Amériques

Long format

Mardi prochain, 1 335 élections ont lieu aux États-Unis.

Les Américains voteront pour élire leur président, renouveler une partie du Congrès et pour élire plus de 5 000 membres des législatures d’État.

Comment tout cela va-t-il se passer  ? Quels sont les risques de contestations  ? Quand connaîtra-t-on les résultats  ? Explications en 7 points.

Personne ne sait qui va gagner l’élection présidentielle américaine du mardi 5 novembre. Néanmoins, parmi tous les modèles, plateformes et instituts qui s’essayent à prédire le nom du gagnant, une tendance se dégage  : les indicateurs économiques penchent plus vers une victoire de Kamala Harris, tandis que les sondages et les marchés penchent plus vers Donald Trump.

«  Pour éviter un second choc chinois, nous avons dû agir.  »

Alors que l’ère Biden va prendre fin, son plus puissant conseiller en politique étrangère Jake Sullivan a prononcé à la Brookings Institution son troisième grand discours programmatique. Dans cet aggiornamento, il défend son bilan mais s’adresse aussi à son successeur  : si Washington veut l’emporter face à Pékin, le consensus doit résister à l’élection du 5 novembre.

Le créateur de ChatGPT considère qu’il a déjà commencé à rédiger le futur. Dans un texte aux accents oraculaires, il décrit l’avènement d’un monde transformé par l’IA  : une Ère de l’intelligence. Derrière cette rhétorique, il y a un plan. Pour convaincre les investisseurs alors qu’OpenAI n’est pas rentable, Altman fait un pari  : une prophétie sans business plan.

Dans le film consacré à la relation entre Donald Trump et l’avocat Roy Cohn dans les années 1970, le cinéaste Ali Abbasi et le scénariste Gabriel Sherman dépeignent les années de formation de celui qui deviendra plus tard président des États-Unis. Un pari qui donne à voir une autre image de Trump — la vie d’un personnage à l’intérieur du personnage.

Dans un long texte très intime, l’auteur de «  Hillbilly Elegy  » et désormais vice-président des États-Unis s’épanche sur le chemin intellectuel qui l’a conduit à se convertir au catholicisme. En creux, il brosse son propre portrait idéologique et politique.
Les confessions d’un enfant du Midwest — traduites et commentées ligne à ligne.

Pour théoriser son hégémonie sur la politique mexicaine, le président López Obrador avait une formule-choc  : «  changement de régime  ».

Dans un peu moins de deux semaines, la nouvelle présidente mexicaine Claudia Sheinbaum lui succèdera — mettant fin à une ère caractérisée par des transformations profondes de la démocratie et de l’État mexicain.

Humberto Beck tire un premier bilan de l’obradorismo.

Qui étaient les «  Santiago Boys  »  ?

Pendant près de deux ans, Evgeny Morozov a enquêté sur un mystérieux groupe d’ingénieurs chargés par Allende de penser un futur numérique désirable. Il nous plonge dans les arcanes d’une rivalité qui mêle la CIA, des cybernéticiens, des designers et le rêve d’une révolution socialiste numérique — jusqu’au coup d’État de Pinochet, le 11 septembre 1973.

Bonnes feuilles du livre Les Santiago Boys (Divergences, 2024).

Quelle serait la politique étrangère d’un Trump II  ?

Ce soir, Kamala Harris et Donald Trump vont débattre pour la première fois — et il n’est pas sûr que le soutien à l’Ukraine sera mentionné. Pourtant, l’élection du 5 novembre pourrait marquer une série de ruptures dans la diplomatie de Washington. Pour en mesurer les conséquences, nous interrogeons Dana W. White, ancienne porte-parole du Pentagone et du Secrétaire à la Défense de Trump, James Mattis.