Résultat pour : la chine


Les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur nos vies et sur les relations internationales mettent en lumière des failles, des opportunités et un certain nombre de grandes questions. À cette occasion, Pol Morillas s’est entouré de spécialistes de très haut niveau pour tenter de repenser la politique mondiale et poser les premiers jalons d’un nouvel internationalisme.

Le gouvernement Draghi représente une nouvelle saison pour l’Italie et replace ce pays au cœur des enjeux internationaux européens et transatlantiques. Dans cette étude, Jean-Pierre Darnis montre comment, en relançant notamment le traité du Quirinale avec la France, le nouveau Président du Conseil dessine un agenda tourné vers l’extérieur des frontières de la péninsule.

Selon Andre Loesekrug-Pietri, Jean-Hervé Lorenzi et Thierry Vandewalle, si nous acceptons que la bataille soit perdue sur le numérique, il est vraisemblable que nous aurons aussi du mal à établir des standards mondiaux sur les prochaines ruptures. En ratant ce virage, nous perdrions à la fois la bataille et la guerre. Pour éviter cet écueil, ils proposent d’européaniser les GAFAM.

«  La séparation du politique et de l’économique dans les relations internationales a coïncidé avec les premières décennies de la vague contemporaine de la mondialisation, marquées par la domination économique, politique et culturelle occidentale. Au cours de la décennie 1990, marquée par l’illusion de la «  fin de l’histoire  », du triomphe planétaire de la démocratie et de l’économie de marché et par l’harmonisation technologique, l’économie était en quelque sorte dépolitisée.  »

Le climat, la santé publique, la vaccination  : jusqu’où et dans quelles situations peut-on parler de «  biens communs  »  ? Pourquoi sont-ils partiellement incompatibles avec la mondialisation «  géopolitique  » que nous connaissons  ? Selon Thierry de Montbrial, si nous voulons co-gérer ces biens communs, il faut dépasser le cadre de l’État-Nation et penser à l’échelle pertinente.

Pour remédier à la crise du multilatéralisme, dans un monde pétri de tensions, une des clefs est le polylatéralisme. Ce concept vise à repenser les relations internationales, en dépassant le quasi-monopole des souverains, par le développement de formes hybrides d’organisations aptes à réunir des acteurs nouveaux et diversifiés et dont l’aiguillon sera l’efficacité.

Dans un univers renouvelé caractérisé par une universalisation des échanges dans des espaces de plus en plus intégrés, l’absence de système normatif laisse une place centrale à la soft law et à une imbrication croissante des acteurs publics et privés, nationaux, régionaux ou internationaux. Dans cette contribution, le Professeur Jean-Marc Sorel met en lumière les implications de l’utilisation et des méthodes de la soft law dans le cadre de la gouvernance mondiale, y compris insidieuses ou masquées.