Résultat pour : la chine


Pour célébrer le quatre-vingtième anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale, Vladimir Poutine et Xi Jinping feront défiler demain sur la Place rouge des chars, des drapeaux, des hommes en armes.

Et nous  ? Comment pouvons-nous commémorer cet anniversaire — et les réminiscences inquiétantes qu’il projette sur notre présent  ?

Nous avons organisé un autre défilé  : de livres.

Le conclave s’est ouvert aujourd’hui, mercredi 7 mai, à 16h30. Tandis que le vote se déroule à bulletins secrets, trois cardinaux semblent se distinguer parmi les 19 papabiles que nous avons identifiés — ils devraient recevoir le plus de voix lors de la première votation, bien qu’il sera impossible pour eux de recueillir une majorité des deux tiers dès aujourd’hui.

Nous en avons dressé le portrait.

Dans la nuit de mardi à mercredi 7 mai, l’armée indienne a conduit plusieurs frappes au Pakistan et dans la région semi-autonome de l’Azad Cachemire, revendiqué par New Delhi. Selon Islamabad, cinq appareils de l’armée de l’air indienne auraient été détruits au cours de l’attaque, dont un Sukhoi Su-30 et un MiG-29 russes ainsi que trois Rafale français. L’Inde a qualifié ces allégations de «  désinformation  ».

En réduisant le commerce mondial, les droits de douane imposés par Trump ont déclenché une réaction en chaîne avec des effets très concrets.

À ce rythme, en prenant en compte les délais de livraison par la route et les stocks, le commerce de détail devrait être touché fin mai ou début juin. Aux hausses de prix pourrait alors s’ajouter la rareté des produits — et une entrée en récession à l’été.

Nous dressons des coordonnées et chiffres clefs pour comprendre, en Amérique, la pénurie qui vient.

Le prix du baril de Brent a baissé de près de 25  % depuis l’investiture de Trump le 20 janvier en raison des augmentations de la production décidées par l’OPEP ainsi que de la guerre commerciale lancée par l’administration républicaine. Pour Moscou, la chute du prix du baril pourrait conduire à un déficit budgétaire de 1,7  % du PIB en 2025, soit trois fois plus que la précédente estimation du Kremlin (0,5  %).

«  Il faut que notre petite barque, voguant en eaux troubles, reste toujours amarrée au grand navire russe.  »

Alors que l’Église catholique pleurait la mort du pape François, à Moscou, sous les ors du Kremlin, le Patriarche Kirill et le président russe accomplissaient une sorte de rituel théologico-politique  : la mise en scène du rattachement au «  monde russe  » de l’Église de Serbie.

Peu remarqué en Occident, ce moment pourrait se révéler décisif.

Le bras armé de la prochaine invasion est désormais la religion orthodoxe.

Le prochain objectif a été énoncé à Moscou ce 22 avril  : prendre Belgrade.

Dans une capitale administrative qui ne vit presque qu’au rythme de la politique fédérale — et où 90  % de la population vote démocrate — le déchaînement exécutif des cent jours de Trump fait régner une ambiance de terreur.

Dans la fabrique de la politique étrangère, comment le monde des puissants think tanks s’adapte-t-il  ?

Entre opposition, résignation, soutien et auto-censure, Marlène Laruelle signe une enquête pour cartographier le «  vibe shift  » au cœur de Washington D. C.

La semaine dernière, dans la capitale américaine a eu lieu l’un des rendez-vous les plus importants pour l’économie mondiale.

Guerre commerciale, fin de l’hégémonie du dollar, futur de la Fed et avenir du FMI   : pour comprendre l’importance des «  Spring Meetings  », il fallait y être et savoir lire les signaux faibles.

Shahin Vallée signe un bilan de l’intérieur en 10 points.

Avec Trump, les États-Unis pourraient bientôt devenir un État failli.

Si nous ne voulons pas être entraînés dans la chute de l’Amérique, nous devons nous préparer.

Une pièce de doctrine signée Alexander Clarkson.