Résultat pour : chili


À quoi faut-il s’attendre en 2020  ? Après avoir passé en revue la mouvementée année 2019, nous soulignons cette semaine les tendances à suivre pendant l’énigmatique 2020, mois par mois. L’élection de l’Assemblée constituante ou du Congrès mixte au Chili se tiendra en octobre 2020, si le référendum du 26 avril ouvre la voie à une nouvelle Constitution.

Ernesto Samper

Président de la Colombie entre 1994 et 1998, Secrétaire Général de l’UNASUR entre 2014 et 2017, membre du Parti Libéral de Colombie et aujourd’hui membre du Grupo de Puebla réunissant des personnalités de la gauche progressiste, Ernesto Samper s’entretient avec nous autour de la question de l’intégration régionale et nous livre sa vision sur les tourments que traversent aujourd’hui son pays.

Après le Sommet Action Climat de septembre 2019 qui a vu un tiers des Etats du monde s’engager pour la neutralité carbone à l’horizon 2050, la Conférence des Parties (COP) en décembre à Madrid va être l’occasion de prendre de nouveaux engagements dans la lignée du bilan – maigre – de la COP24, et de préparer la COP de 2020, laquelle permettra de dresser un bilan des engagements pris par les Etats lors de l’Accord de Paris de 2015. Dans ces négociations, l’homogénéité des positions des Etats de l’Union européenne sera cruciale pour peser diplomatiquement.

La COP25, qui doit se dérouler début décembre, ne se tiendra finalement pas à Santiago. Son hôte chilien, paralysé par une des plus importantes crises sociales depuis le retour de la démocratie, a renoncé à accueillir l’évènement. Cette nouvelle itinérance de la COP, qui avait déjà dû changer de destination à la suite de l’alternance politique brésilienne, survient alors que de fortes interrogations pèsent sur la capacité de la communauté internationale à traduire en réformes les engagements pris lors de la signature des Accords de Paris.

Dimanche 27 octobre, les Uruguayens, tout comme leurs voisins argentins, ont été appelés aux urnes pour élire leur président pour la période 2020-2025. Si Daniel Martínez, candidat du Frente Amplio, parti au pouvoir depuis quinze ans, arrive en tête au premier tour avec 40,5  % des suffrages, les perspectives sont incertaines pour ce mouvement de gauche pour lequel les sondages prévoyaient, à quelques semaines du scrutin, une défaite face à Lacalle Pou du Frente Nacional au second tour.