Le paradoxe du déplacement de Kiruna ? La promotion par la municipalité et par l’entreprise minière LKAB du projet comme un modèle de résilience urbaine face aux effets du changement climatique – tout en omettant la raison initiale de son déplacement : l’expansion de l’industrie minière. Un cas d’étude où les intérêts économiques en jeu semblent triompher de l’existence même de la ville.
Léa Tourdot
Le Premier ministre du Groenland, territoire autonome mais constitutif du Royaume du Danemark, a annoncé récemment la création d’une stratégie arctique uniquement groenlandaise, faisant partie d’une dynamique plus large d’affirmation du territoire en matière de politique arctique. Six points synthétiques pour saisir la portée de cette annonce.
La réunion qui s’est tenue le 20 mai 2021 a marqué le début de la présidence tournante du Conseil de l’Arctique par la Russie. Plusieurs éléments laissent penser que le pays entend promouvoir ses intérêts dans la région, tout en jouant la carte du multilatéralisme et de la coopération avec les pays membres.
Projet minier au Groenland : entre géopolitique de l’énergie et marketing territorial
Énergie et environnementAu Groenland, près de la ville de Narsaq, un projet minier porté par une entreprise australienne à capitaux partiellement chinois fait débat, et devient le catalyseur des aspirations d’indépendance de ce territoire par rapport à Copenhague. L’occasion de se pencher sur cet espace, qui pourrait en sortir considérablement transformé.
Alors que le Parlement de Norvège vient d’approuver la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire au Nord du pays, dont les travaux ne devraient commencer qu’en 2030 mais qui fait déjà l’objet de discussions, Vladimir Poutine a quant à lui, dans son « adresse à la Nation », renouvelé la volonté russe d’améliorer les infrastructures en Arctique afin notamment d’accélérer les flux de marchandises.