L’avancée des forces armées libyennes de Khalifa Haftar vers Tripoli, avec le soutien d’un large éventail de puissances internationales, dont Riyad en particulier, s’inscrit dans le cadre de la tentative du maréchal de s’asseoir à la table des négociations en position de force lors des élections. Dans une situation où la position d’Al Serraj semble de plus en plus mince, la perspective la plus réaliste semble être celle d’un renforcement des négociations avec Tobrouk.
Daniela Musina
La conférence de Palerme sur la Libye a démontré l’intérêt croissant de la communauté internationale pour la reconstruction du pays, au-delà de la simple dimension sécuritaire et pacificatrice. Si un processus de reconstruction clair n’a pas encore été défini, son impact géopolitique et stratégique est évident.
Sur la question syrienne, Washington et Moscou semblent avoir deux visions stratégiques apparemment similaires, symptôme d’une relation détendue entre les deux dirigeants, qui pourrait cependant dissimuler de nouveaux éléments de divergence et de dangereux jeux d’alliances régionales.
Les programmes italiens et européens continuent d’aider les garde-côtes libyens à réduire la pression migratoire le long de la route de la Méditerranée centrale. Cependant, l’efficacité de la marine libyenne, qui a effectivement réduit le nombre de débarquements, semble s’accompagner d’une nouvelle géographie du trafic illicite.