Résultat pour : croissance chine


«  Ce n’est pas le contrôle des fusions et acquisitions par la Commission qui bloque la croissance des entreprises européennes.  »

À la suite des rapports d’Enrico Letta sur le marché intérieur et de Mario Draghi sur la compétitivité, une nouvelle priorité s’est imposée à la Commission «  von der Leyen II  »  : réformer la politique de concurrence.

Mais selon l’ancien Commissaire et expert du sujet Joaquín Almunia, pour faire croître les entreprises européennes face à la Chine et aux États-Unis, il faut commencer par lever les obstacles qui fragmentent encore trop le marché intérieur.

Depuis la pandémie, l’économie chinoise montre certaines limites  ; l’an dernier, Pékin a cessé de publier certaines statistiques  : la décélération est là.

Quels outils le Parti communiste chinois mené par Xi Jinping est-il en train de mobiliser pour y faire face  ? Pour le savoir, il faut confronter les conclusions du troisième plénum aux chiffres et aux tendances réelles.

Une étude fouillée, signée Alicia García-Herrero.

En dépit des sanctions, la Russie de Poutine prospère économiquement. L’augmentation des taux d’intérêts (18  %) hauts et la cessation d’une politique économique austère au détriment d’un équilibre budgétaire (déficit de 2  % du PIB) permet à la Russie de maintenir de bons indicateurs de croissance. Mais ce keynésianisme de guerre a ses limites  : en cannibalisant ses réserves, l’économie russe prend le risque de s’épuiser.

Aujourd’hui s’ouvre le troisième plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois. À son issue, une décision qui guidera l’élaboration des politiques économiques pour les années à venir devrait être publiée. Lundi 15 juillet, Pékin a communiqué les chiffres de croissance au deuxième trimestre  : 4,7  %, soit un taux inférieur à la cible officielle (autour de 5  %).

À partir de lundi en Chine, derrière des murs épais et des portes fermées, la plus haute instance du Parti va préparer une décision.

Qu’attendre de la vingtième édition du «  troisième plénum  » du Parti communiste chinois  ? Pourquoi intéresse-t-il les investisseurs  ? Que prépare Xi Jinping  ? En 10 points, les experts du Centre d’analyse sur la Chine d’Asia Society nous aident à décoder la mine de signaux faibles charriés par une réunion mythique.

Lors de la septième édition du sommet Choose France, 15 milliards d’euros d’investissement en France ont été annoncés par 56 entreprises. 44  % de ce total a été engagé par des compagnies américaines (dont Microsoft, Amazon et Pfizer), 36  % par des compagnies européennes, contre seulement 3,9  % pour la Chine — dont le fonds souverain des Nouvelles routes de la soie. Une inversion des dynamiques par rapport à 2023 où les investissements américains ne représentaient que 3,93  % du total annoncé, contre 52,6  % pour les entreprises asiatiques.

Nous faisons le point.

À Pékin, l’éminence grise de Xi, Wang Huning, et son premier ministre, Li Qiang, ont préparé un spectacle bien rodé.

Les réunions annuelles concomitantes du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et de l’Assemblée Nationale Populaire du peuple sont une mine de signaux faibles, qu’il faut savoir décrypter. Entre grandes orientations économiques et nominations stratégiques, 15 points par les experts du Centre d’analyse sur la Chine d’Asia Society pour y voir plus clair.

Pékin a un plan pour l’Europe.

À la suite de Xi Jinping, Liu Jianchao, Ministre chargé du Département international au Comité central du PCC, adopte une rhétorique destinée à présenter la Chine comme un empire bienveillant. En revenant sur la modernisation de son pays au cours des quatre dernières décennies, il dresse un portrait flatteur de la France et de l’Europe pour mieux insister sur les convergences possibles avec la Chine — et mieux s’opposer au découplage sino-européen. Un inédit à lire.