À l’annonce de l’élargissement des BRICS à six nouveaux pays, la présence de l’Éthiopie dans la liste a pu faire figure de surprise. Quelles logiques sous-tendent cette admission d’Addis-Abeba aux côtés de Pékin, Brasilia ou Delhi ? Il faut la comprendre comme un révélateur des ambitions stratégiques des BRICS — mais aussi d’une approche partenariale fondamentalement déséquilibrée.
Wessim Jouini
Le coup de force opéré par le président tunisien Kaïs Saïed à travers ses annonces faites dimanche 25 juillet au soir constitue un pari risqué. En interrompant le processus démocratique en place depuis 2011, il prend la responsabilité de ce qui adviendra après le délai de 30 jours prévu par la Constitution, dans un pays meurtri par la crise sanitaire et économique.