L’être humain à l’ère de l’IA : animal rationnel ou machine sensible ?

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18
novembre 2025
De 19:30 à 20:30
École normale supérieure
45 rue d'Ulm
75005 Paris
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L’être humain, longtemps défini par opposition aux animaux comme un être rationnel, pourrait redevenir un être sensible par opposition aux intelligences artificielles. 

En effet, pour François Hartog, la vision des transhumanistes de l’humanité consiste à le réduire à un cerveau sans corps ni sensibilité. Face à cela, il considère nécessaire de réaffirmer que l’humanité ne peut pas être réduite à des réseaux de neurones et notre espèce à sa capacité calculatoire.

La vision transhumaniste semble culminer chez Patrick J. Deneen, inventeur du « post-libéralisme », membre de la nébuleuse néo-réactionnaire qui influence la Maison Blanche, et dont la pensée sur le sujet se résume dans la formule : « je pense que les êtres humains sont des créatures technologiques ». 

En parallèle, un modèle d’IA pourrait nous permettre de parler avec les dauphins, d’évoquer leurs besoins, leurs croyances, peut-être même les Dieux qu’ils honorent. 

Des projections montrent qu’en Chine en 2030, il y aura plus d’animaux domestiques que d’enfants en bas âge. 

Retournons-nous « au temps où les hommes et les animaux n’étaient pas encore distincts » ?  

Quelles sont les conséquences de notre définition de l’humanité sur nos actions, notre relation à la technologie, à la nature, aux animaux, au futur ? 

Sommes-nous à l’orée d’une rupture dans le rapport que l’humanité entretient au monde ?

Afin de répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir : 

  • Laurence Bertrand-Dorléac, historienne de l’art, présidente de la Fondation nationale des sciences politiques, auteure de Un ours dans la tête (Gallimard, 2022) et Le lion de Rosa (Gallimard, 2024) ; 
  • Philippe Descola, médaille d’or du CNRS, professeur émérite au Collège de France, autour de Politiques du faire-monde (Seuil, 2025) ; 
  • Réjane Sénac, directrice de recherche CNRS au Cevipof, auteur de Par effraction. Rendre visible la question animale (Stock, 2025) ; 
  • Joëlle Zask, professeure de philosophie à l’université Aix-Marseille, membre de l’Institut universitaire de France, auteure de L’Art au grand air (Premier parallèle, 2025). 

Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés, mais les inscriptions sont obligatoires ici.

Si vous souhaitez soutenir notre travail, vous pouvez vous abonner ici.

18 novembre 2025
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