Né au cours des années 70, le concept d’éco-féminisme a trouvé ces dernières années un écho retentissant au sein des mobilisations sociales, en cristallisant l’idée d’une intersection entre les luttes pour la préservation de l’environnement et les revendications féministes. Mais comment ces deux pôles s’articulent-ils, tant conceptuellement que pratiquement ?
Dans un article publié dans nos colonnes, Catherine Larrère, montre que ce concept, qui se situe à l’intersection des schèmes de domination patriarcale et anthropique, qui s’exercent respectivement sur les femmes et la nature, doit nous aider à reconfigurer notre approche des questions environnementales.
L’écoféminisme peut-il constituer une nouvelle doctrine pour l’action en faveur de la préservation de l’environnement et de l’égalité femmes/hommes ? Peut-on parler d’écoféminisme sans naturaliser et essentialiser des comportements considérés comme féminins ? Pourquoi l’écoféminisme est-il le mouvement de la “force des femmes” et non de leur victimisation ? En quoi peut-il nous aider à renouer avec une écologie du quotidien et de l’ordinaire ?
Afin de répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir :
La table ronde aura lieu à l’Ecole Normale Supérieure, en Salle Dussane (45 rue d’Ulm). Elle est ouverte à toutes et à tous, mais les inscriptions sont obligatoires ici.