Europe

Long format

Dans son dernier livre, le grand écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez se met dans la peau de la sculptrice Feliza Bursztyn — son fantôme.

À Paris, chez lui et à deux pas de l’atelier de l’artiste qui continue à le hanter, nous l’avons rencontré pour chercher à comprendre comment il avait voulu «  utiliser la littérature comme un lieu de mémoire  » et accéder à la connaissance des être au-delà des sens — un chemin que seul permet le langage de la fiction.

Aujourd’hui paraît en librairie le nouveau numéro papier du Grand Continent, sous la direction de Giuliano da Empoli, qui en signe l’introduction.

De Trump aux errements stratégiques européens, nous sommes revenus avec lui sur l’ambition de ce volume  : «  puisque le défi est philosophique et culturel, toute résistance commence par la connaissance.  »

Alors que la «  pause  » dans la guerre commerciale de Trump épargne — partiellement et temporairement — les Européens, la visite de Pedro Sánchez a Pékin a beaucoup fait débat.

L’Espagne est-elle aux avant-postes d’un changement de cap dans la politique chinoise de l’Union  ?

Nous avons interrogé son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

«  C’est dans la solitude que l’héritage de Vargas Llosa prend toute son importance  : dans la solitude du bureau, cet endroit où nous, les romanciers, sommes les esclaves les plus libres du monde et où toute la vie se joue dans les hasards d’un métier incertain.  »

Alors que le Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa vient de s’éteindre, nous publions l’hommage touchant de l’écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez.

«  La vérité, c’est que le monde et ses habitants peuvent être détruits — mais qu’ils peuvent encore être sauvés. Et c’est cela qui est occulté  : pas seulement sur le modèle réactionnaire du déni de la gravité de la situation écologique globale, mais également avec le sentiment qu’il serait trop tard, qu’on ne pourrait plus rien faire. Le confort du désespoir de gauche d’un côté, le déni de plus en plus délirant de la réaction de l’autre.  »

À Moscou, Poutine et l’envoyé spécial de Trump Steve Witkoff discutent d’une possible fin des combats en Ukraine.

À Bruxelles, les Ukrainiens défendent un objectif  : adhérer à l’Union rapidement — comme le souhaitent d’ailleurs plus de la moitié des Européens (56  %) selon notre sondage Eurobazooka.

Dans ce moment charnière, nous rencontrons le chef du gouvernement ukrainien, Denys Chmyhal.