Europe

Long format

Parmi les pays fondateurs, l’Italie est sans doute le plus attaché au lien transatlantique et le moins prêt au réarmement.

Giorgia Meloni souhaitait jouer un rôle de pont avec une future administration Trump. Mais face à une présidence brutale et asymétrique, cette position devient difficilement tenable.

Les données de notre dernier sondage Eurobazooka révèlent un paysage politique italien à la fois traversé de peurs nouvelles, de désirs d’autonomie et de profonds clivages politiques.

Alors que le spectre de la guerre réapparaît massivement dans l’imaginaire de la société espagnol, une ligne de fracture claire se dessine en Espagne au-delà du clivage gauche-droite  : bien que le soutien à une défense commune et à un investissement militaire accru augmente, la majorité n’est pas prête à accepter une militarisation personnelle forcée.

Analyse d’Eduardo Bayón à partir de notre enquête Eurobazooka.

Alors que l’Europe et le monde se transforment à une vitesse vertigineuse, l’opinion française se structure autour de lignes de plus en plus figées.

L’étude granulaire des données socio-politiques et électorales de notre grand sondage Eurobazooka le montre  : la gauche et le centre sont alignés sur une large gamme de questions de politiques étrangères — plus d’Europe et moins d’États-Unis contre la Russie de Poutine.

Aux marges de ce vaste consensus, les électeurs RN et Reconquête sont ceux qui ont le plus de mal à considérer Trump comme un ennemi.

Le stablecoin n’est plus un actif d’investissement — c’est un moyen de paiement et de règlement dont le volume des transactions distance désormais très largement Visa et Mastercard.

Mais en effectuant des transferts d’argent, en achetant un tube de dentifrice en stablecoin, la diaspora argentine et l’employé vietnamien financent la dette américaine.

En Europe, nous devons anticiper  : pour protéger notre souveraineté et notre compétitivité, il serait stratégique de penser à la création d’un marché de stablecoins en euros.

Chez Pascal Quignard, on ne vieillit pas  : on entre dans le «  grand temps  ».

Avec lui, nous avons cherché à comprendre pourquoi les rêves peuvent parfois restaurer des souvenirs perdus — et pourquoi il faut toujours vivre deux fois pour vivre vraiment.

Un grand entretien à lire absolument à l’occasion de la sortie de son dernier roman «  Trésor caché  ».

«  Nous ne sortirons pas de cette situation en étant gentils ou en charmant Washington. Nous devons montrer que l’Europe peut leur tenir tête en tirant parti de notre puissance économique, en particulier en matière de commerce.  »

Pour l’économiste Marco Buti, insider de la Commission européenne depuis les années 1980, les États-Unis sont en train de faire une grave erreur — et l’Union a les armes pour se défendre.

Demain se clôturent officiellement les candidatures pour la présidentielle polonaise.

Pour que le Premier ministre libéral Donald Tusk réussisse son pari, il a absolument besoin que son champion, le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski, favori des sondages, gagne au printemps contre celui du PiS — le discret Karol Nawrocki.

Mais un troisième homme, un masculiniste, star de TikTok et Musk-compatible, leader du parti d’extrême-droite Confédération, pourrait créer la surprise — et peut-être bloquer la Pologne.

Au-delà de la balance commerciale, la relation transatlantique reposait sur un équilibre que Washington cherche à briser.

Mais en matraquant l’Europe de tarifs, l’administration Trump, sur les conseils de l’influent Stephen Miran, veut corriger une situation qui bénéficie aux Américains.

Si les États-Unis continuent à vouloir faire plier l’Europe, ils risquent de tout perdre  : maintenir une relation avec eux deviendra tout simplement trop cher.