Le pivot politique de l’ère numérique : monopoles, démocratie, et le rôle de l’Europe

NB. L’événement est déjà complet. Les demandes d’accréditation spécifique (étudiants de l’ENS, chercheurs et professionnels de l’IA, presse), peuvent être adressées à [email protected].

En clôture du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle et des événements qui se tiendront à l’École normale supérieure dans ce cadre, et dans la continuité de notre série de publications « Puissances de l’IA », notre mardi du Grand Continent sera consacré au pivot politique de la révolution numérique. 

Henry Kissinger et l’alors PDG de Google, Eric Schmidt, avaient défini dans nos pages la révolution alimentée par l’IA « la métamorphose ».

Le développement vertigineux de l’intelligence artificielle – la capacité de traitement des données, l’obscurité algorithmique, le pouvoir décuplé qu’il confère à des géants économiques  surtout lorsqu’ils acquièrent des monopoles et échappent à tout contrôle – investit l’ensemble des échanges et a déjà commencé à transformer les infrastructures politiques, en redéfinissant la souveraineté, le droit ou le pouvoir.

L’IA est-elle par essence monopolistique, verticale ? 

Le bras de fer entre souveraineté digitale et politique peut-il être gagné par ce dernier ?

Dans la guerre des empires chinois et américain, y a-t-il une voie européenne ? 

Les monopoles du numérique menacent-ils les démocraties européennes ? 

Faut-il les casser, les réguler, ou les encourager – et par quels moyens ? 

Comment préserver la démocratie à l’ère asymétrique du « gouvernement des algorithmes » ?

Le Premier ministre François Bayrou ouvrira la séquence de clôture du Sommet à l’École
normale supérieure en prononçant un discours de 19h30 à 20h.

Son discours sera suivi d’une table ronde avec :

• Anne Bouverot, envoyée spéciale du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle ;
• Benoît Coeuré, président de l’Autorité de la concurrence ; 
• Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn et de Inflection AI.
• Meredith Whittaker, présidente de Signal.

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