Une des principales explications de la relative lenteur de la campagne de vaccination en France serait que le gouvernement a pris en compte la méfiance qu’une partie de la population nourrissait à l’encontre des vaccins : les autorisations plus tardives, les prises de rendez-vous préalables et les campagnes de communication viseraient à surmonter les réticences, créer une adhésion au vaccin et permettre à termes d’atteindre un taux de vaccination suffisant pour éloigner les dangers de la Covid-19.
Fallait-il prendre en compte les sentiments anti-vaccins au risque de se trouver pris entre l’enclume d’un troisième confinement et le marteau d’une vague des nouveaux variants ? Les mesures prises ont-elles vraiment contribué à renforcer la confiance des Français dans les différents vaccins ? Peut-on reprocher aux gouvernements le fait qu’une partie très importante de la population refuse tout bonnement les vaccins ?
A l’échelle internationale, quelles sont les conséquences de cette prudence, jugée parfois excessive, des gouvernements européens ? N’ont-ils pas paradoxalement renforcé la méfiance des populations à leur égard en ne réussissant pas, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou Israël, à être en tête de la course mondiale à la vaccination ?
Pour répondre à ces différentes questions, nous reviendrons sur les données que le Grand Continent a collectées, traitées et publiées dans une nouvelle extension de notre Observatoire de la pandémie, “Géopolitique de la course au vaccin contre le Covid-19”, avec pour invités :
Xavier Olessa-Daragon, auteur de “Covid-19 : 10 points sur la course au vaccin”, modérera la discussion.
La table ronde sera diffusée en direct sur Twitter et sur Facebook.