On votera vendredi prochain dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Alors que la jeunesse du Nigéria représente une part importante du corps électoral et que la région est confrontée aux conséquences directes du changement climatique, ces thématiques demeurent quasi-absentes de la campagne. Dans un pays en proie à une insécurité majeure et à une économie pétrolière en crise, cette élection, quelle qu’en soit l’issue, ne semble pas porteuse de changement sur les questions les plus structurelles.
Enzo Fasquelle
Si la mobilisation de forces privées dans des situations de crise peut être justifiée par « l’exception » de la période, que dire alors des agents de surveillance humaine, gardiens, vigiles et autres éléments de sécurité privée agissants sous nos yeux, ordinairement, sans que personne n’y trouve à redire ?