Comment les concepts de « désengagement », « pression maximale » et de « rééquilibrage » expliquent-ils les évolutions de la politique moyen-orientale des Etats-Unis ? L’affaiblissement des Etats-Unis dans la région sera-t-il accéléré par la crise du coronavirus ?
Antoine Milot
La région d’Idlib, ultime bastion de l’opposition syrienne, est aujourd’hui au cœur d’un jeu géopolitique complexe qui cristallise les divergences d’agenda entre Moscou et Ankara. Les deux puissances sont certes des partenaires stratégiques mais poursuivent des objectifs distincts. Ces paragraphes proposent un état des lieux des rapports de force actuels en passe de façonner le futur du nord de la Syrie.