Alexandre Escudier

Politologue, membre du pôle «Pensée politique et histoire des idées» du CEVIPOF

Alexandre Escudier est chargé de recherche CEVIPOF depuis 2004.  Titulaire d’une thèse sur le problème théorique de l’écriture de l’histoire en France et en Allemagne au XIXe siècle, il est membre du pôle «Pensée politique et histoire des idées», où il s’attache actuellement à redéployer l’histoire complexe de la « crise de l’historisme » en Allemagne et en France entre environ 1880 et 1932.


Comment penser la guerre à nouveaux frais alors qu’elle est de retour dans des sociétés qui l’avaient longtemps refoulée  ?

Comment nommer les nouvelles formes de conflit et les nouvelles figures de la violence à l’ère de l’IA et des drones  ?

Antony Daliba montre qu’une typologie de la guerre est toujours concevable  : derrière la variété apparente des affrontements, les moyens des belligérants sont finalement toujours limités.

Alexandre Escudier recense un ouvrage ambitieux qui propose rien moins qu’un modèle théorique de la guerre au XXIe siècle.

Blocage, répétition, fuite en avant. La nouvelle équation du politique est en train d’exercer une pression dangereuse sur l’infrastructure la plus critique en Europe — la démocratie.
Pour bâtir un arc de sécurité démocratique continental, Alexandre Escudier et Nicolas Leron articulent une proposition en 7 points.

«  La philosophie politique est à refaire, pour elle-même bien sûr mais aussi en ce qu’elle est constitutive de la raison pratique des communautés humaines. Maxence Brischoux y entre de plain-pied par l’économie politique des nations modernes, non oublieuses pour autant de l’aiguillon socratique des vertus  ». Alexandre Escudier nous offre sa lecture de Le commerce et la force.