Géopolitique de l’apocalypse
Le Grand Continent •
L’être humain, longtemps défini par opposition aux animaux comme un être rationnel, pourrait redevenir un être sensible par opposition aux intelligences artificielles.
En effet, pour François Hartog, la vision des transhumanistes de l’humanité consiste à le réduire à un cerveau sans corps ni sensibilité. Face à cela, il considère nécessaire de réaffirmer que l’humanité ne peut pas être réduite à des réseaux de neurones et notre espèce à sa capacité calculatoire.
La vision transhumaniste semble culminer chez Patrick J. Deneen, inventeur du « post-libéralisme », membre de la nébuleuse néo-réactionnaire qui influence la Maison Blanche, et dont la pensée sur le sujet se résume dans la formule : « je pense que les êtres humains sont des créatures technologiques ».
En parallèle, un modèle d’IA pourrait nous permettre de parler avec les dauphins, d’évoquer leurs besoins, leurs croyances, peut-être même les Dieux qu’ils honorent.
Des projections montrent qu’en Chine en 2030, il y aura plus d’animaux domestiques que d’enfants en bas âge.
Retournons-nous « au temps où les hommes et les animaux n’étaient pas encore distincts » ?
Quelles sont les conséquences de notre définition de l’humanité sur nos actions, notre relation à la technologie, à la nature, aux animaux, au futur ?
Sommes-nous à l’orée d’une rupture dans le rapport que l’humanité entretient au monde ?
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