Tandis que le ministre des finances Bruno Le Maire met en place sa taxe GAFAM sur le chiffre d’affaires des géants du numérique, une tribune signée par intellectuels et politiques proches de la gauche réclame une réforme plus ambitieuse encore : un nouveau schéma de taxation des bénéfices au niveau international.
Benjamin Carantino
Une étude du CEP, un think tank allemand libéral, affirme que l’Euro a coûté à chaque français plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le problème est que ce chiffre est … faux. Le GEG | économie a trouvé de grossières erreurs méthodologiques qui disqualifient la démarche du CEP et laissent planer le doute sur sa bonne foi. Mais au-delà de la mise au point statistique, cette séquence révèle des points intéressants, tant sur les positions de la droite libérale allemande que sur les structures du débat public français. Le GEG | Économie vous en propose une synthèse en dix points.
Politique commerciale ou politique de concurrence ? Les ambiguïtés d’une lettre aux Européens…
BullesDans sa lettre aux Européens, Emmanuel Macron se propose de rendre à l’Europe des frontières véritablement protectrices, notamment en assurant les conditions d’une “juste concurrence” dans le commerce international. En visant ainsi les entreprises d’État chinoises, accusées de recevoir des aides d’État et de ne pas respecter les normes européennes, ainsi que les GAFA, accusés de fraude fiscale, le président français prend une position qui devrait être populaire dans toute l’Europe. Mais les remèdes proposés par Paris le seront ils autant ?
La Commission a annoncé mercredi 6 février son opposition à la fusion d’Alstom et des activités ferroviaires de Siemens, provoquant des protestations à Paris comme à Berlin. Les deux entreprises cherchaient à se prémunir contre l’expansion du géant chinois CRRC. À quelques mois des élections européennes, l’occasion est bonne pour Emmanuel Macron pour faire progresser ses idées de politique industrielle européenne. Mais s’agit-il du bon cheval de bataille ?
Cette année, au sein d’un Davos déserté par les officiels américains pour cause de “shutdown”, la délégation chinoise, plus nombreuse que jamais, a fait l’objet de toutes les attentions. Mais l’enthousiasme du public il y a deux ans face au discours pro-mondialisation du président Xi Jinping a laissé place à la gêne. Car si la Chine a rappelé son attachement au multilatéralisme, elle n’a pas ménagé ses critiques envers la démocratie libérale.
Le charmant village alpin baignera le temps de quelques jours dans une ambiance de fin de règne. Bienvenue à Davos 2020.