Résultat pour : la chine


Au cours des six derniers mois, la Russie a eu de plus en plus recours à des crypto-actifs pour transférer des fonds vers et depuis l’étranger  : bitcoin, ether, mais également des stablecoin comme l’A7A5 — le premier indexé sur le rouble.

Ces transactions, qui prennent place hors du système bancaire traditionnel, menacent à terme l’efficacité des sanctions.

Sommes-nous entrés dans un troisième âge du regime change  ?

Depuis deux ans, Israël a habilement utilisé ses succès militaires pour entretenir proactivement autour de lui un chaos politique — de l’Irak à la Syrie jusqu’à l’Iran.

Nous revenons avec le chercheur Gilles Dorronsoro sur les implications de cette stratégie pour la région et pour le monde.

La déclaration d’un député iranien — ne disposant d’aucune capacité décisionnaire sur le sujet — suscite depuis hier une attention croissante, certains y voyant à tort une décision officielle du Parlement, voire de l’État iranien, de fermer le détroit d’Ormuz à la navigation.

Pourtant, il ne revient pas à l’Assemblée consultative islamique de prendre ce type de décision. Si l’Iran prépare toujours sa riposte à l’attaque américaine, les personnalités ayant appelé à bloquer le détroit d’Ormuz sont exclusivement des journalistes ou des personnalités politiques n’exerçant pas de poste à haute responsabilité.

Les réactions des pays des BRICS+ — un groupe de dix États, dont l’Iran — face à l’attaque américaine sur l’Iran du 21-22 juin laissent voir une division entre des membres condamnant fermement l’implication des États-Unis et d’autres appelant à la désescalade, sans cibler spécifiquement Washington.

Nous analysons leurs positionnements et déclarations.

La Russie a «  fermement condamné  » l’attaque américaine de la nuit dernière.

Mais il suffit de lire attentivement les dernières prises de parole de Vladimir Poutine au Forum de Saint-Pétersbourg — que nous traduisons et commentons ici — pour comprendre qu’un ajustement stratégique est en cours.

Incapable de soutenir l’ouverture d’un nouveau front au sud, la Russie pourrait, par réalisme, voir à nouveau sa stature internationale diminuée en décidant d’abandonner le régime iranien à Israël et aux États-Unis — en soulevant des interrogations sur sa solvabilité géopolitique.

Qui dénonce l’attaque décidée par Donald Trump  ?

Qui la soutient  ?

Une quinzaine d’heures après le lancement de l’opération Midnight Hammer par le président des États-Unis, une centaine de pays ont réagi officiellement, laissant apparaître des lignes de fracture à l’échelle mondiale mais également entre les pays européens.

Nous les cartographions.

Dernière mise à jour lundi 23 juin à 12h30 (Paris).

Pourquoi Israël a-t-il choisi ce moment pour frapper l’Iran  ?

Comment expliquer l’efficacité tactique de son attaque  ?

Que dit-elle de notre impréparation en Europe  ?

Que changent les frappes américaines  ?

Au-delà des implications stratégiques majeures, ce qui se passe au Moyen-Orient depuis une semaine est-il en train d’expliciter une nouvelle réalité de la guerre  ?

Alors que les combats continuent, Stéphane Audrand dégage les principales tendances qui pourraient définir cette séquence.

Après une centaine d’entretiens semi-directionnels avec les personnes clefs des négociations entre l’Union, l’Iran et les États-Unis, Pierre Ramond a forgé une conviction.

Vouloir être l’adulte dans la pièce ne suffit pas à définir une politique étrangère.

Pour réussir sa transformation géopolitique, l’Union doit cesser de se prétendre le «  gardien de la rationalité occidentale  » pour définir stratégiquement son propre positionnement.