Résultat pour : la chine


Aujourd’hui, mardi 11 mars, les Groenlandais votent pour renouveler leur parlement monocaméral, l’Inatsisartut.

La campagne a été dominée par les revendications indépendantistes des habitants de l’île, constitutive du royaume du Danemark, qui a fait l’objet de revendications et de menaces répétées d’annexion militaire par Donald Trump.

Devant le Congrès, la semaine dernière, le président américain a déclaré qu’il «  obtiendrait  » le Groenland — «  d’une manière ou d’une autre  ».

L’indice boursier S&P500 a perdu 1,7  % à l’ouverture du marché lundi 10 mars suite aux dernières déclarations de Donald Trump. La veille, le président américain refusait sur Fox News d’exclure un scénario de récession en 2025, et préférait parler d’une «  période de transition  ». Les actions des plus grandes entreprises américaines ont perdu la quasi-totalité de leurs gains depuis l’élection de novembre.

Ce soir, le Bureau électoral central (BEC) roumain a rejeté la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle, mais le candidat en tête des sondages peut encore faire appel à la Cour constitutionnelle.

Son garde du corps recherché à l’international appelle à la violence  : «  Vous qui avez combattu au Congo, appelez vos gars et allez vous battre, les gars  ».

Elon Musk et des réseaux d’extrême droite se mobilisent sur X  : «  La démocratie est officiellement morte en Roumanie et dans l’Union européenne. Ce soir, l’Europe est tombée  ».

À Bucarest, un gendarme a été blessé et des manifestations sont en cours.

L’affrontement entre Trump et Zelensky dans le Bureau ovale a-t-il marqué un point de bascule  ? Plusieurs enquêtes d’opinion sur la France publiées aujourd’hui montrent un fort rejet de la stratégie américaine vis-à-vis de l’Ukraine.

Si presque 75  % des Français perçoivent les pays de l’Union comme des alliés, seuls 24  % considèrent encore les Américains comme tels – et 19  % comme des ennemis.

68  % des Français se disent désormais prêts à boycotter les entreprises américaines.

De l’Ukraine à la Roumanie, plusieurs pays européens sont soumis à la pression commune du Kremlin et de la Maison-Blanche pour forcer un changement de régime en Europe.

Alors que l’Union s’organise et que le continent se réarme, nous posons à onze experts reconnus une question cruciale  : sous Donald Trump, les États-Unis sont-ils devenus les adversaires de l’Europe  ?

Le retour au pouvoir de Trump le 20 janvier s’est accompagné d’une vague de «  sympathie  » des électeurs républicains pour les pays autoritaires — Russie et Chine notamment. Si plus d’un cinquième ont désormais une «  opinion favorable  » du régime de Vladimir Poutine, une majorité (89  %) refuse néanmoins de qualifier, à l’instar de Trump, l’Ukraine comme étant responsable de l’invasion russe de février 2022.

En raison des sanctions occidentales qui poussent les producteurs russes à baisser leurs prix alors que leurs frais augmentent, le secteur du charbon a perdu 34 milliards de roubles l’an dernier — devenant ainsi la seule industrie majeure non-rentable du pays. La fermeture de plusieurs entreprises charbonnières en 2024 menace la stabilité de l’économie de plusieurs régions russes, notamment l’oblast de Kemerovo, qui représente 60  % de la production de charbon du pays.

Éloge de Musk. Dégel avec Zelensky. Nouvel «  âge d’or  ». Dans un discours fleuve d’1h39, le président américain a encensé le bilan de ses six premières semaines et décliné le programme de la révolution qu’il entend enclencher à la tête des États-Unis sous les huées des démocrates et dans une atmosphère électrique.

Nous le traduisons.