Russie  ».

Cheville ouvrière technique du projet impérialiste de Trump, Stephen Miran est probablement le conseiller économique le plus important et le moins connu du nouveau président américain.

Son programme — provoquer la disruption de l’ordre commercial international pour résoudre les contradictions internes du capitalisme américain — tient en cinquante pages et une idée fixe  : transformer les accords du Plaza en accords de Mar-a-Lago.

Depuis un mois, il l’applique méticuleusement depuis la Maison-Blanche  : il faut l’étudier.

Nous en proposons la première traduction intégrale commentée en français.

Selon l’indice démocratique global 2024 publié aujourd’hui, jeudi 27 février, par The Economist Intelligence Unit, la démocratie a encore reculé dans le monde l’an dernier  : 71 pays sont considérés comme des démocraties, soit 6 de moins qu’il y a une décennie. En conséquence, 6,6  % seulement de la population mondiale vit aujourd’hui dans un régime considéré démocratique — moitié moins qu’en 2014 (12,5  %).

En apparence, le «  deal  » en 11 points signé par Washington et Kiev, qui ne donne aucune garantie de sécurité, a tout d’un accord d’investissement.

Mais si l’on sait le lire entre les lignes, il faut y voir une première étape grâce à laquelle Donald Trump pourrait se réserver une porte de sortie pour vassaliser l’Ukraine de facto.

Les spécialistes Lee Buchheit et Elena Daly se sont plongés au cœur des brèches du texte pour étudier les possibilités d’interprétation qu’il porte.

Gagner en Mer Noire sans flotte. Survivre à l’attrition en infériorité. Contrer seuls la puissance russe.

Ces trois années de guerre sont aussi trois ans de succès tactiques ukrainiens qui ont impressionné les armées du monde entier.

Dans une étude fouillée, Stéphane Audrand fait le retex d’une résistance à l’invasion de Poutine — ou comment l’Ukraine a inventé un nouvel art de la guerre.

Une enquête de l’entreprise américaine OpenAI, qui produit le modèle d’IA conversationnelle ChatGPT, a révélé que des acteurs chinois s’étaient servis de la plateforme à des fins de propagande et de surveillance d’activité anti-chinoise en ligne. Dans le même temps, le régime façonne ses propres chatbots pour contribuer à la diffusion de la ligne idéologique du Parti.

Selon une récente enquête de l’institut Gallup, les opinions des Américains sur la Russie, Israël et l’Ukraine varient considérablement en fonction de leur affiliation politique. Si l’an dernier seulement 8  % des électeurs républicains disaient avoir une opinion favorable de la Russie, ils sont 21  % depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche.

Trois ans après le déclenchement de la guerre de haute intensité en Ukraine, et alors que Donald Trump semble prêt à faire plier Zelensky, comment faut-il comprendre la nouvelle stratégie européenne du Kremlin  ?

En croisant économie, culture et analyse des doctrines géopolitiques, Céline Marangé a mené depuis plusieurs semaines une enquête de fond.

Le résultat est sans appel  : l’Union devrait se préparer à une intensification de la menace russe, jusqu’à prendre au sérieux la montée aux extrêmes.

Trois ans jour pour jour après le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, l’issue du conflit pourrait être soldée à des milliers de kilomètres des champs de bataille — en Arabie saoudite où se rencontrent les ambitions impériales de Trump et de Poutine.

Mais l’histoire de cette guerre s’écrit d’abord en Ukraine  : de la résistance des premiers jours à la guerre d’attrition jusqu’aux incursions en territoire russe. Nous la retraçons.