Résultat pour : croissance chine


La construction par Pékin du plus grand barrage du monde — plus imposant encore que le barrage des Trois-Gorges, achevé en 2009 — pourrait accroître la croissance chinoise de 0,1 point de pourcentage de PIB par an pendant une décennie.

Mais New Delhi craint que le contrôle en amont des eaux du fleuve Yarlung Tsangpo ne fournisse un important levier politique aux autorités chinoises pour transformer cette infrastructure en arme tournée contre l’Inde.

Six mois après le comeback de Trump, le scénario catastrophe n’a pas eu lieu. L’économie américaine résiste — en apparence.

Derrière les chiffres, la promesse de réindustrialisation patine et la dépendance manufacturière à la Chine persiste.

À court de leviers domestiques, Trump projette les tensions irrésolues de l’économie américaine sur le marché mondial.

Pour Benjamin Bürbaumer, cette prédation illimitée et indéfinie relève d’une stratégie  : nous devrions la voir comme telle plutôt que de croire que nous sommes en train de négocier.

Trump   : six mois à la Maison-Blanche | 3/7

Donald Trump est un univers culturel.

Son mouvement — MAGA — une franchise idéologique et narrative produisant des récits à l’infini.

Nous avons été aveuglés.

Mais le chaos qui a fait jaillir ce monde le condamne peut-être à stagner dans une éternelle circularité, recyclant les mêmes colères, les mêmes ennemis — sans jamais ouvrir de nouvel horizon.

Pour Paul Vacca, le décodage de cette machinerie est déjà un instrument de résistance.

Trump   : six mois à la Maison-Blanche | 2/7

On en a peu parlé en Europe, mais une question agite en ce moment le monde de l’IA  : qu’est donc allé faire le PDG de NVIDIA en Chine  ?

En pleine guerre commerciale, les visites de «  Jensen  » entre Pékin et Washington servent-elles à maintenir ouvert le canal de la mondialisation  ?

Pour comprendre le sens de sa «  mission  », il faut saisir la relation que le fondateur de l’entreprise la plus capitalisée au monde entretient avec le futur de l’IA et sa vision du capitalisme politique.

Une enquête signée Aresu.

Une super-intelligence artificielle qui fait plier les États — dominant le monde et les humains.

Un «  Pearl Harbor de l’IA  » déclenché par la Chine.

Un «  équilibre de la terreur algorithmique  ».

Dans un nouveau rapport, l’influent think tank qui inspire les évolutions technologiques de la puissance militaire américaine depuis 70 ans dresse 8 scénarios hypothétiques pour une géopolitique au temps de l’intelligence artificielle générale — de la domination pacifique à l’apocalypse posthumaine.

Abandonner l’Ukraine à la Russie de Poutine et Taïwan à la Chine de Xi sans broncher pourrait être la stratégie de Washington.

Pour les stratèges trumpistes, le monde n’a jamais été aussi sûr — sauf autour des États-Unis.

Dans un document d’une quarantaine de pages que nous traduisons et commentons pour la première fois en intégralité, deux auteurs proches du Pentagone de Trump articulent une doctrine qui entend peser sur le positionnement des États-Unis  : de la Corée à l’Ukraine en passant par Taïwan, ils recommandent de se désengager presque partout.

«  L’urgence aujourd’hui pour renforcer l’euro est d’attirer les investissements privés  : plus vous attirez d’investissements privés, plus le marché s’élargit et plus il y a de transactions en euros.  »

Pour le directeur général du Mécanisme européen de stabilité, l’Union a une carte essentielle à jouer face à Trump  : dans notre marché unique, on respecte l’État de droit.

Plus prévisible, mieux préparée, l’Europe peut attirer les investisseurs — à condition qu’elle parvienne à retrouver la croissance.

Qui est vraiment sur le point de prendre le contrôle du canal de Panama  ?

Un gigantesque deal infrastructurel complexe est au cœur de la rivalité sino-américaine.

À la manœuvre de cette délicate opération — pour l’instant bloquée par la République populaire de Chine — un capitaine italien, Gianluigi Aponte, à la tête d’un empire maritime, pourrait jouer un rôle stabilisateur.

Enquête sur les trajectoires mondiales des tailleurs de Panama.

Depuis 2019 et son appartement au 13e étage du Berlaymont, Ursula von der Leyen est parvenue à concentrer tous les pouvoirs et à éliminer toute contestation — souvent en allant au-delà des prérogatives prévues par les traités.

Pourtant, paradoxalement, par ses hésitations et une certaine inconséquence, la présidente la plus puissante de l’histoire de la Commission pourrait être en train de fragiliser définitivement l’Union.

Pour Guillaume Duval, ancien conseiller du Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, il reste quatre ans pour répondre à cette question.

Que veut-elle vraiment faire de son pouvoir  ?