Résultat pour : la chine


En laissant flotter une potentielle fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite 30  % du gaz naturel consommé par la Chine, Téhéran aurait remis au jour le projet de gazoduc russo-chinois Power of Siberia 2, au point mort depuis 2019.

Si celui-ci présente de nombreux avantages pour Pékin en matière de sécurité d’approvisionnements, les autorités chinoises sont réticentes à accroître leur dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.

Depuis 2017, les États-Unis ont développé 161 modèles d’IA à grande échelle, la Chine 127 et les pays de l’Union européenne 41 — contre seulement 3 pour la Russie. Considérablement affaiblie par le brain drain ayant suivi l’invasion de l’Ukraine à grande échelle de 2022 ainsi que par les restrictions limitant les importations de semi-conducteurs et cartes graphiques, Moscou affiche désormais un important retard dans la matière.

Les données compilées par Similarweb indiquent que ChatGPT, le chatbot d’OpenAI, était le neuvième site le plus consulté aux États-Unis en avril — soit un rang au-dessus de Wikipedia. L’utilisation de la plateforme a presque triplé en un an, passant de 300 millions de visites par mois à près de 800. Cette tendance semble se confirmer à l’échelle mondiale, à l’exclusion de la Chine.

Si la guerre ouverte entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a pris fin en septembre 2023, un conflit armé pourrait resurgir à tout moment dans l’une des plus anciennes zones de tensions de l’espace post-soviétique.

Or entre Bakou et Erevan, l’Union peine encore à trouver une solution cohérente.

Potentielle plateforme d’échange entre la Russie, la Chine et l’Iran, le Caucase devrait pourtant être une priorité de la diplomatie européenne.

Dans un rapport publié aujourd’hui, mercredi 14 mai, l’Agence internationale de l’énergie estime que 17 millions de voitures électriques ont été vendues dans le monde l’an dernier, soit une part de marché globale supérieure à 20  %. Cette année, l’Agence anticipe que ce chiffre devrait atteindre 25  %, tiré vers le haut par le marché chinois notamment.

L’électrification du marché automobile aux États-Unis, déjà en retard par rapport à l’Europe et à la Chine, devrait quant à elle ralentir en raison du ciblage par les Républicains des programmes et subventions vertes mis en place sous l’administration Biden.

Pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale, Xi Jinping et Vladimir Poutine préparent ce 9 mai une mise en scène impériale.

Mais la victoire qu’ils mettront en scène n’est pas tournée vers le passé.

Dans une tribune d’une brutalité inédite, le président chinois a fait sien le style révisionniste du maître du Kremlin en révélant pour la première fois d’une manière aussi explicite le soutien de la Russie à l’annexion de Taïwan par la Chine.

Nous le traduisons.

Le fils aîné de Donald Trump et influenceur conservateur, Don Jr., a réalisé du 25 au 28 avril une tournée en Europe de l’Est qui l’a amené en Hongrie, en Serbie, en Bulgarie puis en Roumanie.

Au cours de ces visites, Don Jr. a critiqué les pays d’Europe de l’Ouest, qui crouleraient sous les réglementations, encouragé les investisseurs européens à choisir les États-Unis plutôt que la Chine, et rencontré plusieurs personnalités souverainistes, allant d’Aleksandar Vučić au candidat à l’élection présidentielle roumaine Victor Ponta.

Une petite musique s’est installée à Washington. Pour qualifier le rapprochement entre Trump et Poutine, les maîtres stratèges américains seraient en train d’exercer une grande manœuvre  : un «  Kissinger inversé  » pour mettre un coin entre Pékin et Moscou et affaiblir le Parti communiste chinois.

Ce récit ne prend pourtant pas en compte une donnée clef  : face à l’offensive commerciale de la Maison-Blanche, la Chine de Xi a déjà commencé à déployer une vaste stratégie globale depuis janvier.