Alors que le monde est toujours plongé dans une crise sanitaire globale et que les États semblent redécouvrir les attraits du protectionnisme et de l’isolationnisme, la nécessité d’une gouvernance mondiale des biens communs face aux défis communs à toute l’humanité est plus apparente que jamais. Sous la direction du Professeur Mireille Delmas-Marty, nous publions le deuxième numéro de la Revue européenne du droit, dont les contributions tentent d’envisager les traits d’une gouvernance mondiale plurielle et des outils juridiques capables de l’incarner, afin d’assurer l’unité dans la pluralité.
Mireille Delmas-Marty
Dessinant un universel pluriel, la spirale des humanismes pourrait équilibrer et rééquilibrer les inévitables tensions. Pour tenter de saisir les dynamiques à l’œuvre, Mireille Delmas-Marty et Olivier Abel engagent une conversation au croisement de la philosophie et du droit.
La crise est le laboratoire du droit. Nous avons demandé à dix juristes ce que 2020 a fait au droit et quelles sont les perspectives qui se dessinent pour 2021, en variant les points de vue, les positionnements politiques et géographiques et les échelles de réflexion.
A vivre en pays de liberté, nous avions oublié que les libertés étaient si précieuses. À les considérer comme acquises, nous avions oublié qu’elles ne sont pas absolues. Et voici que nous expérimentons des dérogations exceptionnelles à nos libertés. Mireille Delmas-Marty, Professeur émérite au Collège de France, partage ses réflexions sur le concept d’état d’urgence et les défis inédits du temps présent.
Alors que l’humanité est plongée dans une crise sanitaire globale, la question des modes de gouvernance de la mondialisation se pose, plus urgente que jamais. Pour répondre à ce défi, la juriste Mireille Delmas-Marty imagine un droit en mouvement qui, à l’instar d’une boussole, s’adapterait aux vents contraires qui nous font dériver dans l’océan de la mondialisation.